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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Pourquoi Arnaud Mussy a écrit une "Opinions de lecteur" - Xeon

Date : 1996-07-24

"Ceux qui ont l'esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent. Croira−t−on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et appris par coeur le même livre le sachent également, si l'un le comprend en sorte qu'il en sache tous les principes, la force des conséquences, les réponses aux objections qu'on y peut faire, et toute l'économie de l'ouvrage ; au lieu qu'en l'autre ce soient des paroles mortes, et des semences qui, quoique pareilles à celles qui ont produit des arbres si fertiles, sont demeurées sèches et infructueuses dans l'esprit stérile qui les a reçues en vain ?" L'art de persuader, Pascal

 

  

Décodage du texte d'Arnaud Mussy, placé en introduction de l'Ultime Grand Secret, d'André Bouguénec

 

 

Le texte dans L'Ultime Grand secret

Table des matières :

- Opinions de lecteurs ........................................................9

[...]

 

Un Lecteur :

En cette fin de siècle où tout semble avoir été dit, au point de nous persuader que rien ne peut modifier le cours des événements, ce mystérieux auteur nous propose son 7ème et dernier ouvrage, et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir.

A l'image des nombreux lecteurs enthousiastes qui lui écrivent quotidiennement, vous comprendrez, alors, l'ampleur de ses révélations dé-VOILEES aujourd'hui en vue du proche a-VENIR.

Amis lecteurs, interrogeons-nous !
Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?

Alors… Qui peut révéler "L'ULTIME GRAND SECRET" avec autant de CLARTE, de COHERENCE et de MAITRISE, si ce n'est Celui… ?

… Je n'en dis pas plus, car à cet instant il vous est DONNE l'occasion d'entrer dans ses livres, et de vérifier par ce pré-CIEUX conseil : "faites la preuve de tout" !

Et là, lecteurs de tous bords, vous constaterez qu'en cette période cruciale de choix, André BOUGUENEC nous pose un SACRE dilemme !

 

 

L'explication d'Arnaud Mussy

"Oui, alors j'ai eu le plaisir de lire le Grand Secret dès mon retour de vacances. Donc je l'avais lu préalablement avant de le saisir par ordinateur, pour mieux comprendre le fond parce qu'après on a une lecture un peu biaisée. Effectivement, j'ai trouvé que ce Grand secret résidait beaucoup plus dans l'enchainement d'idées maitresses de l'enseignement d'André.. 

Si ce n'est une aparté par rapport à la parole qu'André donnera tout à l'heure, et c'est justement un éclaircissement, un grand secret qui est plus précisément un éclaircissement, heu, limpide, sur ce qu'est le Verbe au début de St Jean, qui parait de prime abord.

Donc il y a évidemment 3 ou 4 paramètres centraux de l'enseignement d'André qui appuient, qui tournent autour de ce grand secret. Vous verrez que c'est extrêmement intéressant et limpide.

  

Source

 

 

 

Notre analyse

 

"Opinion de lecteur" rationaliste

"Un lecteur" est classé par André Bouguénec dans un chapitre appelé "Opinions de lecteurs". Ce qui pourrait paraitre paradoxal, puisque la LECTure devrait susciter la mobilisation de l'inteLECT, et non la création d'une opinion, d'autant plus curieuse, qu'elle laisserait place à l'arrivée, à l'opinion... d'un seul de ces prétendus "nombreux" lecteurs "de tout bord".

L'opinion c'est le refus du travail, de la confrontation des idées, de la critique ou de l'analyse, permettant à l'intellect de voir les essences des choses, et non leurs images. L'essence étant ce qu'est la chose en son être, entièrement vue. L'opinion c'est la partialité faite, ou devenant "vérité", par préférence et répétition de l'idée partiale.

Elle est le fruit de la rapidité de la pensée s'imaginant savante, alors qu'elle n'est mue que par ses préférences et émotions produites par la certitude d'appartenir à une classe majoritaire : "on"... c'est-à-dire précisément, le sujet de l'action ou plutôt de l'inaction décrite en introduction : "on" ne peut plus rien dire. Pourquoi ? Pour une "raison" tenant non pas de l'injonction au silence émise par un individu bien concret, mais par une instance disons "céleste", un "destin" appelé : les "événements".

