"Par expérience ancienne, j'ai insisté sur ma discrétion, mais peu à peu à mesure de mes exhortations à cette humanité complètement désemparée, de mes insistances sur les esprits leurrés ou confondus, le Verbe n'a pu s'empêcher de s'imposer avec une autorité qui en rappelle une autre. J'ai parsemé des allusions et des recoupements numériques et nominatifs qui incitent à deviner ce qu'il faut.." Avertissement, L'Ultime Grand Secret, André Bouguénec
"Ceux qui ont l'esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent. Croira−t−on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et appris par coeur le même livre le sachent également, si l'un le comprend en sorte qu'il en sache tous les principes, la force des conséquences, les réponses aux objections qu'on y peut faire, et toute l'économie de l'ouvrage ; au lieu qu'en l'autre ce soient des paroles mortes, et des semences qui, quoique pareilles à celles qui ont produit des arbres si fertiles, sont demeurées sèches et infructueuses dans l'esprit stérile qui les a reçues en vain ?" L'art de persuader, Pascal
Décodage de l'insert "Un lecteur" d'Arnaud Mussy, placé en introduction de l'Ultime Grand Secret, d'André Bouguénec
Le texte dans L'Ultime Grand secret
Table des matières de L'Ultime grand Secret :
[...]
- Opinions de lecteurs ........................................................9
[...]
Un Lecteur :
En cette fin de siècle où tout semble avoir été dit, au point de nous persuader que rien ne peut modifier le cours des événements, ce mystérieux auteur nous propose son 7ème et dernier ouvrage, et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir.
A l'image des nombreux lecteurs enthousiastes qui lui écrivent quotidiennement, vous comprendrez, alors, l'ampleur de ses révélations dé-VOILEES aujourd'hui en vue du proche a-VENIR.
Amis lecteurs, interrogeons-nous !
Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?
Alors… Qui peut révéler "L'ULTIME GRAND SECRET" avec autant de CLARTE, de COHERENCE et de MAITRISE, si ce n'est Celui… ?
… Je n'en dis pas plus, car à cet instant il vous est DONNE l'occasion d'entrer dans ses livres, et de vérifier par ce pré-CIEUX conseil : "faites la preuve de tout" !
Et là, lecteurs de tous bords, vous constaterez qu'en cette période cruciale de choix, André BOUGUENEC nous pose un SACRE dilemme !
L'explication d'Arnaud Mussy
Arnaud Mussy présente aux Phare-ouestiens, la genèse de son texte.
"Oui, alors j'ai eu le plaisir de lire le Grand Secret dès mon retour de vacances. Donc je l'avais lu préalablement avant de le saisir par ordinateur, pour mieux comprendre le fond parce qu'après on a une lecture un peu biaisée. Effectivement, j'ai trouvé que ce Grand secret résidait beaucoup plus dans l'enchainement d'idées maitresses de l'enseignement d'André..
Si ce n'est une aparté par rapport à la parole qu'André donnera tout à l'heure, et c'est justement un éclaircissement, un grand secret qui est plus précisément un éclaircissement, heu, limpide, sur ce qu'est le Verbe au début de St Jean, qui parait de prime abord.
Donc il y a évidemment 3 ou 4 paramètres centraux de l'enseignement d'André qui appuient, qui tournent autour de ce grand secret. Vous verrez que c'est extrêmement intéressant et limpide.
Source
Notre analyse
La création d'un nouveau chef
Arnaud Mussy commence à nous couper la parole au nom d'un texte, et en verrouillant cet "ordre" nouveau ("au point de"). A partir de ce point, un temps nouveau dans une marche, terme signifiant aussi procès, dont l'image est celle des mouvements planétaires, va naitre.
Ce "temps" sera celui qui oppose des opinions entre elles, les neutralise ("où tout semble avoir été dit"), tout en amenant à la création d'opinions nouvelles, qui vont pulluler par la nature même du propos : abstrait, sans contact avec le réel.
Ce "texte" en effet est ce qui nous est "commun", ce qui nous permet de "communiquer" entre nous. Dès lors qu'il est détaché du mouvement, de notre temps réel, il va devenir une sorte d'hypothèse, amenant tout le monde à parler.
