"Par expérience ancienne, j'ai insisté sur ma discrétion, mais peu à peu à mesure de mes exhortations à cette humanité complètement désemparée, de mes insistances sur les esprits leurrés ou confondus, le Verbe n'a pu s'empêcher de s'imposer avec une autorité qui en rappelle une autre. J'ai parsemé des allusions et des recoupements numériques et nominatifs qui incitent à deviner ce qu'il faut.." Avertissement, L'Ultime Grand Secret, André Bouguénec
"Ceux qui ont l'esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent. Croira−t−on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et appris par coeur le même livre le sachent également, si l'un le comprend en sorte qu'il en sache tous les principes, la force des conséquences, les réponses aux objections qu'on y peut faire, et toute l'économie de l'ouvrage ; au lieu qu'en l'autre ce soient des paroles mortes, et des semences qui, quoique pareilles à celles qui ont produit des arbres si fertiles, sont demeurées sèches et infructueuses dans l'esprit stérile qui les a reçues en vain ?" L'art de persuader, Pascal
Décodage de l'insert "Un lecteur" d'Arnaud Mussy, placé en introduction de l'Ultime Grand Secret, d'André Bouguénec (paru en 1997)
Le texte dans L'Ultime Grand secret
Table des matières de L'Ultime grand Secret :
[...]
- Opinions de lecteurs ........................................................9
[...]
Un Lecteur :
En cette fin de siècle où tout semble avoir été dit, au point de nous persuader que rien ne peut modifier le cours des événements, ce mystérieux auteur nous propose son 7ème et dernier ouvrage, et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir.
A l'image des nombreux lecteurs enthousiastes qui lui écrivent quotidiennement, vous comprendrez, alors, l'ampleur de ses révélations dé-VOILEES aujourd'hui en vue du proche a-VENIR.
Amis lecteurs, interrogeons-nous !
Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?
Alors… Qui peut révéler "L'ULTIME GRAND SECRET" avec autant de CLARTE, de COHERENCE et de MAITRISE, si ce n'est Celui… ?
… Je n'en dis pas plus, car à cet instant il vous est DONNE l'occasion d'entrer dans ses livres, et de vérifier par ce pré-CIEUX conseil : "faites la preuve de tout" !
Et là, lecteurs de tous bords, vous constaterez qu'en cette période cruciale de choix, André BOUGUENEC nous pose un SACRE dilemme !
L'explication d'Arnaud Mussy
Arnaud Mussy présente aux Phare-ouestiens, la genèse de son texte.
"Oui, alors j'ai eu le plaisir de lire le Grand Secret dès mon retour de vacances. Donc je l'avais lu préalablement avant de le saisir par ordinateur, pour mieux comprendre le fond parce qu'après on a une lecture un peu biaisée. Effectivement, j'ai trouvé que ce Grand secret résidait beaucoup plus dans l'enchainement d'idées maitresses de l'enseignement d'André..
Si ce n'est une aparté par rapport à la parole qu'André donnera tout à l'heure, et c'est justement un éclaircissement, un grand secret qui est plus précisément un éclaircissement, heu, limpide, sur ce qu'est le Verbe au début de St Jean, qui parait de prime abord.
Donc il y a évidemment 3 ou 4 paramètres centraux de l'enseignement d'André qui appuient, qui tournent autour de ce grand secret. Vous verrez que c'est extrêmement intéressant et limpide.
Source
Notre analyse
La mise en place d'une nouvelle "autorité"
La réduction du temps de cette "fin de siècle" désigne la fin d'un cycle et la réduction de tous les textes, y compris celui d'André Bouguénec, à un "point" dans un ensemble. Ce "point" c'est le nom de cette réduction, signifiant dans cette logique ensembliste "sans ampleur", de par sa caractéristique : "mystérieuse".