Lesquels "décident", pour, une fois le "mystérieux" André "parti", laisser place à UN lecteur au singulier : "celui qui", est issu d'un calcul, puisque choisi pour sa capacité à "en dire plus".

Ce prétendu "phénomène" sera le premier "point" ("au point de") d'une mise en forme qui découlera d'un débat entre "on" : les silencieux, desquels seront tirés quelques "élites", choisissant de suivre "celui qui peut en dire plus". Soit : un seul lecteur.

Telle sera la conclusion d'un prétendu débat d'idées ("lecteurs de tous bords"), dans un contexte d'incompréhension générale, de chaos.

Or, les phare-ouestiens ont bien connu ce chaos. D'où venait-il ? De la rhétorique même d'Arnaud Mussy, traitant de thèmes que tout le monde aurait dû pouvoir comprendre, mais en les greffant à des thèmes mathématiques, impliquant l'impossibilité objective d'en tirer un sens clair. 

Sauf pour Arnaud Mussy, maitre de ces formes et des calculs sur ces formes, et pour cela : pouvant toujours en dire plus, pour conclure sur leur statut, "au point'... d'empêcher toute réplique.

Dès lors, après l'apparente création de débats d'opinions ("lecteurs de tous bords), un seul pourra conclure. D'où "Opinions de lecteurs"... pour : "un lecteur".

La première phrase de ce petit texte en est un premier exemple.

 

Ce "point" en effet est le début de la géométrie se greffant sur le temps, notion que tout le monde devrait pouvoir comprendre. Mais cette géométrie nous en empêche, et c'est le but. 

Là est l'élément capital, se présentant comme l'axiome insidieux d'une fausse proposition... librement audible (puisqu'un "choix"' est requis à la fin), qui va surtout permettre d'induire la définition d'un moment "définitif", ouvrant tout droit à un développement géométrique, en lequel les différentes opinions de "on", vont pouvoir être maintenant classées, puis calculées.

Apparemment insidieux, il est le moment d'une décision (dictat définitif de "celui qui peut en dire plus"), apparemment impersonnel. Qui peut en effet "décider" du calcul qui en découlera. Les "lois" du calcul ne sont-elles pas le fait d'une volonté supérieure, transcendante à l'homme ?

Et pourtant, il faut bien que quelqu'un décide. Ce "quelqu'un", ce sera celui qui de ce "point" d'où "on" ne peut plus rien dire, pourra "en dire plus".

"Peut" étant tiré du verbe "pouvoir", de parler, pour dire plus, c'est-à-dire conclure, c'est-à-dire décider en ayant toujours le dernier mot, sous couvert de la magie de la preuve par le chiffre, que personne ne peut vaincre. 

Pour cela bien entendu il faut obtenir le plébiscite de l'opinion, "ce" lecteur est seul au départ (d'où le titre de l'article), caché derrière les "événements" impersonnels, mais peu à peu s'adjoindront à lui le nombre de ceux qui, forcément, étant "plus" nombreux, pourront en dire "plus". Ce "groupe", ce sont les "fruits" de "l'arbre" (qui s'est développé à partir du "point" / graine / axiome initial), qui auront été conservés, quand un autre groupe, forcément, aura été rejeté : ceux qui en diront moins, ne pourront jamais "conclure", n'auront aucun "pouvoir" pour une raison simple : 

"Ils perdront leur enthousiasme". Les dépressifs laissant alors leur place aux autres.

 

 

Le rejet du "mystère"

Comment ? En commençant par briser l'autorité de la parole et des écrits passés, tirés d'un travail sur le temps, s'opposant alors à l'injonction de vitesse, amenée par ce "point", verrouillant ce "temps", et interdisant de revenir sur le passé, après cette "époque cruciale", mais aussi déterminante "pour le proche avenir", amenant à son tour une problématique de l'urgence, de devoir décider vite, et donc : de recourir à une information contraire à celle que devrait prendre la pensée pour permettre de décider. A savoir : le mécanique, répondant aux mêmes lois d'irréversibilité du temps, passant de point en point, tout en permettant de comprendre le "futur" immédiat, sans recourir à la moindre réflexion.