La définition (les "limites") de la parole est donc apparemment contradictoire : à la fois interdite, tout en étant apparemment ("au point de nous faire croire") autorisée pour pouvoir dire n'importe quoi.
Mais c'est le "point" qui dans ce débat entre sa définition contradictoire, qui aura le dernier mot : le "juge" de ce "procès". Et derrière ce point, celui qui "pourra en dire plus".
Ce chef pourra parler à tous les temps. André "partant" (s'éloignant de ce "centre" nouveau), il en fera le "procès", pour pouvoir à présent tordre ce texte, alors même que la parole libre, la parole qui peut "étendre" ce texte, lui apporter un sens d'infini, prendra exactement le sens d'éloignement du centre, de sa perdition.
Cet arrêt du temps est en même temps inscrit dans une circularité : le "siècle", qui permet de spatialiser le temps, pour pouvoir en fabriquer une géométrie ensembliste.
Le "temps" sera maintenant relié au "silence" (on ne peut plus rien dire), quand un "futur" sera présenté comme lié à "celui qui peut en dire plus".
Ces ensembles deviennent alors des classes, des étiquettes.
Puis vient le procès sur les textes, procédure inquisitoriale. Le "texte" sera tordu par cet "ami" (qui nous fait baisser la garde : le commun, c'est aussi : l'amour), pour lui donner son seul sens à conserver pour nous amener à l'entendre comme la marche d'un procès : la "preuve" suscitée par la "question", amenant le jugement :
"Amis lecteurs, interrogeons-nous !
Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?"
A quoi répond le jugement, on tranche en mettant au pouvoir ("maitrise") : celui qui peut en dire plus.
Et on punit le "texte" coupable.
Le mot "bourreau" signifie "frapper" : "rentrer dans les livres", lui ôter sa chair, pour n'en conserver que ce sens.
Une fois cela admis, il ne restera à notre juge, qu'à dire : seul le sens judiciaire est intéressant pour notre salut. Autant tout réécrire. Ce qui amènera l'étape suivante.
Cette réécriture se fera elle aussi progressivement, mais déjà son "ultime main tendue" du "courrier de 2006" nous dit : "ma mission ultime"... "il me fallait réécrire"... "c'était aussi cela le sens caché de l'Ultime Grand secret". Entendre : ce que j'en ai fait.
Comme la "parole" ne peut être tout à fait détruite, il en a conservé les mots, les noms, pour les redéfinir et en tirer ce qu'il en voulait. Ce procédé portant le nom de canibalisme.
"En cette fin de siècle où tout semble avoir été dit, au point de nous persuader que rien ne peut modifier le cours des événements, ce mystérieux auteur nous propose son 7ème et dernier ouvrage, et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir."
Et il a tranché : André Bouguénec va : "partir", après s'être "livré" ("et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir") : un terme judiciaire expliquant cet "arrêt".
L'urgence s'imposant en même temps : "rien ne peut changer le cours des événements". Parce qu'ils tournent en rond, se répètent, ses fidèles "écrivent quotidiennement", pour dire : stérilement. Ils perdent leur temps car s'écartant du centre, perdent donc en "vitesse" de parole, et vont "en dire moins" par rapport à celui qui par ce procédé, peut nous couper la parole, la dominer, dès lors que nous sommes nous aussi "persuadés" que lui seul peut parler.
Ceux qui le suivent pouvant alors apprendre à parler de la sorte. Ce qui sera le sens de son dilemme final :
S'éloigner et être "perdu" socialement ou s'approcher de la "force", de celui qui par ce procédé peut créer des procès à partir des textes de ses "amis", et en tirer un peu de pouvoir, mais à condition de toujours le laisser trancher, puisqu'il peut, à jamais (au nom de "l'amitié"), en dire plus.
L'enthousiasme
Ceux qui s'opposeront à cet "ami", doutant, ou jugeant que son propos est trop vide, trop abstrait pour être honnête, ne pourront s'empêcher de se sentir traitre vis-à-vis d'eux-mêmes, de leur "texte" de référence. Ils ne participent pas du "commun" mais ne comprennent pas pourquoi.
