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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Premier courrier d'Arnaud Mussy, et premières préventions d'André à son sujet - Arnaud Mussy

Date : 1994-05-03

"A toutes choses il y a un commencement". Tiré d'une conversation privée avec André Bouguénec

 

 

 

***

 

 

1er Courrier d'Arnaud Mussy

 

Buenos Aires, le 03 Mai 1994

Cher Monsieur,

Le 30 Juin dernier, bien que plongée dans un océan de livres, ma main (ce jour-là) inspirée s'est posée sur Couple et Alchimie.

Quand les autres livres effleurent le sujet sans toucher le coeur, votre ouvrage, après plusieurs lectures, à l'avantage de gratter intelligemment là où ça "nous-dément-je".

Aujourd'hui, cela fait X [chiffre romain] mois que ce petit jeu continue pour le plus grand plaisir du coeur et de la tête.

Je ne sais pas si cette dernière n'est qu'un support à cheveux ; Quoi qu'il en soit, votre alchimie est une "sacré compost" pour qui "voeux" faire germer la pensée et l'intelligence du coeur.

En attendant, mille Merci Monsieur le porteur de signes, de soulager notre mal par la magie des mots, et nous rendre chaque jour ainsi, un peu moins BETE.

Arnaud Mussy

 

PS : Comme vous pouvez le constater à l'en-tête de la lettre, je réside actuellement à Buenos Aires.

Le 3 juin prochain, je compte retourner 3 semaines à Paris afin de me ressourcer un peu.

Comme cela fait un an que je suis plongé dans Couple et Alchimie et qu'il faut aller jusqu'au bout de la vraie motivation ; rien ne me ferait plus plaisir que de vous rencontrer, ne serait-ce qu'un instant.

Venir à Nantes ne serait pour moi qu'une formalité. Mais plutôt ravaler ce désir que de vous importuner !!

Si vous le voulez, vous pouvez m'écrire à l'adresse suivante :

Arnaud Mussy
20, rue Alphonse de Neuville
75017 PARIS

Tél : (1) 42 67 45 43

 

PPS : Avez-vous remarquer la dernière campagne du Ministère de l'Intérieur pour le compte de l'aménagement du territoire ?

Des anges "altérés" [et/ou "attérés" *] qui se retrouvent pour symboliser la France du futur et le slogan suivant :

La France ne peut plus attendre !

 

* Se reporter à la partie plus bas : A propos du "PPS"

 

 

Original

 

 

 

 Enveloppe recto

 

Enveloppe verso

 

 

 

 


Nos commentaires

 

 

 

A propos de la disparition de la cassette G64

Le boitier numéroté G64 B de la réunion du 15 avril 1994, ne contient pas de cassette. Elle est muette.

Une note a même été ajoutée sur le boitier : "rien dans la boite", sans doute par une des personnes en charge de la gestion des enregistrements des propos tenus en réunions et leur duplication pour redistribution. Encore plus étonnant : on n'y trouve pas non plus le résumé écrit par Pascal M., qui rédigeait précisément le contenu de chaque réunion, ce sans exception.

Qui a écrit "rien dans la boite" ? Pas Pascal M., qui a écrit l'autre libellé placé sur le carton protégeant la cassette, ce qui permet de comparer facilement les écritures. Nous avons aussi comparé ce mot avec l'écriture d'Arnaud Mussy, mais elle ne semble pas correspondre non plus. La lettre "t" notamment est très différente, quoi que son écriture soit elle aussi nerveuse et penchée vers la droite.

Or cette bizarrerie en accompagne une autre : cette cassette précède celle où Arnaud Mussy apparait, et dont on mentionne le courrier, soit la G66.

Son premier courrier datant du 03 mai, date postérieure à la date de cette réunion, il n'est pas question de penser qu'on a pu parler d'Arnaud Mussy alors qu'il était alors sans doute inconnu. On ne peut donc supposer la suppression volontaire d'un propos gênant.

Par contre on peut voir du code là-dessous, suggérant le "silence" du Phare-ouest, avant son arrivée. 

Evidemment cette perte aurait été dirigée pour en former l'idée.

Arnaud Mussy ou même un de ses disciples l'aurait simplement subtilisée dans l'intention de préparer cette "induction", qu'un nouveau temps va maintenant commencer : un temps pour une parole nouvelle. Joli "signe" artificiellement fabriqué, qui serait en totale concordance avec cette systématique introduction d'Arnaud Mussy en tous ses propos :
- prétendre au silence de tout le passé,  puis le réduire à un point.
- démarrer alors le procès de deux temps suivant ce silence - deux temps pour deux choix : ceux qui vont vouloir rester fidèle à la parole "disparaissant", et ceux qui vont en déduire qu'une nouveauté, doit en être tirée, un nouveau "langage", lequel leur donneront aussi un droit à la parole dans le nouveau système (après le "sas"), mesuré sur notre situation vis-à-vis de ce point.

 

 

 

 

Quelques notes concernant ce courrier

L'introduction d'abord, comme toujours, décrit un temps "limite", un point avant quelque chose (comme nous venons justement de le présenter ci-dessus), puisque c'est à une date bien précise, informée, que Couple et alchimie est trouvée dans un "océan de livres" (un indéfini, désinformé), par le "bras" correctement dirigé d'Arnaud Mussy. 

De ce couperet, va naitre par rapport à lui, un nouveau temps.

- Un temps de répétition stérile, donc de RETARD, pour égoïsme et amenant un jugement en "folie", mais aussi contre une intelligence qui devient alors sujette à suspicion : "Quand les autres livres effleurent le sujet sans toucher le coeur, votre ouvrage, après plusieurs lectures, à l'avantage de gratter intelligemment là où ça "nous-dément-je".]

- Un temps de calcul pour un futur : "Aujourd'hui, cela fait X [chiffre romain] mois que ce petit jeu continue pour le plus grand plaisir du coeur et de la tête".... avant de dire : " La France ne peut plus attendre".

D'où : Mort (sociale ?) aux retardataires, en "compost". Mais en leur nom même ! Grâce à tout un jeu d'équivoques identiques à celle-là, ou comme le diras André à propos de ce courrier, de "croisement de significations".

 

André commence aussi se réunion en répondant par l'annonce d'un nouveau temps, en indiquant une autre date : le 21 mai. Etonnant puisque la réunion, sauf erreur mentionnée sur le carton de la cassette, fut tenue le 20 mai. Comme si là encore cette réunion devait servir de point de départ pour autre chose, et une demande de traitement temporel concernant le sujet de "L'Immaculée conception", que le nouvel arrivant va tenter de tordre.

 

 

 

A propos du "PPS"

* sur l'original écrit, le double t du mot entre guillemets, n'est pas net, mais la barre des "t" d'Arnaud Mussy, trouvée sur d'autres écrits, démarre très exactement sur la ligne (ex. sur le recto de l'enveloppe avec le mot "attention"), alors qu'ici, la barre du "t" pars un peu avant la ligne verticale, ce qui met le doute. A-t-il voulu écrire "attéré" ou "altéré" ? Evidemment le sens ne serait pas le même, mais les deux sens peuvent se comprendre comme suit :

Les anges "attérés" seraient punis et auraient peur. Mais alors, pourquoi mettre ce mot entre guillemets, puisque son sens en serait alors univoque. Et tous les propos d'Arnaud Mussy sont équivoques. 

"Anges altérés" avec "altéré" entre guillemets aurait finalement plus de sens au regard de ses autres propos, comme signifiant : "altérés" en apparence, entre guillemets, mais complets en réalité. Ces deux "anges", le désigneraient, parlant à la fois pour lui-même, Arnaud Mussy préparant son "futur", et ventriloquant en même temps : André Bouguénec, "assimilé". Ils ne seraient donc "autres", qu'en apparence, et les guillemets seraient alors compréhensibles comme s'ils désignaient un terme ayant un sens ironique.

Quelques années plus tard, Arnaud Mussy se dira comme "possédé" par l'âme d'André Bouguénec, lui faisant (après son décès !!!) réécrire un nouveau Testament, et ainsi en faire son successeur depuis une voix d'outre-tombe, qui n'est rien d'autre qu'une pure narration.

Mais André répondra sur un propos concernant le "non temps", disant qu'il ne lui faut pas un "successeur"... inventant un langage nouveau, mais tout au contraire : un archiviste... récoltant le langage ancien. Mais entre les deux propos, l'histoire est encore longue.

