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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Comment Astrid L. est "rentrée dans les livres"... pour s'en débarrasser - Xeon

Les faits : 

Astrid L., chez qui le projet du démantèlement de la bibliothèque d'André Bouguénec, naquit et se développa, en avait également récupéré et conservé une partie chez elle (les ouvrages dont les sujets portaient sur la santé), ce qui dura 17 ans.

C'est après toutes ces années, que Pascal M., m'informe qu'ayant repris contact avec elle, il pourrait en obtenir le retour vers nous. Après quelque entretien passé avec elle, il semble, selon le rapport de l'ancien pilier, qu'elle en accepta l'idée dans un premier temps.

Paraissant d'autant plus favorable, qu'elle avait "complètement lâché l'enseignement d'André" Bouguénec.

Mais surprise ! Pascal M. l'appelant quelques semaines après, afin de passer à l'étape suivante, reçoit alors pour réponse : "Désolé Pascal M., plus besoin de béquilles idéologiques, je m'en suis débarrassée. Bonne vie à toi."

Pascal M. s'étonne de ce retournement et lui en fait part. Réponse : "Tu es passé il y a longtemps... oui on a fait du tri, comme tout le monde. On est passé à autre chose depuis très longtemps. Bonne route à toi".

 

Traduction des actes et du langage :

D'abord, l'effet de surprise : permettant de maitriser l'adversaire, institue tout de suite une hiérarchie. L'un prend, l'autre est pris, sur-pris, par cet acte imprévu. Hiérarchie lisible par un résultat concret, mais résultant d'une maitrise du langage, qui le précédait. 

En effet la surprise est l'issue de l'usage antérieur d'une "promesse" équivoque, qui permettait, ou plus exactement posait le présupposé de l'acte futur, mais en usant d'un langage général, abstrait ou vague, amenant un engagement de la victime, qui ainsi ne pourra plus, ou alors difficilement se dédire lorsque le couperet concret, issu du "sens" réel de la promesse, tombera. 

Nous ne savons pas ce qui s'est dit entre Pascal M. et Astrid L. avant ce petit coup, mais la méthode, énorme, nous permet de supposer un tel usage du langage.

Par ailleurs la faute est retournée contre Pascal M., qui a trainé ("tu es passé il y a longtemps..."), avec les points de suspension pour ajouter à la force, jugeant cette faiblesse, le classant dans le camp de ceux qui ont encore des "béquilles" mentales (idéologiques). C'est donc son langage qui est accusé et mis en visibilité géométrique de faiblesse alors incontestable.

Enfin, c'est le pouvoir qui est affirmé comme but de cette action : "On est passé à autre chose depuis très longtemps". Ce qui renvoie à l'accusation de répétition stérile, classant dans le camp des exclus ("bonne route à toi"), ceux qui prennent le temps de la vie, contrairement aux calculateurs qui peuvent sans arrêt "passer à autre chose", quand ce qui était "plaisant" un temps, finit par "lasser" les agités du pouvoir permanent. 

Alors il détruisent l'objet devenu inutile. Le pouvoir doit en effet toujours se renouveler, grandir, pour survivre, donc se servir de la crise permanente, cachant en réalité une révolte permanente contre la vie, contre tout ce qui demande le temps pour pousser.  

Le pouvoir détenu par le contrôle des chiffres, de la géométrie et du calcul, permet de "passer à autre chose" sans arrêt, de toujours renouveler sa force, tout en détruisant ce qui précède. 

C'est la vertu de la maitrise de ce qui ne vit plus, et ne pousse plus, de tout ce qui est mort (car tué par le chiffre), pouvant ainsi être contrôlé par un mental humain, se croyant fort, jusqu'à lassement (ce que ne comprennent pas ceux qui étudient, lisent, prennent le temps de la vie), rejet et révolte permanente, pour "passer à autre chose".

Le "Bonne vie à toi" permettant de faire passer le tout en s'infilitrant dans le mental de la victime, pour le prendre à revers par ses propres mots, de l'intérieur. Le mot "bon" signifiant précisément "force" (du grec; du, dunamis, énergie), il devient à son tour équivoque... ce qui permet à son tour d'engager la future victime, etc.