Or il faut "décider". Tel est le sens du dilemme final : appartenir à la classe de ceux qui "parlent", mais soumis à un "pouvoir" donné par une force dans le langage (qui n'est rien d'autre que la raison, le calcul sur des formes : la géométrie), ou chercher à "parler", étudier, penser, mais être rejeté avec André Bouguénec, qui va "partir", après être resté "mystérieux", malgré son travail "achevé" (7 ouvrages, etc.). Qui donc a... perdu son temps. 

Cette rationalité (langage de la force, du pouvoir, permettant de créer du nouveau depuis sa propre TETE = Chef, donc de conclure, de décider), cette rationalité dis-je, opposée au "mystérieux" d'André Bouguénec, c'est le "pouvoir d'en dire plus", d'amener du nouveau, de révolutionner en rejetant l'ancien (les "fruits" rejetés à l'issue du choix/dilemme).

C'est cette force, qui motive à la rationalité, et révèle une simple préférence relativement à la lecture. Cette force allant jusqu'à requérir de "rentrer dans les livres". Nous verrons comment cette "action" fut menée par une certaine "mécanique" parfaitement perceptible.

 

 

Parenthèse : Evidemment, il ne s'agit pas de prôner un irrationalisme bêlant et tout aussi dangereux. Le problème venant de l'appel constant à la référence mécanique, qui peu à peu, va induire la mécanisation de l'être tout entier, de son âme. Toujours en raison de telle ou telle "urgence", "exception", "moment crucial", etc. A la fin, il ne reste que des robots mécanisés, croyant toujours "fonctionner" dans le "spirituel". Ce mot ne renvoyant plus qu'à une pseudo-religion intégralement matérialiste, dont le type politique le plus approchant pourrait être l'utopie.

Le cerveau doit au contraire, pour trouver son équilibre et son intelligence complète, gérer librement ET le mécanique, ET la pensée libre. Ce qui n'est plus le cas ici, ou ne sera plus le cas, à la fin d'un processus d'étapes, qui de point en point, parlera toujours les mots du "ciel", pour des applications de plus en plus... terrestres.

 

 

Raison qui se manifeste pour le moment, par de l'induction, permettant de faire naitre des idées par la seule force des images, générant inévitablement des formes dans notre esprit, lesquelles peuvent à leur tour permettre des calculs, dont seront tirés des "intuitions", des "inspirations" : du point en effet émergera deux camps, deux formes, l'une "partira" (maigrira en termes "d'ampleur"), quand l'autre, mathématiquement, grossira ("fruits" de "l'arbre", puis, forcément, "arbre" lui-même), par la force de ceux qui en "diront plus". 

"A l'image des nombreux lecteurs enthousiastes qui lui écrivent quotidiennement, vous comprendrez, alors, l'ampleur de ses révélations dé-VOILEES aujourd'hui en vue du proche a-VENIR."

"Ampleur" comme forme calculable, mais en sens inverse de ce que les "lecteurs enthousiastes" croient entendre, instillant le doute et les invitant à opérer ce calcul qui débouchera sur l'inverse de "l'ampleur" "pour le proche A-venir", puisqu'André Bouguénec doit "partir". 

Ce constat "d'ampleur" ne pouvant que déboucher sur le constat d'un amaigrissement, d'une perte et d'une disparition à partir du "point" 0, mettant le "peuple" en opposition pour mieux le diviser et donner à "l'arbre" son "pouvoir" de "dire plus".

Cette dernière proposition si "amicale", étant le virus du doute, de cette révolution programmée par ce processus d'induction.

D'autant plus que pédagogiquement cette "amitié" tirera parti de questions : "ami lecteur, interrogeons-nous", forçant le cerveau à opérer ce calcul. Jusqu'à ce qu'un des élèves trouve la solution, y pense, puis la soumette, alors les autres y penseront, etc. Les fruits augmentant en conséquence. 

"Fruits" qui deviendront "preuve" ("faites la preuve de tout), dont verrouillant cette parole nouvelle (la raison calculante et concluante sur du "nouveau"), imagée dans les cerveaux programmés.

Une probabilité devenant "vérité, n'étant effectivement rien d'autre qu'une opinion.