 

 

 

 

20 mai 1994 : Commentaires d'André Bouguénec

Cassette G66 et G67 A

Enregistrement complet* de la réunion en laquelle le nom d'Arnaud Mussy est entendu pour la première fois

* Nous avons cependant coupé tant que faire se peut, pour supprimer les prénoms audibles.

* La cassette G66 contient deux réunions. Celle du 20 mai et celle du 25 mai 1994, mais la coupure n'est pas perceptible. Il n'est donc pas possible de savoir avec précision, quels sont les propos tenus le jour de la première mention du nom d'Arnaud Mussy.

Certains passages ne nous parurent pas intéressants pour ce propos, mais nous ne prétendons pas avoir la science infuse, et sans doute des choses nous manqueront, ainsi ils resteront audibles et exploitables par qui voudra.

 

Nous avons aussi séparés les passages plus pertinents.

  

 

 

 

André pose les concepts généraux

On peut dire que cette réunion est une introduction générale en même temps qu'une mise en évidence des grands principes encadrant le projet d'Arnaud Mussy.

 

Tous les fondements philosophiques de ce projet de prise de pouvoir pour une inversion de notre enseignement, de spiritualiste qu'il était, en matérialisme pur, sont présentés ici par André Bouguénec, qui commencera bizarrement par une indication de date de lecture de ce premier Courrier.

"Date", permettant de montrer en quoi la vitesse et les "dates" comme critères d'arbitrage, seront une des clés de compréhension de ce projet, dont le promoteur commence en nous disant ce jour : "La France ne peut plus attendre", et finira par nous dire, dans un Courrier présentant la date (anniversaire) du "16 décembre", comme clé ultime de "l'accomplissement d'André Bouguénec" qui "vient du non temps", quand Arnaud Mussy en "reviens"... amenant à comprendre la supériorité en vitesse, de ce dernier "accomplissement". Et pourquoi revient-il ? Pour remplacer le Testament incluant tous les propos d'André, émis sur un temps long, par un Testament de la vitesse... écrit par Arnaud Mussy.

Vitesse de la parole assurant un "droit" dans sa nouvelle société, alors que les "lents", "perdant leur temps", seront voués au rejet. Donc André Bouguénec en premier.

Le 16 décembre est traditionnellement une date clé de révolution, celle des Saturnales, ce qui n'est pas un hasard.

Cette révocation de Testament pour sa nouvelle rédaction, étant présentée comme une transmission d'âme à âme, entre André Bouguénec et Arnaud Mussy, qui ainsi dévore littéralement André Bouguénec, afin de prendre le pouvoir en son nom.

La "date" devenant le témoin, le critère "scientifique" de ce petit tour de passe-passe verbal, prouvé par le signe du contrôle de la vitesse (puisque tous les événements clés de l'accomplissement d'Arnaud Mussy arrivent toujours à la bonne date).

 

Mais revenons à ce Courrier-ci, de l'année 1994, et à la date de sa lecture. André Bouguénec démarrant la réunion par : "L'Immaculée conception est datée : le 21 mai". Ironie puisque précisément "l'immaculée conception" ne peut avoir de date, étant immaculée, elle est indestructible, hors d'atteinte de toute modification pour la tordre.

Autre bizarrerie, déjà mentionnée : la date de réunion est le 20 mai, et non le 21. Nous en avons aussi expliqué le sens possible.

Après cette étrange annonce André dit qu'à partir de 2001 il y aura une épuration au Phare-ouest, une épuration passive et physique. A cause de la peur. Puis il parle des gens de pouvoir.

 

André traitera justement dans cette réunion, de ces "forts", face à qui certains seront "choqués", "révoltés". Mais aussi des tièdes, ne cherchant pas à comprendre et encore moins à s'opposer aux projets de "loups pour l'homme".

Dans une réunion ultérieure, André nous reparlera d'un autre loup : celui qui est mis en scène dans l'Evangile, entrant dans la bergerie pour y voler les naïves brebis.

En cette discussion, Albert C. demande si, au moment du "sas", les "gens de bien" seront touchés par la terreur des "forts". André répond que la plupart ne font rien. Ce sont les gens de bien agissant qui seront sauvés. 

Ce sont ceux donc qui auront un projet, forcément choqués des propos d'Arnaud Mussy proposant un "futur" ("La France ne peut plus attendre" ce "futur"), puisqu'eux-mêmes auront un projet pour ce même futur, mais conduit en symbiose avec leur propre évolution, ceci répondant à l'enseignement que nous suivions. Celle-là même qu'Arnaud Mussy s'évertuera à présenter comme étant à exclure (car faisant perdre du temps) à l'issue du sas (les "lents" seront égoïstes, isolés, minoritaires mathématiquement, sans "amour"), pour ne conserver que les imbéciles, se croyant "l'élite" "forte", regroupée en meute de loups (majoritaire mathématiquement), parlant "simple", mais avec force (les deux étant liés, comme l'expression "raison du plus fort" le montre parfaitement, leur "amour" n'étant qu'un mot, leur permettant de se poser comme plus nombreux que les autres - car qui pourrait ne pas avoir "d'amour" ?).

Ces travailleurs, quêteurs réels, devront donc forcément s'interroger sur les propos du cancrelat. Ce n'est pas une question de mérite, mais une simple réaction automatique, comme besoin d'analyser les propos d'Arnaud Mussy, proposant un autre "futur", et donc aussi ceux d'André Bouguénec face à ce projet. Il y aura forcément un problème et un hiatus entre eux et Arnaud Mussy. 

Si deux personnes cherchent à mettre en place quelque chose pour le futur, elles vont bien devoir débattre entre elles. C'est inévitable.

Elles finiront forcément par se dire que les propos d'Arnaud Mussy, pourraient mener "aussi" à autre chose (car "croisement de significations"). On pourrait penser qu'Arnaud Mussy dit une chose, mais aussi... une chose contraire à cette même chose, détruisant ainsi notre sens logique, et bloquant notre cerveau, de sorte qu'on ne puisse jamais y rétorquer. 

Exemple : "je suis fidèle à André Bouguénec", mais en creusant on pourrait aussi entendre le "contraire", comme en ce courrier où le livre Couple et Alchimie, "dément-je" la TETE.

Dès lors doit venir une autre question : "pourquoi ?" Et là on commence à chercher, et on trouve que toutes ces équivoques suivent un fil très logique, et systématiquement le même, partout.

 

Et pour conclure sur le fil de cette réponse d'André, ce seront eux les véritables "héros" évoqués, preuve enregistrée à l'appui. Ceux qui "prendront leur temps" "pour comprendre" (cf. propos sur le "non temps" déjà évoqué).

 

rendu ici

 

Un croisement de signification

Alors ces formules exprimées durant la réunion "Croisement de signification" (directement à propos d'Arnaud Mussy) et plus loin : "le français est un code artificiel", sont à relier.

Exemple dans la formule : "La France ne peut plus attendre".

Il ne fallait tout de même pas être grand clair pour saisir le hiatus suggéré avec évidence par André en fin de réunion, entre l'étau de la pression de la vitesse, provoquant une déprime à venir, et la "France (qui) ne peut plus attendre" d'Arnaud Mussy.

André Bouguénec parle, en cette réunion, du phénomène de la pression, démarrant avec ce slogan équivoque comme le reste : "La France ne peut plus attendre". Il a vu que ce "slogan" au langage amical croisait en effet "une autre signification", celle de la loi du plus fort, en termes de vitesse.

"La France" c'est ce qui représente le "peuple" français, divisé en deux : ceux qui attendent, et les autres, qui seront sauvés.

Qui est lent ne sera pas du voyage, après ce "test". Qui dit "test", dit jugement, décision, chef. Ce "slogan" n'est-il pas évoqué dans un contexte général lié à la politique ?

L'appel des "hommes de main" commençant par cette infusion discrète, ces "virgules" ("petites verges" dira André), comme cette image d'espace préparant un classement (une division par "régions") géométrique, tels que "aménagement du territoire", "pour le compte du ministère". 

La loi c'est ce qui doit être exécuté sur-le-champ. Plus on avance en demande de rapidité, plus on rentre dans un processus légal, matérialisé sur des espaces bien matériels.

Plus loin, en toute fin de réunion, le propos aura tourné sur le temps et la pression du temps profane justement. Sans doute André a-t-il provoqué ce changement de thématique. On ne peut le savoir car une coupure précède justement ce nouveau sujet.

En tous cas André répond alors à une question et engage la discussion sur la pression du temps dans le cadre des impératifs de la vie profane. 