 

 

Si elle n'a plus "besoin" de "béquilles", pour son salut médical (toute guérison repose sur une décision, un choix, un "tri" et une "mesure", pour régler une situation d'exception, une crise, et tout choix amène à son tour une suppression), son salut dis-je, retrouvé (une grâce), c'est qu'elle peut marcher sans perdre de temps avec des "idéologies" ralentissantes... mais qu'elle a remplacé par une autre, bien connue depuis l'entrée d'Arnaud Mussy au Phare-ouest : celle de la destruction au nom d'un manque de vitesse, amenant le manque du besoin inverse : l'accélération.

Et ce qui ralentit, comme toujours, c'est le retour, la résurgence de la lecture du texte héréditaire. D'où l'attaque mettant ceux qui veulent récupérer les livres dans le camp des lents, des trainards, pas efficaces, pas dans l'action ("je m'en suis débarrassée") : "tu es passé il y a longtemps".  

Idéologie inverse donc, puisque toute son expression est enfermée dans un langage-machine, un langage d'idée, sortie de sa seule tête, contraignant le réel à rentrer dans des formes et des chiffres, de l'abstraction : "passer", "longtemps", "on" puis "tout le monde", "passer" (bis), pour conclure par l'argument publicitaire, permettant de ne pas douter de la "gentillesse" des intentions ("bonne" route) - mais restant géométrique (route = ligne, sas, pour un "tri").

Pour un acte bien concret, lui, mais passant pour inéluctable : "se débarrasser des livres". 

Le vocabulaire : "plus de béquilles idéologiques", désigne la sortie de la "crise" (de santé), qui freinait la vitesse des "performances" (mécaniques), de l'efficacité, s'opposant la valeur donnée à la poésie de la vie, de l'incarnation, qui elle prend le temps.

Sa guérison (par décision d'un... médecin ? Lequel ?) enfin survenue (au bout de 20 ans de thérapie ?!!), lui permettant de prendre des décisions qu'elle pense être issues d'elle-même (mais selon les ordres d'un calcul qui vient nécessairement d'axiomes antérieurs).

On trouve, sans surprise, pour conclure, la "synthèse" issue d'une validation par le nombre, le groupe : "comme tout le monde", pour se justifier à ses propres yeux de son acte, dicté par le chiffre et la peur de ne pas faire le choix du "groupe", de la "fraternité", de l'opinion" puis avec le langage de l'amitié : "bonne route".

Quand le chiffre dit la vérité à la place de la chair, on peut tout se permettre sans état d'âme, et trancher en prenant par surprise, celui qui s'était engagé, afin de mieux lui fermer les voies de la réplique.

Tout son esprit est donc bel et bien conduit par une forme, une idée vide, qui permettra cependant l'acte de la révolte, bien concret, lui. 

Elle se croit libre ("plus d'idéologie"), mais ne parle que la langue de la mécanique, pour instituer un rapport de force dans le langage, et obtenir l'acceptation idéologique, de son acte.

Idée naissant subitement, quand 17 ans ayant passé sans que la présence de ces livres chez elle ne la gêne le moins du monde... et que ce "tri" effectué par "tout le monde", ne lui vienne en tête...

 

Décidemment, un sort sentant sa grammaire géométrique et de puissance de destruction de la pensée et de l'héritage (ADN) d'André Bouguénec, qui avait dit à Arnaud Mussy, dès le départ : "Tu es rentré, mon fiston, dans le domaine des dieux, et dans mon ab-domaine, afin de t'enfanter. ... tu n'as pas fini cher Gargantua, de dévorer ma chair."

Ce qui signifie, détruire de l'intérieur, l'hérédité et langage héréditaire, par le truchement d'un traitre langage de l'amour, ou de l'amitié ("bonne route") renforcé par une idéologie tirant parti des mots (AB-domaine) de l'hérédité (ce qui est proprement l'acte d'un virus, pour détruire la corps, le "dévorer" = cancer), y créer la révolution interne, bien concrète elle. 

Ce virus de l'amour permet l'abaissement de nos barrières immunitaires.

 

Un fantôme prétendument éloigné, mais dont le poison n'a pas disparu, ni peut-être son porteur lui-même, lui in-spira cette rhétorique toujours renaissante, (au nom de la vitesse et de l'abolition de la répétition !).