 

 

Cette imagerie est imparable, et d'autant plus qu'elle se greffe sur notre langage, interdisant à notre cerveau de réagir, et en conséquence, empêchant toute réfutation, d'où : "on ne peut plus rien dire". Les seuls "événements" qui nous font taire", ce sont les images de ce texte.

La majorité ("on"), sera alors celle qui parlera (les "forts en gueule"), et la victoire politique sera obtenue par le langage de la "raison", opposé à celui du "mystère". Raison révolutionnaire qui "conclura" en disant : ne perdons plus notre temps avec André Bouguénec", et... "rentrons dans les livres".

 

Tout en conservant le nom "André Bouguénec". Nom conservé, mais ayant changé de définition par ce tour de passe-passe, cette magie, consistant à se servir des mots mêmes de l'ennemi qu'on veut abattre. D'où : tous écouteront, y compris les forcés au silence : ceux qui ont compris ce langage masquant un projet de pouvoir, et ceux qui se tairont, sous peine de sortir du "groupe" des "amis", de "on", et du système mental, créé par l'acteur, caché derrière ces "événements" impersonnels, jouant qui plus est, avec la hardiesse la plus assumée qui soit, le rôle du "fidèle" à André Bouguénec, parlant à ses "amis lecteurs".

Ce sera le rôle de celui qui approuvera telle ou telle grande gueule, dès lors qu'il répondra à la programmation de sa révolution. Et qui réfuterait la confirmation d'Arnaud Mussy, créateur même de la théorie programmatrice (qu'on pourrait appeler une idéologie, appliquée à la politique)

 

 

 

Les "enthousiastes" contre les calculants

Un "cours" c'est aussi une course, et plus le temps avance, plus ces événements montrent la valeur de cette "parole" du "mystère" : elle ne peut ou ne sait décider, trancher. Alors que la raison, elle, le peut.

"Dire (plus)" c'est parler. Parole de la force, face à l'écrit sans "ampleur". Le mot "enthousiaste" va pour cela se retourner contre ceux-là même qui croyaient y voir un mot "ami".

Car s'ils "écrivent", c'est qu'ils sont eux aussi "sans ampleur", des "images". Ce n'est pas par hasard si ce sont aussi les fous , les "délirants" en grec ancien (pas forcément pris en mauvaise part à cette époque), ceux en qui le langage des dieux s'incarnait...

Mieux, en Grèce antique, l'enthousiasme était manifesté durant certains... "mystères".

C'est le langage de ceux qui ne sont pas "sérieux", rationnels, délirant avec des mots qu'eux seuls comprennent, individuellement, donc leur.. égoïsme". Ce qui amène des débats sans fin et sans décision concrète, utile, qui elle est le but du "groupe", tirant sa "vérité" des images simplistes qu'on lui a implantées ("point", "partir", "ampleur", "plus", "rentrer"...), mais bien rationnelles. Donc à but systématiquement matériel et utilitaire, pour "l'action".

L'action ce sera : "pouvoir" et "rentrer dans les livres".

Autrement dit, les "enthousiastes" seront précisément les fruits à rejeter, les "lecteurs" non rationalistes, qui ne "rentrent pas dans les livres". 

"Rentrer dans les livres", à la fois pour en comprendre le "mystère" facteur de "perte de temps", mais aussi pour en tirer la décision d'une destruction, d'une élimination pure et simple.

 

Les fidèles réels, eux, ne comprenant pas pourquoi et comment, peu à peu, leurs "écrits" sont remplacés par une "parole" nouvelle, appelant toujours plus de choix matérialistes, jusqu'à ce que la messe soit dite pour le spiritualisme, caricaturé en "folie" stérile.

Tout ceci étant soumis à la pression d'un temps décrit comme temps de transition, un "point" "crucial", expliquant aussi le "dilemme" final. En effet si le temps est resserré, de deux choses l'une : où vous admettez le nouveau temps tout de suite en abandonnant votre "enthousiasme", c'est-à-dire vos recherches "stériles" puisqu'irrationnelles ("mystérieuses"), où vous ne vous soumettez pas, et vous êtes alors rejetés du futur, "au nom" des "livres" d'André Bouguénec. 