Alors ils s'écartent d'eux-mêmes, ou on leur fait sentir qu'ils doivent partir.
Tel est le but de ce procès : forcer à une épuration.
Comment s'en sortir et retrouver l'enthousiasme perdu de ses "lecteurs" "sans ampleur" ? Rentrer dans (ses) livres" : tout interrompre pour de bon et laisser trancher le juge, celui qui peut "en dire plus".
Tout ceci décrivant une crise, que nous devrions percevoir comme fatale. Crise résolue par des témoins de leur époque, "cruciale", de choix.
La conclusion est forcément mathématique, et s'impose à notre cerveau, entendant sans qu'il le veuille, la logique quantitative du "plus" et du "moins", après cet arrêt de notre parole, qui prend maintenant un sens purement quantitatif, et donc tous les mots qui s'y trouvent. Le mot "homme" compris.
Le chiffre devient le "témoin" de ce procès. En cas de conflit d'opinion, il fait "preuve" ("faites la preuve de tout"), en utilisant le calcul, permettant de se tirer d'affaire dans ce monde "fini", en lequel les livres d'André Bouguénec, "mystérieux" (face au "plus", clair et net), ne servent à rien.
Preuve de quoi ? Que la force efficace de la parole (POUVOIR en DIRE PLUS), vaut mieux que la lecture personnelle, donc le travail du coeur, de l'intellect et de la spiritualité.
Il s'agit alors de briser l'autorité de la parole et des écrits passés, héréditaires, afin d'en couper la transmission naturelle, tout en se revendiquant les mots de cette transmission, pour la détourner à son profit, en rejetant toute référence au sens précédent, afin de créer une nouvelle voie.
Le dilemme est alors celui-ci :
- suivre le "mystère" et être rejeté de la société future
- suivre le maitre du calcul et "en dire moins". : se taire devant lui.
Les "enthousiastes" en chef, pouvant en dire le maximum, renouvellent sans cesse leurs actes de pouvoir, obtenus par le maintien du mot "amour", comme dans "ami lecteur", leur assurant une place à vie.
L'expression creuse "amis lecteurs", permettra à Arnaud Mussy d'inciter à "rentrer dans les livres" des autres. Puis enfin dans celui d'André Bouguénec lui-même, au nom d'André Bouguénec, ce nom étant conservé dans la "parole", mais pour en tirer un sens qui s'oppose à André Bouguénec : celui du "mystère" qui éloigne du "point", donc du salut.
Révolution
Cette interruption du temps de la parole et de l'évolution naturelles, en se servant de nos mots pour en inverser le sens : "amitié" = "détruire", n'est rien d'autre qu'une révolution au sens géométrique : il s'agit de lancer un commencement, avec les mots de l'ancien cycle, tout en les redéfinissant un à un, pour que les mots restent, mais que la réalité passée ait complètement disparue, soit détruite.
Il faut pour cela utiliser les mots "communs" et les bloquer. Ce sont ceux du livre.
Pour pouvoir nous tenir depuis l'intérieur de notre propre cerveau, en commençant par évincer André Bouguénec, mais au nom d'André Bouguénec, en captant son héritage, en le déformant, mais en conservant sa "signature", en le conservant comme "signe", tout en tordant le sens de son nom, grâce à la force du langage qui fait "preuve", celui des mathématiques.
C'est l'équivoque qui permettra d'opérer ce tour de passe-passe (méthode fondamentale de la sophistique).
Il suffit de parler deux langages en même temps : celui d'André Bouguénec, et celui du pouvoir, forçant un changement de sens. Tout le monde entend les deux sens, mais les fidèles à André Bouguénec n'osent interrompre un tel discours, et finiront par admettre le sens numéro deux, qui s'imposera à eux : Suivre le changement ou rester dans le passé des "égoïstes".
Les "lents" subiront le procès d'intention de ne pas parler le langage permettant d'en "dire plus". Pour cela ils seront écartés en suivant André Bouguénec, "avant de partir".