Le livre "L'ultime grand secret", en est tiré, et pourra alors être, par traitement mécanique séparant ce qui est "sans ampleur" d'une nouvelle écriture, celle des "enthousiastes", elle-même menée par "celui qui peut en dire plus", pour contrôler cet ensemble nouveau, "d'écrivains" se croyant si différents.
"Plus" c'est le chiffre. Normal, puisque ce traitement final n'est qu'une soustraction, une élimination.
Cette logique mimant celle du langage des ordinateurs, du langage-machine, prenant alors la forme d'un procès.
L'outil calculant les + et les1, ou les 1 et 0, permettant de "trier" après avoir évalué un poids. Tout ce qui se répète est alors éliminable. Or nous sommes arrivés à une époque "cruciale", signifiant "choix".
André "partant" (s'éloignant), amenant la demande d'un progrès, puisque nous sommes parvenus à un "point", une "fin de siècle". Les "enthousiastes" du progrès à venir, se prendront pour des élites modernes, parlant un langage nouveau, celui des machines.
L'urgence s'imposant en même temps : "rien ne peut changer le cours des événements". Parce qu'ils tournent en rond, se répètent, ses fidèles, graines des futurs "enthousiastes" - ceux qui vont comprendre, commencent à calculer : "écrivent quotidiennement".
D'où : "Rentrons dans les livres" - une bonne fois pour toutes - slogan inspirant leur élimination, par l'autorité du "groupe" (nouvel ensemble), mais dictée (quand même) par "celui qui peut en dire plus" : le chef des machines.
Cette nouvelle autorité masquée par un mot : "celui qui", sera alors le chef qui pourra parler à tous pour continuer le procès, le reprendre à chaque fois avec la possibilité d'une nouvelle élimination ("+").
Note : C'est d'ailleurs le sens du "non temps" dans son Courrier de 2006.
Le "siècle" permettra de neutraliser toutes les opinions, pour justifier un choix "commun", prétexte de la mise en place d'une nouvelle "autorité", via le solgan suivant : Alors… Qui peut révéler "L'ULTIME GRAND SECRET" avec autant de CLARTE, de COHERENCE et de MAITRISE, si ce n'est Celui… ?) … Je n'en dis pas plus.
Et dire plus, c'est conclure, sur justement un nouveau point, appelé tout de suite après : "instant", désignant le retour d'un nouveau point de départ pour un cycle de procès infini, un algorithme tournant en boucle, tout simplement.
Le chiffre remplace alors le Verbe, la parole libre. C'est lui qui va amener de nouvelles définitions, en présentant ces différents "points", comme prouvés par l'impossibilité de leur contradictoire, de façon "négative".
Exemple : "je n'en dit pas plus", présente une limite à la parole, relativement à d'autres personnes, qui en "diront moins". Et la limite des mots, c'est la définition des choses qui se trouvent enfermées dans cet "ensemble" nommé, traité puis supprimé ou conservé.
Ces ensembles créés par l'image imposée magiquement dans les cerveaux, ne sont que des classes, des étiquettes.
Puis vient le procès sur les textes, procédure inquisitoriale. Le "texte" sera tordu par cet "ami" (qui nous fait baisser la garde), qui aura tordu le sens de nos mots, avant de poser la "question" au groupe : "amis lecteurs", pour l'amener évidemment à faire naitre en lui la nouvelle image, amenant le traitement puis le jugement : "Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?" (= ensemble et objets).
Ensuite on punit le "texte" coupable de nous en faire dire "moins", mis ainsi en minorité au regard de l'autre classe.
L'époque "cruciale" devient alors une époque qui se calcule, comme produit en croix, équivalent à la mise en comparaison mathématique de deux rapports, de deux proportions, qui ainsi se neutralisent. Les "enthousiastes" et les "sans ampleur", se neutralisant comme 0 par ce produit, signifiant leur contrôle par "celui qui peut en dire plus".
"En cette fin de siècle où tout semble avoir été dit, au point de nous persuader que rien ne peut modifier le cours des événements, ce mystérieux auteur nous propose son 7ème et dernier ouvrage, et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir."