Le débat d'opinions trouvant sa solution, en rejetant le "mystère" : incarné par celui qui "livre (terme judiciaire) en-Fin (à l'issue d'une dialectique) sa véritable identité (comme si "l'accusé" avait menti) avant de partir" (rejeté).

Nous sommes bien ici en train de lire un véritable procès contre ceux qui prennent leur temps et travaillent, André Bouguénec en premier, par les fainéants, "concluant" sur des images afin de devenir le "on" majoritaire, croyant décider..
 

Tandis que : "JE" (c'est-à-dire Arnaud Mussy) "n'en dis pas plus"...  Pour susciter l'action après cette révolution contre le "mystère" et en toute logique : à "rentrer dans les livres"... qui ne servent plus à rien pour le "salut" par le calcul.

 

Quoi qu'on y fasse, le cerveau ne peut se défaire de ses propres mots, et se trouve alors en situation de sidération. 

D'où c'est un "ami", qui va vous induire à "rentrer dans les livres", pour : les détruire. 

"Rentrer dans les livres". C'est-à-dire dans une matière, pondérable, concrète, issue d'une pure théorie masquant ce but même : d'abord détruire le passé, puis le remplacer.

C'est un dilemme entre liberté (avec rejet, mort sociale) et esclavage (avec protection et soumission), qui se joue en notre cerveau.

Arnaud Mussy a en effet toujours le dernier mot, car il est le seul à maitriser cet art de l'équivoque, lui permettant d'avoir raison en toutes circonstances, puisqu'il contrôle rationnellement, scientifiquement, la définition des mots qu'il emploie, jouant sur tous les tableaux, parlant à tous les partis neutralisés, en même temps, il ne peut jamais le réfuter. Il est "l'ami" qui "rentre dans vos livres", et parle aux "lecteurs de tous bords".

 

 

"Rentrer dans les livres"...

Le "proche avenir" n'étant forcément : que l'annonce du décès d'André Bouguénec inéluctablement proche.

Le sophiste étant celui qui sait saisir "l'occasion", de maitriser le temps opportun pour lancer son projet, en cette "période cruciale" : une croix (celle de deux langages : spiritualistes/ rationaliste, se croisant entre eux, pour créer la confusion).

La solution géométrique, sera de "rentrer dans les livres", comme quand on parle du traitement à opérer pour se dégager d'une lourdeur (répétition stérile, folle : "écrire quotidiennement"), définitivement... la renverser.

"Rentrer dans les livres" devenant la solution à la "crise", permettant alors un tri, une coupure d'avec le travail du temps.

Cherchons un enthousiasme utile, jouissif ! Le pouvoir sur la vie étant une source de jouissance particulièrement forte.

Et rejetons celui qui nous a fait "perdre notre temps", ainsi que ses acolytes ("écrivains", appelés "écrits-vains" dans un autre propos d'Arnaud Mussy :... "et oserai-je dire "écrits-vains," s'il n'est pas lu avec le coeur !!". Ce dernier terme désignant l'art de détruire les personnalités avec... courage. Ce courage amenant à devoir "assumer", comme il le dit dans le Télégramme, de faire souffrir des hommes qui ne sont plus que des chiffres (des "acteurs" - jouant le personnage de l'ami - disant qu'il faut "aller au bout des choses" "même si ça fait un peu mal"). Le  prétendu et "amical" courage du coeur est tellement proche de la cruauté, qu'une définition du mot "courage", demandé par Arnaud Mussy au Phare-ouest est: "Manifestation d'une fermeté excessive, d'une force cruelle, capable de blesser".

 

Voici donc comment quelques phare-ouestiens ont finis par "comprendre" (par pure induction/programmation) le sens de cette "amicale" équivoque : "rentrer dans les livres". Ce qui demandait du courage, puisqu'il ne fallait alors que détruire.

- Fabrice B. renia tout intérêt pour la lecture, au nom d'une "inspiration", d'une "intuition" supérieure. Ce qui de facto "prouve" un avantage sur le "coeur" de celui qui lit, l'intellectuel, à "enthousiasme" pauvre, parce que "peu efficace" dans la rapidité. Il devint vite un proche d'Arnaud Mussy dans Néo-Phare.