D'où son traitement judiciaire, toujours passé en termes équivoques, sinon par la géométrie. D'où ce "texte" (un document-testament) qu'il laisse "avant de partir ("enfin" !), en lequel il "livre" (sens judiciaire), sa véritable identité (autrement dit avant il avait menti sur lui-même). Une identité "sans ampleur", laissant à un nouveau "maitre", les clefs de la maison ("qui".. "si ce n'est"... "celui qui maitrise",...). Le mot héritier, dans le Littré, est renseigné comme issu du provençal herus, maitre, et vient du radical sanscrit har, prendre. Alors là, on "reconnait l'arbre à ses fruits".
Ce que nous pouvons com-prendre, en regardant ("à l'image"), ses "nombreux" lecteurs, répétant stérilement ("écrivent quotidiennement") une demande vaine : Sans action. Quand les autres agissent, autrement dit : vont vite, parce qu'ils contrôlent, eux, le message "commun", commencent à l'utiliser à leur profit, participent de cette révolution des noms, jusqu'à élimination complète du "livre" d'André Bouguénec.
Arnaud Mussy se présente alors comme le philanthrope, l'humaniste : Il est "ami" de "l'homme" : "ami lecteur". Un lecteur, c'est quelqu'un qui fait un choix, une sélection. D'où le mot "é-lire". Donc aussi : rejeter une partie du "commun", au nom du "commun".
C'est cela le virus : créer des définitions inverses pour que personne ne comprenne rien à l'inversion entre le sens ancien, et la méthode nouvelle, passant pourtant par les mêmes mots. Le cerveau est contraint d'abdiquer, de laisser le révolutionnaire agir.
Ne comprenant rien, il s'efface devant celui qui passe pour le plus "actif", le plus "énergique", et en le laissant agir, s'efface tout en déprimant, en doutant de lui.
L'opinion de lecteur, c'est un choix fondé sur une préférence se donnant comme "science", alors qu'elle n'est que soumise à une préférence personnelle : se sentir appartenir à un groupe, à une force, au nombre majoritaire. Définition même de l'opinion.
Ce nombre étant visible par des images tout de suite imprimées en notre esprit, nivelant le sens des mots pour le rendre "visible" par tous. C'est le nouveau "commun", imparable. La bêtise, ce sera alors "l'amour", le fait de parler un même langage sans personnalité. Ce sera en somme rentrer en soi-même pour se vider soi-même ("rentrer dans les livres").
Un simple "point" mettant en minorité tous les parlants "en cette fin de siècle", s'opposant à une "ampleur", de "celui qui (seul) "peut en dire plus". D'où le jugement rapide et stupide tiré de ce texte : Opinions de lecteurs, renversant (dans le langage géométrique) le langage réellement majoritaire (naturel, celui que tous parlaient), pour rendre (dans ce même langage géométrique) majoritaire, celui qui en réalité, était seul.
"Amis lecteurs, interrogeons-nous", "ne reconnait-on pas l'arbre à ses fruits"... L'argument même du candidat à l'élection... appelant à le "juger" après un "test" (témoignage), passant un critère : celui de la puissance, de la "clarté", etc. de celui qui "peut révéler" son secret à ceux qui vons le suivre. "Peut, de "pouvoir", parler, pour "dire plus", c'est conclure, c'est décider en ayant toujours le dernier mot "dans le proche avenir" : l'actio
Tout en restant caché derrière son propre langage. La conclusion de ce procès, qui commençait par "entendre" un accusé "livrant sa véritable identité" "avant de partir", devenant pouvoir concret à la fin du débat contradictoire en ce qui concernait le sens à entendre des mots proférés par celui-là même qui en tirera sa place, sa situation nouvelle.
L'enthousiasme
C'est celui de l'acteur, qui doit d'abord séduire par ses mots, le public et les juges.
Il joue donc à la fois le rôle de défenseur des faibles ("pour" André Bouugénec, contre les méchants lecteurs), avant de devenir, dans un second temps (alors que ce temps était déjà à "entendre" dans le premier discours), procureur : "celui qui maitrise" et "peut en dire plus" (magistrat dans le tribunal). Et enfin juge : celui qui tranche après avoir posé un "dilemme".