Il emploie l'expression, pour critiquer l'empressement, l'impatience ou la peur de ne pas "arriver" : "Etre pris dans un étau", c'est être dans un dilemme, soumis à une pression mécanique.

Sachant que nous avons l'infini devant nous, nous ne devrions pas avoir "peur" de "manquer" de temps avant d'être jugés par la société !

Or le temps peut être traité géométriquement, c'est-à-dire se restreindre, se tordre mentalement pour créer une angoisse, celle de la mort vue comme proche, amenant l'idée "nous n'aurons pas le temps". Comme au terme de ce procès. Alors abandonnons tout, et en premier lieu nous-même, "pour" "LA FRANCE". En d'autres termes, obéissons. Mais à quoi ? Ou plutôt à qui ? Car il faut bien que quelqu'un décide ensuite de ce que nous ferons de ce "futur". Forcément, une nouvelle politique.

André parle alors des gens de bonne volonté, qui sous pression, deviendront des cafardeux, et ce dans un sujet en rapport avec la mort. Ce seront les couillons qui se feront avoir. L'étymologie de ce terme renvoie à "faible", "homme mou", sans énergie, "balourd".

FETAL veut dire : par le temps. Car la signification nouvelle est une langue mathématique cachée et véhiculée dans les propos usant des mots naturels. Langue pythagoricienne, qui veut tout contrôler y compris l'homme, par les chiffres, et place les mathématiciens parmi les plus haut gradés de son "ordre" politique.

 

Autrement dit André avait déjà bien compris à qui nous avions affaire, dès son premier courrier, et nous mettait déjà en garde sur notre "CAFARD" (déprime) prochain. 

 

 

Le pythagorisme comme fondement du système d'Arnaud Mussy

Pythagore est à l'origine des 4 éléments. Il a pensé l'idée de "temps" opportun (donc contrôlé en termes de vitesse) et chiffré, pour animer l'homme, sur la mesure de l'animation des astres, de leurs mouvements.

L'astrologie est bien basée sur les 4 éléments (chaque planète à son élément). Le mouvement des planètes est en lien avec le temps opportun. C'est le mouvement des forces de l'univers qui devient le "critère" de l'accomplissement d'André Bouguénec, décidé par une entité maitrisant elle-même ce temps, "tous les 16 décembre", nous dit-il en son Courrier de 2006.

La science moderne est redevenue pythagoricienne, postulant que tout est chiffre dans l'univers, et que le chiffre même est plus fort que toute observation tirée directement des sens. 

Le pythagorisme, c'est le contraire du bon sens. Et c'est de cette idée qu'est tirée "l'accomplissement - de l'âme - d'André Bouguénec, un 16 décembre.

Ce jour est d'ailleurs un jour de révolution - telle celle des planètes, fêtées dans l'événements des Saturnales, dont nous reparlerons, et qui fut un modèle de notre "Révolution française", tirant elle-même analogie de la révolution des planètes.

Or les "4 éléments", c'est la matière.

 

 

 

 

Commentaires et analyses suivant le fil de la réunion (jusqu'à la première mention du nom d'Arnaud Mussy)

Cassettes G66 B et G67 A, du 20 Mai 1994

Source

 

Les 4 éléments de la géométrisation de l'âme

- 15 s. : L'Immaculée conception est datée : le 21 mai, le mois de Marie. Paradoxe, car l'Immaculée conception ne peut changer, elle est parfaite dans sa conception, seul l'homme évolue dans sa compréhension de ce concept, par le temps, donc des dates, des périodes, des grades. Evoluant ou involuant, puisque le temps peut aller dans les deux sens.

Pour Dieu Son "concept" reste précisément le même, quels que soient les tentatives de la polluer ou de la dégrader. Dégrader la conception, c'est créer de façon erronée, dans un contexte faussé, inadapté à la réalité.

Dater ce propos (ce qu'André ne fait jamais), dès le début, indique que la notion de date est à considérer, et donc de premier point d'un programme. Plus loin il nous parlera du temps, comme matrice d'une évolution ou d'une dégradation. En ce sens le temps est créateur, mais pour quelle "conception" ?

Une création à partir d'un point de départ ordonné dans le temps, c'est une géométrie....

On peut ajouter qu'André dit alors à Mireille D. (image de Marie), : ben écoute "on" parle de toi. "On" c'est l'opinion.

Puis "Dieu a mené sa publicité à travers..." bizarrement il ne s'agit pas ici de celle qui sera évoquée plus loin, et envoyée par Arnaud Mussy, publicitaire de métier, mais d'une autre. Cependant dire "Dieu a mené sa publicité", durant la même réunion, alors qu'Arnaud Mussy s'est présenté comme professionnel de la chose, peut rester étonnant. Cette première "publicité" mentionnée est évoquée avec le nom d'un journaliste du Point, Christian Makarian, qui quelques années plus tard, publiera d'ailleurs un ouvrage sur Marie. "A travers", comme si cette géométrie ("mener" = qui est entrainé par un mouvement moteur / Faire passer à un autre moment - par la force ou pas - dans temps ou dans un déroulement temporel / accompagner quelqu'un en le dirigeant) passait par un auteur transparent. 

A "acheter", "pour servir plus tard de référence, pour l'époque". Ce qui suggère l'intérêt pour la date. Et l'intérêt qu'il y a à s'intéresser à la publicité d'un autre, celle d'Arnaud Mussy.

André semble justement chercher le nom de ce premier "publicitaire" et prononce un terme proche phonétiquement de "Armand" : "un nom d'arm, d'Arménie", dit-il, ce qui ressemble étonnamment au prénom d'abord faussement attribué à Arnaud Mussy : "Armand" (se reporter à la photo du verso de l'enveloppe pour y trouver la note d'André) !  (écouter). 

Et puisque nous sommes dans la phonétique, le prolongement se fait naturellement vers le mot "arme" : une mécanique (toujours shématisable par la géométrie), destinée à tuer, et traduisant par l'anglais le mot "bras" (bras justement, d'Arnaud Mussy, "trouvant" Couple et Alchimie). Et les mots peuvent être une arme, pouvant tuer l'âme, la rendre esclave.

L'emploi du mot "campagne" pour la publicité à "remarquer", n'est-il pas aussi la marque d'un contexte de guerre ?

Celui qui "mène sa" (campagne) de publicité, c'est donc bien Arnaud Mussy, qui nous invite bien à "remarquer" cette campagne, quand André Bouguénec nous parle de "majuscules" à "remarquer" également. Majuscules remarquables dont il reparlera dans son "courrier à gARgANtUA". Une re-marque, c'est une double marque, une double chose permettant de "distinguer" quelqu'un. 

Celui qui se distingue en temps de guerre, c'est celui qui porte des titres, des signes, proportionnellement au "nombre" de ses victimes. 

 

Pour faire transition avec la suite, précisons que la publicité évoquée par Arnaud Mussy, vendait un certain "aménagement du territoire", mais à visée politique : "pour le compte du Ministère..."

Territoire : "Etendue de terre bornée car considérée selon sa particularité et sur laquelle s'exerce une autorité" (définition personnelle). L'autorité c'est le "centre du territoire", là où l'on fait les "comptes", les calculs pour la gouvernance, par une géométrie.

 

- 4' : A partir d'ici, André commence à traiter des 4 éléments, de façon... géométrique (demande de traduction des "principes", pour commencer). 4 éléments qu'il associera plus loin à Arnaud Mussy, dans le passage présenté dans le premier commentaire, par le mot "FETAL", évoquant une naissance (une "conception") par ces 4 éléments.

Or, ceux-ci furent utilisé par Platon, comme fondement (pythagoricien), de son système des idées, traduisible en formes géométriques, vues comme principes des réalités concrètes, de la conception, et desquelles il parti, pour en faire les "principes" de sa cité, la République - un certain "territoire", donc (res publica, étant de même racine que "publicité", forgeant "on", l'opinion, qui "parle de"...). Autrement dit tout ce propos sur les 4 éléments est en rapport avec la naissance, géométrique, d'Arnaud Mussy.

  

Ce sont "4 principes" dit André, c'en est la "traduction" ("ce à partir de quoi il faut commencer"). Nous sommes bien dans une description géométrique. Ce sont les causes matérielles des causes matérielles, mais eux-mêmes permettent de déduire des principes encore plus antérieurs : la géométrie pure, à la source de tout. C'est cette même géométrie qui servira de modèle à la cité platonicienne. L'homme y étant lui-même mesuré.

Qu'est-ce que la géométrie ? C'est le langage des démonstrations simples, claires, allant vite. Et évinçant tout temps long de recherche des "mystères".