- Après le décès d'André Bouguénec, par des présentations de textes d'André complètement mutilés, sabrés, découpés, dénaturés au possible, résumés à mort ou schématisés, appauvris à mort, pour un travail digne d'une réunion d'entreprise.

- On eut Pascal M., résumant Couple et alchimie en 2 pages, ce qui lui fut reproché par André. Toujours le même, ne parle aujourd'hui (2025) des archives et de leurs documents, que pour en tirer des chiffres, des classements, des nombres de pages, mais jamais de leur contenu. Récemment enfin : Pascal M., détruisant ma reliure du sator

- Albert C. réduisant les archives et bibliothèque d'André, à des "reliques".

- Rentrer dans les livres fut aussi mis en application par la destruction de la bibliothèque d'André Bouguénec, méthodiquement et au nom de la "fraternité" - logique !, déchirée, divisée, puis dispersée aux quatre vents, et finalement détruite, vendue, ou oubliée, et même noyée ! Destruction initiée à l'instigation des plus proches d'Arnaud Mussy.

- Denis G. exposant le contenu de l'ouvrage L'autre Mystère de Marie sous forme de schéma, mais sans rien apporter de supplémentaire.

 

Mais les ouvrages ne sont pas les seules archives visées, puisque les propos oraux aussi ont eu droit à leur traitement, comme lorsque les cassettes de réunion furent enregistrées sur fond de jeu vidéo de guerre. En même temps ! Ces cassettes ayant forcément été numérisées après l'arrivée d'Arnaud Mussy, puisque les enregistrements courent jusqu'à 1997. Une autre façon de "rentrer", non pas ici dans les livres, mais bien dans les propos d'André Bouguénec, par une image de force et de destruction.

 

Autant d'opinions... de lecteurs : convergeant vers un centre et une raison unique : la destruction du texte des origines, au nom du texte d'origine, se retournant alors contre lui-même, donc une pure et simple révolution au sens géométrique du terme, conservant les noms de l'ancien ordre, mais en les redéfinissant pour amener peu à peu à un changement dans les mentalités, sans le moindre débat.

Mieux : tout en faisant croire en un débat, en la victoire de "on".

Tel est le sens de cette Opinions de lecteurs.

Evidemment, tous ces cas de violence contre le texte ici présentés, sont des états intermédiaires avant le rejet définitif, mais furent et sont la preuve d'un cheminement bien concret, qui aboutira à la révolte pure et dure contre la recherche, contre l'intellect, contre André Bouguénec, qui nous a "fait perdre du temps", avec son spiritualisme stérile, "mystérieux", dont on ne voit pas les "fruits" dans leur "ampleur". 

 

 

L'auto-censure de l'intelligence

Pour comprendre comment une simple lecture peut vous dégouter de vous-mêmes, il faut comprendre le procédé linguistique de cette opération dont le but est in fine de vous dégouter, "lecteurs" spiritualistes "enthousiastes", de vous-même, de vous abattre, vous faire penser : "je suis dans le mal", car je ne suis pas (du verbe "suivre") l'opinion générale, qui elle : agit, pour le nom de... Il est alors normal, comme individu isolé, qu'on me rejette, et par suite... que je me rejette moi-même du "futur", que mon "enthousiasme" finisse par me dégouter de moi-même, et qu'en conséquence, je le perde... (librement !!?)

Cette déprime concerne donc l'intelligence. Le "LECTeur" étant défini comme utilisant son intelLECT : celui qui "écrit au quotidien".

Le départ de l'intellectuel "enthousiaste" sera la première alternative (difficile et cruelle, puisqu'il y a dilemme), posée par ce dilemme en ce qui le concerne, quand les esclaves prendront l'autre part de la demande : rester mais en tirer leur nullité au regard de la "raison" maitresse, invisible, impersonnelle, plaçant quelqu'un de bien concret au "pouvoir d'en dire plus".

 

 

Ce qu'André Bouguénec répond à cette "opinion de lecteur"

André Bouguénec n'est pas, et n'a jamais été dupe, comme nous le montrerons dans quelque temps. Mais il nous a laissé libre de choisir. Car en dehors de la révélation de cette méthode linguistique, seulement audible, les coeurs vrais, étaient à même de voir ce qui se passait, uniquement en se servant de leur yeux. Autrement dit leur bon sens.