En France, "Les magistrats du parquet ... sont soumis à un principe hiérarchique (le chiffre, l'invisibilité). ... Leur liberté de parole à l’audience est entière."
C'est ainsi que peu à peu, nous craignons nos propres mots, pour laisser Arnaud Mussy se les approprier, dans SA définition à lui (à commencer par la définition du mot "parole", de ses limites, par quoi tout commence).
Quand le champ est libre, que tous les fidèles du Verbe infini, auront été écartés, la nouvelle "religion" matérialiste se fera plus claire, et finira par évincer purement et simplement André Bouguénec, réel cette fois, pour le remplacer par un simple humanisme (ami des lecteurs = ami des électeurs), et on pourra recommencer le même jeu au nom de ce "mot".
"Rentrer dans les livres"...
La solution "salutaire" pour le "futur" sera de "rentrer dans les livres", comme quand on parle du traitement à opérer pour se dégager d'une lourdeur (répétition stérile, folle : "écrire quotidiennement")... la renverser, mais de l'intérieur, comme nous l'avons dit.
"Rentrer dans les livres" devenant la solution à la "crise", permettant alors un tri, une coupure d'avec le travail du temps, de l'attente, afin d'en tirer une seule gangue, celle de la force, de la victoire en tous débats, sans avoir à débattre.
Il faut donc commencer par détruire les autres livres, et ceux qui y travaillent, qui ne se contentent pas du seul "texte" d'André Bouguénec.
Voici comment quelques phare-ouestiens ont finis par "comprendre" (par pure induction/programmation) et mettre en pratique, concrètement, le sens de cette équivoque : "rentrer dans les livres", toujours au nom du "commun", de la "fraternité", par exemple.
- Fabrice B. renia tout intérêt pour la lecture, au nom d'une "inspiration", d'une "intuition" supérieure, pour détruire le fonctionnement de notre Café Métaphysique. Après cela, ce fut le commencement de la fin pour notre projet. Ce même personnage devint vite un proche d'Arnaud Mussy dans Néo-Phare.
- Après le décès d'André Bouguénec, divers phare-ouestiens proposant des "planches" à la "fraternité", commencèrent à mutiler les textes d'André Bouguénec, sabrés, découpés, dénaturés au possible, résumés ou schématisés, appauvris à mort, mis en équations, comme on l'aurait fait pour présenter des idées au sein d'une entreprise, pour des desseins matérialistes.
- Pascal M., résuma Couple et alchimie en 2 pages, ce qui lui fut reproché par André Bouguénec. Toujours le même, ne parle aujourd'hui (2025) des archives et de leurs documents, que pour en tirer des chiffres, des classements, des nombres de pages, des prix d'impression, des temps de lecture en somme... mais jamais pour en tirer du contenu. Récemment ce même Pascal M., détruisant ma reliure du sator, pours la "fraternité" (ceux qui voudront le lire) (livre Testament d'André Bouguénec).
- Albert C. qualifiant les archives et bibliothèque d'André, de "reliques", au regard de ce qui nous est "commun".
- Rentrer dans les livres fut aussi mis en application par la destruction pure et simple de toute la bibliothèque d'André Bouguénec, qu'il avait léguée comme un héritage : Cassette H28, face B, 2'45 (22 Novembre 1995) : "Vous savez, toute ma bibliothèque, elle est pour vous." Ce avec une fourberie notoires et au nom de la "fraternité" Celle-ci fut déchirée, divisée, puis dispersée aux quatre vents, et finalement détruite, vendue, ou oubliée, et même noyée ! Destruction initiée tardivement, par des proches d'Arnaud Mussy.
- Une autre mise en oeuvre de cette "enthousiaste" entreprise, fut celle d'Astrid L. relatée en cet article. Pour le "commun", pour ne pas s'éloigner, perdre de la vitesse.