Ensuite, ajoute André, il faut encore traduire ces principes eux-mêmes. Ce qui en confirme le sens géométrique, demandant à une traduction d'être elle-même traduite en termes de plus en plus simples, comme on le ferait pour un langage géométrique.

 

- 4'45 : André prend prétexte d'une question, pour dire que ces principes ont "plusieurs étages de lecture". Confirmé par leur caractère abstrait, amenant l'indication de leur potentiel pouvoir équivoque.  Et juste à la suite : "il y a quelque chose d'inéluctable", "les trois matières". Inéluctable comme une loi, forcément invincible, car procédant d'une démonstration universelle, qui dépasse l'homme.

Cette forme est omniprésente, comme "matière". Même si sa densité varie. Ce qui amène l'idée que la "traduction" de ces "étages" peut amener à des confusions sur la mise en application concrète de ces formes dans le monde des hommes, notamment lorsqu'elles sont employées par quelqu'un, surtout si elles sont équivoques. Quelle "valence" (valeur = chiffre), cette "inéluctabilité" va-t-elle représenter ? Que vont donc représenter ces "principes" abstraits comme type de "matérialité" ?

La "République" de Platon en est un exemple : une utopie.

 

- 5' : L'amour est le "feu", c'est le quatrième élément. Il est aussi l'élément de l'épreuve, de la purification (donc du test et du jugement, de l'épuration, du retrait, du choix, etc.), pour mener à l'amour. Mais puisque ces termes sont équivoques, la question devient : "amour" de quoi ? De quelle "valence" de matière" (ce qui renvoie, en recoupement, à la parabole de la "marchande d'amour"), celle de la vitesse ?

"La France ne peut plus attendre"...

 

André fait alors référence à l'acrostiche INRI : "c'est par le feu (de la nature) que l'homme se renouvelle".

La nature, c'est la physique et ses lois, qui amènent aussi les esprits matérialistes, dit "forts", à rationaliser les choses, pour, après épuration (rejet des parties inutiles), trancher par le calcul.

"Par l'amour la nature de l'homme se renouvelle".

Ce qu'Arnaud Mussy appelle, par le critère de la vitesse, c'est d'ailleurs "La France du futur".

 

- 5'48 : "Partout l'amour est libre".

 

- 6'20 : Ici André relie les 4 éléments aux 3 règnes, c'est-à-dire le minéral, le végétal et l'animal. Ceux-ci ne pouvant être que si les 4 éléments existent. On reste dans la géométrie. Puis il parle de la vie, le minéral étant forcément inclus dans ce rapport, même s'il n'est pas nommé.

La "terre", au sens scientifique, ressortant du minéral, tiré de la "mine".

Et le minéral, c'est ce qui se reproduit à l'identique, ne permet aucune création, sinon une extension de lui-même, une multiplication sans qualité.

Plus tard,  André dira d'Arnaud Mussy et de sa compagne, qu'ils sont des "pépites d'argentine".

 

- 7'12 : Mieux : juste après, André prend l'exemple floral, et emploie le mot "attraction".

 

- 8'57 : Avant de revenir sur le FETAL.

 

 

Première évocation du nom Arnaud Mussy

- 9'13 :

[Evocation des anges de la publicité, puis]

Maud M : Oui, d'ailleurs, tu as vu André, la dernière publicité, elle est très symbolique, sur "améliorer votre ville", je sais pas si tu l'as vue.
? : Sur les anges ?
Mireille D : Tu sais, l'aménagement du territoire
André : Ah oui, ah bin il en parle le gars de Buenos Aires.
Mireille D. : "Oui, Armand* Mussy il t'en parlait [le gars d'Argentine]"
* : A ce moment, son prénom n'avait pas été lu correctement.
André : Oui il en parle oui.
Puis tout de suite après : "Oui, vous remarquerez que j'ai mis FETAL en majuscule. Pourquoi ? Parce que vous avez l'initiale, de l'eau, de la terre, du feu et de l'air.
[après un bref silence, comme pour demander l'attention]
C'est ce qui, cette façon si vous voulez d'expliquer les choses à plusieurs étapes, crescendo, passionne inéluctablement d'ailleurs, ça a été dans la plupart des lettres que j'ai reçues des lecteurs, c'est justement cette vision nouvelle du Verbe à travers les mots, des images que les mots contiennent, et ce n'est plus du tout, contrairement à ce qu'on peut penser, une lecture pénible, mais une lecture amusante, comme quelqu'un qui fait des mots croisés, bin là il croise les mots avec une autre signification, par les clefs sémantiques, étymologiques, cabale, etc." [puis nouveau silence]

 

Le propos portera à nouveau sur cette publicité à partir de la minute 50 environ (voir plus bas)

 

Expliquer les choses à plusieurs étapes, c'est la pédagogie, qui va fonctionner comme une loi rendant passif, subissant une logique mathématique : "passionne inéluctablement". Sa "lecture" [choisi ce qu'il veut] n'est plus une lecture pénible, contrairement à ce qu'on pourrait penser.

"Contrairement"... pourquoi ?

Source

 

Expliquer "crescendo", c'est expliquer géométriquement, par des "images" (des formes), plaisantes, c'est-à-dire pédagogiquement, puisque normalement (!!!) ces images ne devraient pas plaire (car ce serait alors une "lecture pénible", comme on "pourrait le penser" - point capital). Comme nous le disions, l'équivoque permet de faire passer des projets ("futur"), qui ne seraient jamais acceptés sans ce procédé.

La géométrie de Platon se voulait également pédagogique, progressive, présentée en premier lieu, comme à des enfants, à travers des formes intermédiaires (expliquées "crescendo"), mais qui "mènera" "inéluctablement" à une conclusion dé-finitive, comme programmée dans son développement (sa "conception"). Toutefois, il est possible d'accélérer les choses, par le recours à des... questions. 

Ainsi sa parole qui va le faire naitre lui-même. Pour une "vision" nouvelle (induite par les questions), imperceptiblement. La fin étant incluse dans le propos équivoque, à la façon d'un système complet, mais encore invisible. Il ne permet à ce moment, que de préparer les esprits à ce "futur".

Ce qui sera issu de ce FETAL (que nous devons "remarquer", dit André, c'est-à-dire marquer deux fois en notre mémoire), c'est un avenir (déjà) certain.

 

 

 

Extraits, notes et remarques, tirés la seconde partie de la réunion (après la mention du nom d'Arnaud Mussy)

 

 

La création d'une nouvelle langue codée

Source (les références temporelles sont prises sur ce fichier)

 

"Il croise les significations avec les mots"... "c'est justement cette vision nouvelle du Verbe à travers les mots".

Comprenons bien : ce n'est pas le réel qui est vu par le Verbe, mais le langage qui est "vu", par de nouveaux mots. Les mots sont donc porteurs d'une vision abstraite, cérébrale.


Ces 4 éléments se placent par rapport à l'âme.

1'21 : "Cela vous force à vous appensantir sur la signification de la phrase". Pour comprendre le sens de l'équivoque, du "croisement des significations".

Le détail qui permet de comprendre le second sens : c'est "la virgule", le petit signe qui une fois placé, même en notre esprit, change tout le sens de la phrase, pour créer autre chose ("petite verge"). Cette "virgule" était placée sur l'original, c'est-à-dire la pensée non équivoque. Retrouver cette virgule, c'est retrouver le sens de la vraie signification de la phrase.

Elle "féconde la phrase" : "ce qui vient de se passer et ce qui va arriver" (c'est le temps). La véritable signification est donc un programme, pour une naissance.

3'05 : André lit un texte, puis en tire ce qui l'intéresse : un problème de "sélection" (sélection par les mathématiques, tout comme dans la secte de Pythagore). Elle se fera à partir de 2001.


4' : L'Eden attendu sera d'abord une "paix", qui sera donné aux élus, aux sélectionnés. Il y aura beaucoup de travail à faire mais dans la joie ;

Il y aura une facture à payer. Elle sera double : à la fois régénération et pénalité plus ou moins grande et hiérarchisée selon les valeurs des individus. Certains ressentiront au contraire un épanouissement extraordinaire.

5'10 : comment se manifestera cette pénalité ?

André : "Par la peur, la peur".

André dit être dans le sas, actuellement, ce qui rallonge le temps de terreur (de 3 jours à trois mois à 21 ans : c'est la majorité). Vous êtes dans ce sas, pour ne pas qu'il soit trop brutal.