 

Quoique notre enseigneur ne nous laissait pas non plus sans aide. Tout au long de cette présence maléfique, il nous soufflait de quoi voir, nous incitant à chercher des réponses face à des propos bizarres, tordus. Forcément tordus QUAND ON PARLE A TOUS LES CAMPS A LA FOIS, à "on".

 

Juste après la réception du premier courrier d'Arnaud Mussy, daté du 03 mai 1994, concluant ("décision", disant "plus") : "La France ne peut plus attendre", autrement dit qu'elle a "perdu son temps", André Bouguénec nous disait en substance, dès le 31 mai suivant, entre autre, puisque toute la réunion ou presque traitait du temps et de ses fruits : "si vous êtes pressés pour faire quelque chose, vous deviendrez des cafardeux". C'est-à-dire des déprimés. Et personne pour relever le rapport entre ce propos insistant d'André Bouguénec, et la conclusion du courrier d'Arnaud Mussy, laissant, déjà, quelques phare-ouestiens penseurs, très certainement.

 

Plus tard, dans L'Ultime grand secret, puisque notre texte traite de l'insert d'Arnaud Mussy en cet ouvrage, pointons du doigt ce qu'André Bouguénec y "écrit" dans son "Avertissement", terme venant du latin advertere (« tourner, diriger quelque chose vers »). "Avertissement" ayant aussi pris le sens de "mise en garde", mais aussi "annoncer pour l'avenir". Le retournement d'un retournement, c'est une remise à l'endroit.

"La fin de ces Temps, annoncée, où la confusion, partout, se manifeste, devait recevoir les germes fructueux d'une formidable résurrection, et le dévoilement d'une définitive évolution totalement éclairée. C'était chose promise jadis. Heureux ceux qui, déjà, sont entrés dans une Vie qu'ils ignoraient et qui les fait naître dans une immortalité sereine et lumineuse.

Ne cherchez pas l'auteur, selon votre attention il est Présent en ces lectures, et vous ne serez plus seuls ni désemparés".

André Bouguénec

 

On voit d'entrée de jeu, que le vocabulaire de l'opinion de lecteurs est repris : "présence" "lecture", "entrer" "ne pas chercher l'auteur" (car pas "partis")... 

Etre désemparé c'est être coupé (dés-em-parer), retranché, en perdant ses moyens. Ce qui renvoie à l'action de sidération opérée par l'usage du double langage inverse, permettant de supprimer les gêneurs, par leurs propres mots et ceux de l'amitié.

"Entrer dans une vie", se mettant en opposition avec : "entrer dans les livres", dont le sens est mort, car la vie est infinie, alors que les livres peuvent être mesurés, réduits... et pour cela même détruits.

Cette "évolution définitive", qui "devait" venir mais comme "germe", nous laissant libres, puisque c'est une évolution par la "vie", irrationnelle, forcément, mais s'incarnant en nous par le langage évolutif en cette vie même (en des "enthousiastes", recevant, en langage chrétien, le Verbe incarné, tout simplement, et le Verbe, c'est la vie" St Jean.

Pas le calcul total, qui retranche dans la vie, et verrouille "l'évolution" sur un point. Ne la rend donc pas "définitive". Cette promesse interdisant formellement tout "arrêt de la parole" sur un "instant" présent, un point de non-retour.

 

La conclusion de l'ouvrage cité est encore en rapport avec cet avertissement : "Mes amis, mes enfants, maintenant je vous dis "au revoir". Oh, pas ici sur cette planète, mais dans un Ailleurs que vous aurez mérité.
Cependant, je reste Présent en vous par mon Verbe "publié" et dans votre cœur. Là, où vous ferez naître l'Amour, la Bonté et Ma Lumière, Je serai avec vous, car Ma Tendresse vous est acquise." 

Nous ne commenterons pas cette dernière citation, qui devrait d'elle-même faire sentir la vérité d'une affirmation de présence (pas à l'issue d'un raisonnement), reconnue par un travail ("mérité"), donc pas un arrêt de l'évolution, qui ne détruit pas le sens des mots, tirés des livres.