- Mais les ouvrages ne sont pas les seules archives visées, puisque les enseignements oraux ont eux aussi eu droit à leur traitement, telles les cassettes de réunion enregistrées sur fond de jeu vidéo de guerre. Ces cassettes ayant forcément été numérisées après l'arrivée d'Arnaud Mussy, puisque les enregistrements courent jusqu'à 1997. Une autre façon de "rentrer", non pas ici dans les livres, mais bien dans les propos d'André Bouguénec, par des "sons" (une certaine musique, un certain code !) de force et de destruction, pour ensuite les diffuser au "commun".
Tel est le sens décodé de cette théorie appelée : Opinions de lecteurs.
Evidemment, tous ces cas de violence contre le texte d'André Bouguénec, sont des états intermédiaires avant le rejet définitif et rapide - du moins après l'arrivée d'Arnaud Mussy, assumé de tous ou presque, mais furent et sont la preuve d'un cheminement bien concret, qui aboutira à la révolte pure et simple contre la recherche, contre l'intellect, contre André Bouguénec, qui a "fait perdre du temps", avec son spiritualisme stérile, "mystérieux", dont on ne voit pas les "fruits" immédiats mais renouvelables (comme les "fruits" de l'arbre, cueillis par les "enthousiastes"), c'est-à-dire matériellement mesurables, dans leur "ampleur".
Dans son Courrier envoyé en 2006 aux membres du Phare-ouest, Arnaud Mussy placera ce petit dessin présentant un moteur (et bien d'autres) à construction d'idées (les petits "cubes"), s'associant et se regroupant autour d'un point central, les tenant par sa force, les empêchant de "dériver" vers l'infini.... Ce sont les mots qui changent de sens peu à peu, prennent un sens fini et matériel, et sont "tenus" par le centre, qui à la fin, les ramène à lui, pour SE faire naitre, à l'infini (symbolisé par le 8).
Alors l'oeuf pourra "pondre " son "testament" nouveau pour lancer un nouveau temps.

Ce qu'André Bouguénec répond à cette "opinion de lecteur"
André Bouguénec n'est pas, et n'a jamais été dupe. Mais il nous a laissé libre de choisir, comme Dieu. Faisant ainsi le contraire de ce qu'Arnaud Mussy a fait, tout en feignant de nous laisser choisir selon notre opinion.
Ceux qui lui faisaient confiance, purent, depuis leur coeur, en dehors de la compréhension certes complexe, de ce trucage habile, les coeurs vrais disons-nous, furent à même de voir ce qui se passait, uniquement en se servant de leur yeux. Puisque le mode opération de cet "amour" était l'inverse de ce que les "mots" semblaient dire. il suffisait de différencier ce que nous "voyons", de ce que nous "entendions".
Autrement dit leur bon sens. C'est seulement ensuite, donc à cette seule condition, qu'ils auraient pu "entendre" les prévenances d'André Bouguénec.
Notre enseigneur ne nous laissait pas sans aide. Tout au long de cette présence maléfique, il nous soufflait comment utiliser nos sens et notre intelligence.
En L'Ultime grand secret en ce qui concerne ce sujet, et puisque notre texte traite de l'insert d'Arnaud Mussy en cet ouvrage, pointons du doigt ce qu'André Bouguénec y "écrit" dans son "Avertissement", terme venant du latin advertere (« tourner, diriger quelque chose vers »). "Avertissement" ayant aussi pris le sens de "mise en garde", mais aussi "annoncer pour l'avenir". Le retournement d'un retournement, c'est une remise à l'endroit.
"La fin de ces Temps, annoncée, où la confusion, partout, se manifeste, devait recevoir les germes fructueux d'une formidable résurrection, et le dévoilement d'une définitive évolution totalement éclairée. C'était chose promise jadis. Heureux ceux qui, déjà, sont entrés dans une Vie qu'ils ignoraient et qui les fait naître dans une immortalité sereine et lumineuse.
Ne cherchez pas l'auteur, selon votre attention il est Présent en ces lectures, et vous ne serez plus seuls ni désemparés".