André parle alors de la brutalité du passage quand il se produit sur le court terme (le "non temps" d'Arnaud Mussy ! : son sas sera, nous dira André : "sans temps"). Brutalité en lien avec la peur, forcément.

André s'oppose en tant qu'être, à cette brutalité. Parce qu'il est "dans le sas". Pour cela a été donné 21 ans (c'est lui le kathékon : qui retarde la fin des temps) : la majorité.

"Vous êtes déjà dans ce sas progressivement, pour qu'il ne soit pas trop brutal" (ici, André ne parle donc pas du même sas, qui en 21 ans, ne sera pas, lui, brutal). A ce moment il parle donc bien d'un autre sas, un sas "brutal".)

5'50 : "Alors, actuellement, l'ivraie du bon grain est en train de se séparer. L'ivraie on la voit (sauf si on est désinformé par les discours équivoques).

D'où la géométrie inverse, des esprits fins, mais qu'on ne voit pas, qui se "réveillent", par un jeu simplement dialectique : "mais justement parce qu'il y a de l'ivraie il y a du bon grain qui se réveille". C'est la forme contradictoire logique d'une analogie inversée et paradoxale : la masse, lourde, permet le réveil de la finesse. "Et là on voit les héros de la fin des temps". Donc de l'anti-vitesse.

"Croyants ou pas, ce sont des humanistes qui essaient de se débrouiller avec ce qu'ils ont, malgré les pouvoirs, des autres".

"Le mot "sas" d'ailleurs vient de "fil de soie". Parce que on faisait des tamis jadis, avec des fils de soie, pour conserver les choses, la poussière s'en allait, et on gardait, on sélectionnait ce qui ne passait pas par les petits trous de cette trame. C'est une trame le sas. C'est une trame de la MATER. Alors tout ce qui est bon va rester. Tout ce qui est mauvais alors... nettoyé".

7'34 : "Etant donné que je participe de cette humanité... je suis dans le sas, et c'est pour ça que c'est prolongé pour 21 ans.

Quand je vous ai dit depuis longtemps que grâce aux élus, mais les élus, vous êtes élus parce que je suis là, eh bien la ville sera sauvée (réponse directe à la conclusion politique et sociale d'Arnaud Mussy : "La France ne peut plus attendre"). Tout au moins le passage sera amoindri.

Mais il faut néanmoins que tous les salauds, avant de crever même, payent cette facture d'apeurement, d'incapacité totale, tous les ambitieux deviendront des êtres choqués par ce qui va se passer.

Il y aura de la panique. C'est bien leur tour."

Albert C : Même les êtres de bonne volonté seront concernés ?

"Deux seront dans un champ, l'un sera enlevé, l'autre restera. Bon.

Albert C : Même les gens de bien.

"Mais oui, mais ce que tu appelles les gens de bien, les gens de bien inoffensifs, ils servent à rien, ils foutent rien.

Albert C : je parle des actifs de bien;

En principe ce sont les êtres avec capacités évolutives, qui seront régénérés etc. complétés et autre. Voilà, 2001.

 

11' : "en même temps cette zone sidérale est une zone biologique, qui n'admet pas le mal. C'est un énorme vaccin.

...

11'50 : les célestes seront des sauveurs, et seront les premiers à témoigner qu'ils viennent sous les ordres divins.

 

On peut noter l'emploi du mot "témoin" qui renvoie, par le mot test, à "testament", texte qui témoigne d'un "passage", pour un tri. Cette notion est très importante, puisqu'Arnaud Mussy voudra précisément s'arroger une réécriture du "Testament" d'André, en remplaçant tout son spiritualisme (temps long et chrétien) par du matérialisme (temps court et athée), tout en cannibalisant son nom.

 

Pascal M : parle d'une "religion" future

12'50 : "Le mot "religion" ne convient pas, là. C'est pas une religion. Ce sera un état d'esprit, ce sera une politique humaniste, ce sera une société... son nom signifie en même temps "Moon" et "arké", qui a donné Monarque.

Mon arque : l'avenir c'est une monarchie. Une monarchie commandée par un roi et une reine. Mais qui savent régir leur royaume, tout simplement. C'est pour ça que le tarot montre un pape et une papesse, qui veut dire que c'est le couple royal qui est religieux, un empereur et une impératrice qui veut dire qu'ils sont des politiciens, c'est-à-dire des gestionnaires de leur royaume. Voilà les 4 éléments qui en forment en réalité qu'un couple.

C'est la vraie monarchie.

- Automatiquement, en 2001, y aura-t-il un Gouvernement mondial qui se mettra en place ?

Oui, mais cela prendra un certain temps quand même.

Considérez que la fin des Poissons arrive sur le Verseau, avec tout ce qui est établi pour être utile. Les ondes hertziennes, c'est-à-dire télévision, téléphone, radio, communication immédiate partout sur toute la planète. Ça c'est important. Il suffit que les postes émetteurs soient gérés par des gens conscients et connaissant justement les programmes à établir. Vous vous êtes ceux qui peuvent lancer les messages pour donner une unité de prise de conscience. Il vous faudra trouver des traducteurs, des polyglotes en quelque sorte, pour traduire [?].

[Notez à nouveau la demande ici, qui nous est adressée, d'êtres des "témoins"]

...

20' (sur le fichier ci-joint, correspond au début de la cassette G67 A enregistrée à l'époque)

21' : Pascal M. pose la question de l'existence d'une langue fondamentale, existant avant les langues particulières.

André : "Il y a une langue, qui est au-dessus de la langue, ou au-dessous de la langue, du langage. La langue vous permet de signifier en vous tous les sentiments, toutes les humeurs possibles, tout ce que vous avez vu - parce que le langage, le vrai langage c'est la vue. Et ça, quel que soit l'homme étranger par rapport à l'autre, étant ces langues différentes, il y a quelque chose qui les unis, c'est la même vue ! Au même titre que les mathématiques unissent toutes les nations à langue étrangère, à une unité qui s'inscrit dans l'être humain, dans le capital qui lui a été signifié par sa propre langue, mais le capital est resté en tant qu'image, en tant que sensation, en tant que sentiment. Et à ce moment-là ce potentiel fantastique ne demande qu'à s'exprimer [?]. Tout est prêt pour s'exprimer.

Quand on apprend l'enfant à parler, c'est le contraire là. Il n'a pas le sentiment. On lui montre l'image ou la chose, et à partir de là il faut lui donner le sentiment de la chose.

Tandis que dans l'exemple que tu donnes, le sentiment et l'image sont déjà dans l'être. C'est ce qu'on appelle Le Verbe. Il est en toi. T'as plus qu'à l'exprimer comme tu veux, par n'importe quel code, un code sémantique, tu comprends.

On s'est aperçu il y a déjà pas mal de temps, que lorsqu'on met deux bébés à vivre ensemble, ils vont créer un langage. Ils créent un code. Ils ont en eux le potentiel du Verbe. Mais ils l'inventent.

Pourquoi ? Parce qu'ils voient, ils sentent, ils l'expriment. Et l'autre ressent. Il y a télécommunication. Il y a sympathie dans le sens justement, de cette symbiose, entre l'un et l'autre, de la même sensation, du même sentiment, de la même expression qu'ils veulent donner.

Et l'amour justement, est la base, le substratum du phénomène communicatif. Ce qu'on appelle l'instinct... Y'a une compréhension, quoi, sans que la langue s'exprime."

[Nous revenons étrangement à Platon, puisque la géométrie, c'est "voir" des formes. Donc créer un langage à partir de ces formes sera mécanique et est explicité ici même. C'est ce que fera le langage équivoque d'Arnaud Mussy, qui place des images géométriques dans ses textes spiritualistes. L'induction et un processus permanent de questionnement devra faire naitre ces images dans les cerveaux. Images d'une FETALITE d'Arnaud Mussy, forcément.

C'est ce langage qui va peu à peu "s'exprimer" dans un Phare-ouest, se mettant à parler avec la lucidité, l'intelligence et la conscience... d'un bébé, donc avec des fonctions simplistes, cherchant la facilité d'un langage d'images.

Car ce message géométrique deviendra et prendra forme de plus en plus "claire" en nos cerveaux humains, pour recréer toutes idées et définitions en en inversant le sens naturel, de sorte par exemple que "La France" devienne le langage de la vitesse, le langage des mathématiques, le langage du pouvoir doté du droit de décréter vie ou mort, de "tester" et de "trier", par l'argument de l'urgence, de la crise ("La France ne peut plus attendre"), ce terme, crise, signifiant justement aussi : test, critère.