André Bouguénec
On voit d'entrée de jeu, que le vocabulaire de l'opinion de lecteurs est repris : "présence" "lecture", "entrer" "ne pas chercher l'auteur" (car pas "parti")...
Etre désemparé c'est être coupé (dés-em-parer), retranché, en perdant ses moyens. Ce qui renvoie à l'action de sidération opérée par l'usage du double langage inverse, permettant de supprimer les gêneurs, par leurs propres mots et ceux de l'amitié, de les réduire tout simplement au silence.
"Définitive évolution" est très clair et parfaitement opposé à cet encerclement d'un "arrêt du temps" de la "parole", présenté à notre cerveau ainsi matérialisé à son insu, mais "confus" puisque ce détournement se fait avec les mots d'une certaine "clarté", d'une parodie répondant exactement à la définition du "Mystère d'iniquité", destiné à "tromper les élus eux-mêmes". Or, comment tromperait-on des "élus", sinon qu'en rentrant dans leur propre langage ?
"Entrer dans une vie", se mettant encore en opposition avec seulement : "entrer dans les livres", dont le sens est mort, puisqu'arrêtant le temps de la vie, qui maintient le livre, et non l'inverse, dans la mesure où la vie est une transmission infinie.
Cette "évolution définitive", qui "devait" venir mais comme "germe" (transmission dans la matière, le réel), nous laissant libres, puisque c'est une évolution de la vie en cette vie même, s'incarnant en chaque homme, contrairement au langage codé d'Arnaud Mussy, arrêtant le vivant pour le "pointer", lui donner un sens ne pouvant plus faire référence au concret.
Car "le Verbe, c'est la vie" St Jean et c'est l'infini. Par lui "l'évolution" n'est pas verrouillée sur un point-crise-événement, un point de non-retour.
La conclusion de l'ouvrage cité est encore en rapport avec cet avertissement : "Mes amis, mes enfants, maintenant je vous dis "au revoir". Oh, pas ici sur cette planète, mais dans un Ailleurs que vous aurez mérité.
Cependant, je reste Présent en vous par mon Verbe "publié" et dans votre cœur. Là, où vous ferez naître l'Amour, la Bonté et Ma Lumière, Je serai avec vous, car Ma Tendresse vous est acquise."
Nous ne commenterons pas cette dernière citation, qui devrait d'elle-même faire sentir la vérité d'une affirmation de "présence" pour un futur "voir". C'est cela le Testament d'André Bouguénec : pas de fin, cet état restant "mérité", donc prouvé par un travail dans le temps, pour dépasser les temps et ce texte même, créer une valeur réelle, pérenne, par un pouvoir, mais sur soi : le mérite.
La vitesse en étant l'exact contraire : c'est la preuve d'un pouvoir facile, d'une force qui ne rencontre pas d'obstacle, parce qu'elle ne débat pas. C'est "d'en dire plus" quand les autres en "disent moins", par l'usage de la force et de la manipulation des cerveaux, de leur langage "commun". Elle ne le pourrait d'ailleurs pas car le spiritualiste se sert des deux lobes de son cerveau : poésie et raison, quand le géomètre n'en utilise qu'un pour cannibaliser les mots de celui qui use de son cerveau complet. Il ne comprend pas les mots qu'il utilise, il ne sait que "calculer", n'ayant lui-même aucun rapport avec l'infini.
Sa seule façon de sur-"vivre" dans un monde et une société qu'il ontologise au seul critère des rapports de force, ne tenant alors qu'à sa capacité de dévorer les autres, de se servir de leurs forces (de leur mots), pour se les approprier, les faire taire, puis les faire maigrir grâce à eux, sans débat.
Mais c'est précisément le mérite qui est approuvé par la Mère Suprême, nous dit André, ce jour où il nous disait aussi : "toute ma bibliothèque elle est pour vous". Donnant à son propos un ton testamentaire évident. "Elle a attendu longtemps, elle veut de la qualité". Donc du mérite par le temps, y compris celui des "contorsionnés", puisque l'exemple même de la conversion possible, précisée en ce jour, est donnée par celui d'un malade qu'il faudrait aider pour aider ensuite à guérir une humanité.