Et ce n'est pas pour rien si le propos qui va suivre, va déboucher sur la question d'un "temps" qu'on peut "découper" à l'infini (puisque géométrique), forcément pour le resserrer, préciser constamment cette urgence, afin de terroriser de plus en plus ceux qui "attendent" et font ainsi "perdre du temps" au "ciel", augmentant ainsi leur "dette" finale... De sorte qu'à la fin, ils "basculent" dans le monde de la vitesse, contrôlée par Arnaud Mussy, faiseur de "futur".]

Arnaud Mussy écrit en ce courrier, en parlant de sa TETE, mot venant de "test" (voir plus haut) : "Je ne sais pas si cette dernière n'est qu'un support à cheveux ; Quoi qu'il en soit, votre alchimie est une "sacré compost" pour qui "voeux" faire germer la pensée et l'intelligence du coeur."

Le "compost", c'est le symbole suggéré de la mort, décrétée par la "tête".

Ce travail de "tête", c'est un travail sur les signes, les mots d'André Bouguénec, pour permettre une régénération, vers cette nouvelle logique, accusant André Bouguénec de nous emmener vers cette mort. Cette accusation se renforçant "chaque jour", de nous "dément-jé", c'est-à-dire de nous rendre socialement éjectable, puisque "fous", du fait de notre "égoïsme" : le "je" de "dément-je").]

 

25' : "Mireille D. fait allusion à un passage (haut p. 70 EH) sur ce (nos connaissances, études...) qui nous accompagne dans notre évolution.

André : "Vous vous rendez bien compte que à la mesure où vous évoluez avec l'âge, avec votre expérience, ce que vous avez déjà en tant que capital, vous l'exploitez indéfiniment, d'une façon différente, plus évoluée, plus compréhensible, plus ressentie. "Indéfiniment", cela veut dire que dans une autre planète, vous avez en vous le capital intellectuel que vous avez cumulé, et indéfiniment vous pouvez l'exploiter. Encore une fois vous vous servez des outils, d'un nouveau langage, si vous voulez, mais la réalité est en vous. 

 

  

Cette nouvelle langue se développe au nom de l'amour :

[A présent André va développer ce processus de création d'un langage, en l'appliquant à l'amour, qui va susciter des débats.

Toute la suite des propos reprend ou tourne autour des mêmes thèmes, tous utilisables pour comprendre le phénomène Mussy.

Nous ne ferons que quelques remarques résiduelles, pour mettre éventuellement sur la voie, ou reprendrons, pour les appuyer, ou permettre de les mémoriser pour mieux comprendre la suite, nous reprendrons dis-je, des expressions particulièrement adaptées à comprendre ou à critiquer ce qui va venir.]

"Prenons l'exemple de l'amour. Quelqu'un veut exprimer l'amour. L'amour est en lui pour un autre être. Vous avez plusieurs manières justement de communiquer ce sentiment. Par le geste, par l'expression du visage, par des quantités de moyens. Ensuite on cherche à l'exprimer par une langue, que l'autre comprend. Donc on apprend le langage de l'autre, comme font par exemple les étrangers qui se connaissent et qui essaient de faire, par un mot, en montrant, de trouver la signification.

Non, la communication c'est quelque chose d'amusant, d'important, et qui est automatique chez l'être humain.

Je parle des enfants loups. Eh bien justement, il n'a pas appris. Il a un potentiel, mais dès l'instant où on ne lui a pas donné l'outil pour travailler ce potentiel, c'est-à-dire la communication : il est coincé, il ne peut pas. L'outil c'est le Verbe, qui donne la vie. Alors il va imiter les animaux. C'est tout ce qu'il peut faire. Imiter le hurlement du loup.

Maud M. : il n'a pas d'intelligence quoi.

André : non puisque c'est le Verbe qui rend intelligent.

Pascal M. : tu as dit tout à l'heure que le vrai langage c'était la vue. Mais il y a des gens qui ne voient pas comme les autres.

André : Mais pour eux ils voient, et ils trouvent forcément des gens qui voient comme eux, et d'autres qui voient pas comme eux. Bon et bien ça ça provoque quoi ? Des échanges et des discussions, des compréhensions diverses, la recherche d'une conclusion, d'une unité. Pourquoi ceci, pourquoi cela ?

Un homme qui se pose pas de pourquoi, il est foutu d'avance. Un homme qui reste sur une contradiction et qui se bute, il est foutu d'avance. Il y a qu'à voir, dans les politiques ou dans les peuplades qui sont en train de s'entretuer, bon ils ont une vue, ils sont bornés et c'est fini. Et c'est plus du tout utile pour l'humanité. Ils s'auto-détruisent.

Un enfant qui sait pas écrire, il dessine, avec les moyens qu'il a. Mais ce qu'il a vu, il le dessine. Et on comprend ce qu'il veut dire, ce qu'il veut transmettre par le dessin. Bon.

Bon. Y'a une plante derrière toi. Elle parle pas. Tu connais pas le langage plante. Pourtant s'il y a deux plantes identiques dans deux pots, et si tu aimes un des plants, tu lui parles ou tu lui parles pas, et tu projettes ta sympathie, ton amour pour cette plante, ton admiration, etc. L'autre, tu t'en occupes pas. Tu vois la différence ? Elle pousse.

Donc tu vois le langage du sentiment, mental, senti-mental, ça se transmet.

La communication a plusieurs moyens : on écrit, on tape à la machine, on parle, etc. on fait de la télépathie...

Pascal M : pour toi, la communication la plus importante, est-ce l'écrit ?

André : Oui. L'écrit et la parole. Ce sont deux émissions qui ont chacune leur richesse propre.

 

[L'amour a rapport avec la communication : "L'amour", c'est de participer, d'être reconnu comme participant en termes de "code". Dans ce nouveau langage de la quantité, ce sera d'appartenir au clan parlant le même langage. Qui ne parle pas le langage est exclu, isolé, rejette l'amour, et est pris pour un "fou". 

L'image du "bébé" n'est alors pas anodine, car elle désigne la situation de faiblesse extrême, de l'humain, qui ne parlant pas le même code, se sentant isolé, va alors être contraint, forcé par la peur, de créer ce langage, de rentrer dans un langage qui lui permette de survivre.

Suivre le clan c'est "participer", etc.]

 

 

Elle aura pour caractère la vitesse

30' : La lecture permet d'analyser les mots. De voir leur densité. Pourquoi ? Parce que tu suis toi-même ton rythme. Vous avez des gens aujourd'hui - y'a qu'à voir la galopade - ils parlent à une vitesse. Ils n'ont pas le temps de réfléchir. Brrrrr [bruit de pot d'échappement], ils ont une idée, brrrrr [idem], elle sort.

Et quand vous parlez, si vous avez une érudition divine de votre langage, vous savez ce que vous dites. Mais est-ce que les autres vont comprendre ? Donc ça passe assez vite pour que les autres comprennent. C'est pour ça qu'il faut des paraboles, des exemples, et insister.

Tandis que la lecture elle, elle donne liberté totale d'analyse. Tu reviens dessus, tu te penches sur une idée, sur une phrase, sur un mot, sur une compréhension, plus ou moins facile. Bon, tu réfléchis.

Donc les deux ont une richesse.

Par contre la parole, si elle est bien modulée par rapport au texte, non seulement elle projette la signification des mots, elle projette une humeur, un sentiment, une vocation de projeter dans l'être une compréhension qui va être ressentie.

Faites l'exemple contraire [André lit un texte de façon atone et sans articuler]. Qu'est-ce que vous recevez là ?

On trouve ce phénomène dans la musique. Quelqu'un qui écrit un thème musical - c'est pour ça que vous avez des quantités de signes, qui vous disent, crescendo, au contraire, moderato, etc. Vous redonnez une modulation aux notes. Là c'est pareil, la modulation des mots apporte, transporte le sentiment. C'est ça qui est important. Et LA compréhension [dit avec une forte intonation]. Je viens de dire "LA compréhension" [même ton]. J'ai fait un effort, pour projeter d'une façon plus sonore le mot important. Si je dis [même chose à voix basse]. Alors les élèves sur le banc : RRRR [ronflement]

Autrement dit vous éveillez votre public, votre interlocuteur, par la musique de Votre verbe. En réalité, vous projetez votre esprit. Esprit / sentiment. Matière-Esprit-Science ! Ça se projette comme cela.

C'est pour ça que je vous avais fait des petits cours, sur l'élocution, le public, la compréhension, la lecture, etc.

Mais moi la télé, pffff. Quelque fois ça me rase, mais je fais beaucoup d'observations psychologiques. Il y a beaucoup de gens, surtout les femmes qui se figurent qu'en parlant très vite, elles donnent un aspect de leur personnalité très riche en quelque sorte, très explicite de ce qu'elles ont à dire. Alors qu'en réalité ça percute pas, parce qu'il y a des gens qui entendent lentement, et d'autres qui pigent tout de suite, et d'autres à qui il faut la compréhension des mots qui s'enchainent."

[Aparté sur l'éducation, sans rapport]

Le Verbe c'est une musique. C'est du sentiment projeté. C'est pourquoi qu'il est bon d'aimer la poésie, la prose, la poésie. De s'exprimer d'une façon jolie, belle et imagée. Parce que la poésie c'est transposer une signification en quelque chose de joli, coloré, expressif.

[Divers apartés.]

 

 

41'

La force et son exploitation par des "champions" qu'André méprise

[André part d'une critique touchant à ceux qui ne font que regarder leurs défauts, sans cultiver de qualités

La recherche de "vitesse" physique est pris comme une analogie de la force en politique, donc par le langage.

Quant au mépris, il explique la façon dont André parle d'Arnaud Mussy et à Arnaud Mussy, en évoquant son amitié, son "amour", son "bonheur" de recevoir ses courriers, tout en distillant un enseignement à son sujet.

Mépris : Sentiment par lequel on considère quelque chose ou quelqu'un comme indigne d'estime ou d'intérêt.

Mépris => dérision
Dérision => ironie

Comment parle-t-on à une femme que l'on méprise ? En lui disant qu'elle est belle, en lui mentant effrontément.

Ex : "A celui que j'ai très vite appelé "Mon fils ; qui a en lui toute ma joie et ma reconnaissance".

"Le simulateur se trahit généralement par le fait que ses gestes et ses paroles se révèlent discordants. Il dira "oui, oui", très vite, tandis que le "non" sera visiblement inscrit sur son visage." Cours de Vente, André Bouguénec

"Bah, comme il est des esprits tordus et tortus, qui font semblant de ne pas comprendre, je vais moi aussi faire semblant." André Bouguénec, à propos du "non temps".

 

 

[Il relate un conseil qu'il a donné] "Cultive une qualité, puis oublie le reste.

? : Mais il faut quand même prendre conscience de ses défauts.

André : Oui, mais ça c'est dans l'éducation. Tu éduques, donc tu dis il faut pas faire comme ça, etc. et tu peux donner des exemples. "Tiens, tu vois où ça mène". "Untel", "Tu vois", bon.

Et puis en même temps leur faire comprendre.

C'est pas par hasard, qu'aujourd'hui nous voyons tant de sports violents. Et les femmes maintenant, qui font toutes sortes de sports virils également.

C'est un besoin de s'exploiter, de mettre sa force à... comment dire, c'est en même temps un jeu, mais c'est en même temps une ambition d'être fort, d'être habile, de gagner. Bon.

Donc c'est un plaisir particulier à chacun, d'exploiter sa musculature, sa vitesse, son habileté. Mais ça c'est dans le domaine physique. 

 

42'

Et les "champions" ! Moi je les méprise.

D'abord actuellement, les foot, c'est des milliards qu'ils gagnent, des millions, ça vaut pas tripette au point de vue de l'évolution. Absolument pas.

Mais si on apprend à un enfant que la véritable force, que le véritable héroïsme, que la véritable ambition, la fierté et la noblesse, c'est de devenir un héros par, grâce aux carences personnelles, et d'en faire des vertus et des qualités. Et dès l'instant où patiemment on éduque justement, on inverse, on fait une conversion d'un défaut d'un enfant une qualité, on lui montre à quel point il est fier il est content d'avoir réussi, ça y est il est en route. Et lui montrer que les autres, ils n'évolueront jamais, ils deviendront des hommes tels que ceux qu'on voit dans l'actualité, des gens qui font de la malversation, qui mentent, qui sont hypocrites, etc. "Tu veux devenir ça ?" Eh oui comme par hasard maintenant la justice les trouve et les condamne, quelque soit leur "rang" dans la société.

Passage complet

[La liaison entre "force" et "héroïsme" renvoie immédiatement à ce qui est dit plus haut sur les héros de la fin des temps, opposés aux pouvoirs des "loups"].

[Suit un passage sur Bernard Tapie, puis une coupure/censure car propos trop francs, sans doute.]

 

André reprend :

"Mettre à jour l'hypocrisie de ceux qui sont responsables justement d'une société, d'une nation. En même temps il y a des êtres qui critiquent cela, des auteurs qui parlent."

Puis évoque un ami banquier et député, de la Banque Rotschild, lui confessant que malgré son humanisme, étant dans le système, ce dernier est bloqué, il ne peut rien faire. ('45 environ).

Alors ceux qui ont de l'ambition, sont obligés de boucler leurs sentiments intimes, leurs rêves, et puis ça finit par se dissoudre et puis [?].

Pour être un bon politicien, faut être un bon menteur.

[coupure]

[Sans doute : la langue] comme dans le bien. C'est une épée à double tranchant, qui est est efficace, dans les deux côtés, malheureusement.

La langue est l'épée flamboyante à deux tranchants dont parle St Jean. Le mal se punit lui-même. Le bien s'édifie inéluctablement dans sa volonté de clarté et d'éclairement.

[suit une aparté sur le sas]

47'

[Le sujet porte sur la langue. André lit un passage de Couple et alchimie II]

[?] Elle est signe, nombre, parole, symbole, hiéroglyphe et arcane. Elle peut condenser une idée. Alors elle devient code. Mais le chiffre et le nombre en possèdent les mêmes "caractères". J'ai dit le mot "caractère", d'imprimerie ! La lettre a son propre caractère, comme l'homme et la femme. Elle est vivante, elle gesticule, elle se module. Elle est changeante et se métamorphose selon sa place en certains mots. Sonore ou muette, selon ; elle parle, elle indique, elle désigne. Ses propriétés sont humaines, forcément, car la lettre : c'est l'Homme !

Et le mot, c'est Dieu.

Et tout ça, sera étudié dans l'Eden, la richesse, c'est l'expression, la communication, les signes, les codes tout ça. Aujourd'hui, notre langue française, c'est simplement un artifice codé. La plupart des mots ne correspondent pas à leur signification fondamentale.

[Cette dernière phrase est très claire en relation avec "La France", parlée par un "artifice codé", puis, presqu'en donnant une définition de l'équivoque : "La plupart des mots ne correspondent pas à leur signification fondamentale." ]

 

Question : André, si l'humain avait appliqué les lois à la lettre, les lois divines, aurait-il découvert les secrets divins ?

André : Non. Il faut un initiateur. Il faut, pour les fleurs comme pour le couple, il faut un fécondeur, un sator, un semeur. Il y en a eu tout le temps. Inspirés ou des messies. Mais faut-il le croire et appliquer. Pas forcément obéir. Pas sous la forme d'obéissance, c'est pas bon. Mais appliquer les conseils qui sont donnés. Et dès l'instant où tu appliques les conseils, ça porte fruit.

C'est ça la fécondation divine a besoin de l'amant insolite, que Robert Charroux avait copié dans un de ses chapitres.

L'amant insolite, c'est un inspiré, c'est un messie, c'est un prophète.

Question : Le potentiel divin que l'homme a en lui, n'est pas suffisant pour [?]

André : Non, c'est comme une fleur. Femelle. Elle a besoin justement, d'une fécondation des germes qui vont être exploités.

T'as l'exemple de l'enfant-loup. S'il n'est pas fécondé par le Verbe, il reste un loup. Et bien l'homme reste un loup pour l'homme tant qu'il est pas fécondé par le Verbe de l'amour, de la compréhension, de sa raison d'être, des Merveilles qui l'entoure et qu'il ne voit pas. Ils ont des yeux et ne voient pas.

Question : même si l'homme avait [?] les bons choix, obligatoirement tu serais venu.

André : Oui, bien sûr. Ne serait-ce que pour vous. [?] Et puis il a été dit dans la gnose que il était descendu pour trouver sa fiancée.

C'est prévu depuis longtemps cette Apocalypse. Il n'y a qu'à regarder dans Zacharie, Esaïe. 

 

50'

Dieu sait très bien que dès l'instant où il insémine une liberté dans une création, une créature, avec la faculté de penser, c'est [?]

[coupure, puis le sujet reprend sur la résurrection finale]

Oui, il y a celle que chacun peut, peut réaliser sa propre résurrection avec la lumière divine. Il change de cap. De pécheur il devient donc un disciple et ensuite à la fin des temps de cette génération, des Poissons au Verseau, là il y a la grande résurrection que j'appelle la Pâque, le passage. Parce qu'on est dans l'Ophnar, tout se passe là-dedans.

[coupure, puis le sujet revient sur la publicité évoquée par Arnaud Mussy]

André reparle alors de la publicité : "il y a des publicités qui sont stupides et d'autres qui vraiment sont inspirées".

Quelques phare-ouestiens font des remarques sur "La France ne peut plus attendre", puis André repart.

"Ah il faudra qu'on finisse l'ECHRUN, hein".

54'

[On peut tirer deux remarques de ce passage : l'intelligence "inventive" d'Arnaud Mussy, à ne surtout pas sous-estimer, et d'autre part, l'obligation de lui désobéir, au nom du futur : Ah il faudra qu'on finisse l'ECHRUN, hein.

Le passage suivant justifiera justement cette désobéissance à une obligation d'urgence, d'empressement, qui ne peut que mener à une politique dans un monde fini, donc intégralement matériel, et de plus en plus resserré en termes de pression exercée sur l'individu.] 

 

 

A propos des pressés et du temps défini comme ultime limite

[coupure, puis après un moment, une question est posée sur le temps, en référence à une citation d'André, tirée de l'article Unité-multiplicité de Couple et Alchimie. Question prévue, mais pourtant posée juste après la citation : "La France ne peut plus attendre"]

"Succinctement nous dirons que le facteur Temps, comme l'intérêt temporel, mesure, compte, sépare, divise ; le facteur inverse, infini, comble, rapproche, édifie, lie, unifie."

André se relit, puis : tu es dans le temps, tout ce que tu fais, tu mesures, tu comptes, tu sépares, tu divises. Le facteur, le facteur temps, le facteur inverse, infini, comble, rapproche, édifie, lie, unifie.

Autrement dit tu as un facteur temps négatif d'abord et un positif après. Dans le temps, ou tu démolies, ou tu bâtis ou tu édifies.

Le temps est créateur pour l'homme, dans le bien ou dans le mal. Donc évidemment c'est l'intérêt temporel.

Les commerçants les politiciens, l'intérêt temporel il est mesuré pour des ambitions etc. Ils comptent ils séparent. C'est les jalousies, ils séparent.

Question : plus on évolue, plus le temps s'efface [pour résumer]

André : il y a toujours du temps, même dans l'éternité. Il y a des temps différents, et il y a du temps, c'est-à-dire une chronologie des mouvements de la vie humaine.

Mais il arrive ce phénomène chez l'individu qui est androgyne ou qui est près d'être androgyne : le temps n'a pas du tout la même notion qu'ici. 

Je vais vous donner un exemple : quand vous faites quelque chose qui vous passionne, en une journée, une demi-journée ou dans la semaine. "Meerde, déjà on est rendu le samedi ! C'est pas vrai !". Le temps, vous l'avez pas vu.

Il s'est transformé en une joie de créativité. Voyez-vous la différence.

Pascal M. : on n'a pas le temps de toute faire. Au contraire on est frustré. 

André : Maintenant. Bien sûr, parce que vous êtes pris dans un étau de relations toujours pressées, de gain ou de... c'est pas une vie normale.

[On est pris dans un étau...]

Pascal M. : c'est pas marrant. On fait rien de bien. 

André : Si votre action a pour principe l'infini. Vous avez le temps. Le temps vous appartient. Ce que vous faites bien, beau et bon, vous faites plaisir, parce que c'est pas seulement pour vous, c'est pour d'autres.

[nous coupons ici par cette remarque : André Bouguénec parle de "principe", ce qui renvoie aux principes des 4 éléments dans un monde "fini"]

Pascal M. : bon alors faut rien faire pour soi car ce n'est pas l'infini.

André : Mais si. Parce que ton évolution est infinie. Tout ce que tu fais, tu es dans l'infini. Si tu es conscient que tu es disons, dans la Matière Suprême, la Mère Suprême qui te donnes tout pour devenir de plus en plus volumineux.

Dès l'instant que tu le sais, et que tu as le temps, ce que tu fais, tu le fais bien. Tu fais mal quand tu as pas le temps, quand tu veux aller vite. On fait des bêtises. 

Et même quelqu'un d'habile, s'il est pressé pour une raison ou pour une autre, automatiquement il lui arrive des pépins. 

Question : Alors cette question de l'impatience, c'est parce qu'on est prisonnier du temps ?

André : Mais vous êtes prisonniers du temps, parce que le temps vous cerne pour diverses raisons, qui sont des intérêts extérieurs à vous et qui vous poussent. Ou des intérêts à vous, si bien que vous n'avez pas le temps de jouir de ce que vous voulez faire, donc vous vous pressez et puis vous n'appréciez pas ce que vous faites. Vous voulez arriver au bout avant de partir.

["Vous êtes prisonniers du temps"... "Le temps vous cerne"... tout est dit, et prévoit le contenu du futur et équivoque "non temps"... sans temps, d'Arnaud Mussy, inversant le sens du "non temps" comme éternité, enseigné par André Bouguénec. C'est par de tels jeux sur les mots, qu'un "non temps" fini, matérialiste, deviendra une norme de "force" pour les nouvelles "élites" du Phare-ouest.]

Question : est-il bon de prévoir de faire en d'autres vies ailleurs ce qu'on a pas eu le temps de faire sur Terre.

André : Non. Vous avez tellement de possibilités que vous ne pouvez pas tout faire. Alors vous choisissez une ou deux disciplines, que vous améliorez progressivement. Et vous aurez le temps ailleurs de choisir autre chose. Non seulement d'amplifier ce que vous avez commencé sur Terre, mais de faire autre chose. Plus vous évoluez, plus vous êtes polyvalents.

Pascal M : Mais il ne faut pas se donner une excuse de ce qu'on ne peut pas faire ici, en se disant : je ferais plus tard.

André : Oui. Vous avez d'autres obligations qui vous empêchent. Moi j'ai pas pu faire de la musique parce que j'avais trop d'obligations dans ma jeunesse.

Denis G. : aujourd'hui il faut bien travailler.

André : Aujourd'hui vous pouvez pas choisir. Moi j'ai toujours choisi mes métiers. J'ai refusé des métiers parce que j'étais esclave. Tout ce que j'ai choisi me donnait une liberté individuelle d'exploitation de moi-même. [?] pour les autres. Tous mes métiers. J'ai refusé des places qui vraiment me bouffaient.

[Un temps fini, matérialiste, qui "bouffe", "rend esclave"...]

Tandis que maintenant vous êtes obligés de prendre ce que vous trouvez. C'est pas pareil.

Ecoutez, vous pouvez pas être heureux actuellement à 100%, pour des quantités de raisons. C'est pour ça qu'il faut appliquer la formule latine carpe diem, c'est-à-dire "profites du jour", de ce que tu es en train de faire, en le faisant bien, et pour les fruits que tu portes en le faisant. Tu rends service, bon. C'est une satisfaction.

[Un argument populaire, net, contre les individus qui nous poussent et nous enferment dans cet "étau"  : Carpe diem !...]

Mais ce qui est important, je vous ai dit : vous savez que vous êtes immortels, vous savez que vous allez devenir des dieux, vous connaissez le chemin, vous rêvez de l'avenir et je vous en ai donné pas mal d'images, et ça c'est votre viatique. Et si vous vous en servez pas, vous deviendrez des cafardeux. C'est pour ça que je veux voir le chrétien avec le visage détendu.

[D'où les déprimes naissantes au Phare-ouest]

Vous vous rendez compte de ce que vous avez par rapport à toutes les couillonades qui sont entourés de problèmes, de soucis, ils savent pas où ils vont, ils ont peur de la mort, ils ont peur de la maladie.

[...]

Je peux pas sauter au plafond de joie puisque je suis pas utile. Une journée où j'ai pas fait quelque chose, c'est une journée de perdue.

[...]

Il faut considérer l'avenir et l'avenir qui est pour vous certain et qui vous donne justement cette sérénité. La sérénité du chrétien. Ce qu'il y a 2000 ans, on appelait "la paix". "Que la paix soit avec vous". On ne peut pas avoir la paix si on ne sait pas ce qu'on est, d'où on vient, et où on va. Ni ce que Dieu nous a donné ou préparé. Donc tout est préparé et vous avez la paix donc vous avez la sérénité.