Et il a tranché : André Bouguénec va : "partir", après s'être "livré" ("et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir") : un terme judiciaire expliquant cet "arrêt".
Le mot "bourreau" vient de "frapper" : "rentrer dans les livres".
Une fois cela admis, il ne restera à notre juge, qu'à dire : seul le sens judiciaire est intéressant pour notre salut. Autant tout réécrire. Ce qui amènera l'étape suivante.
Cette réécriture se fera elle aussi progressivement, mais déjà son "ultime main tendue" du "courrier de 2006" nous dit : "ma mission ultime"... "il me fallait réécrire"... "c'était aussi cela le sens caché de l'Ultime Grand secret". Entendre : ce que j'en ai fait.
Car tout programme (ou "autorité") détruit amène le besoin de mettre en place un autre programme.
Comme la "parole" ne peut être tout à fait détruite, car j'en ai conservé les mots, les noms, pour les redéfinir et en tirer ce que je voulait, mais au nom de vos valeurs de "groupe" (comme l'amitié dans "amis lecteurs"). Ce procédé portant le nom de canibalisme.
Alors… Qui peut révéler "L'ULTIME GRAND SECRET" avec autant de CLARTE, de COHERENCE et de MAITRISE, si ce n'est Celui… ?
Ceux qui le suivent pouvant alors apprendre à parler de la sorte, prendre une place dans le groupe, nouvelle autorité après destruction du livre et de son auteur, via celle de son "titre". Ce qui sera le sens de son dilemme final :
Le procès et l'opinion
D'où son traitement judiciaire par Arnaud Mussy, toujours passé en termes équivoques, sinon par la géométrie. D'où ce "texte" (un document-testament) qu'il laisse "avant de partir ("enfin" !), en lequel il "livre" (sens judiciaire), sa véritable identité (autrement dit avant il avait menti sur lui-même). Une identité "sans ampleur", laissant à un nouveau "maitre", les clefs de la maison ("qui".. "si ce n'est"... "celui qui maitrise",...). Le mot héritier, dans le Littré, est renseigné comme issu du provençal herus, maitre, et vient du radical sanscrit har, prendre. Alors là, on "reconnait l'arbre à ses fruits".
Ce que nous pouvons com-prendre, en regardant ("à l'image"), ses "nombreux" lecteurs, répétant stérilement ("écrivent quotidiennement") une demande vaine : Sans action, mais que leur envie de participer du groupe des nouvelles élites, va commencer à "transformer". Ne reconnait-on pas l'arbre à ses fruits ?
L'opinion de lecteur, c'est un choix fondé sur une préférence du ventre (se sentir fort, appartenir au groupe, valider une "opinion") se donnant comme "science", alors qu'elle n'est que soumise à une préférence personnelle : se sentir appartenir à une force, au nombre majoritaire. Définition même de l'opinion.
Un simple "point" mettant en minorité tous les parlants "en cette fin de siècle", s'opposant à une "ampleur", de "celui qui (seul) "peut en dire plus". D'où le jugement rapide et stupide tiré de ce texte : Opinions de lecteurs, renversant (dans le langage géométrique) le langage réellement majoritaire (naturel, celui que tous parlaient), pour rendre (dans ce même langage géométrique) majoritaire, celui qui en réalité, était seul.
"Amis lecteurs, interrogeons-nous", "ne reconnait-on pas l'arbre à ses fruits"... L'argument même du candidat à l'élection... appelant à le "juger" après un "test" (témoignage), selon un critère : celui de la puissance, de la "clarté", etc. de celui qui "peut révéler" son secret à ceux qui vons le suivre. "Peut, de "pouvoir", parler, pour "dire plus", c'est conclure, c'est décider en ayant toujours le dernier mot "dans le proche avenir" : l'action, le "progrès" rationnel.
"Rentrer dans les livres"...
La solution "salutaire" pour le "futur" sera de "rentrer dans les livres", comme quand on parle du traitement à opérer pour se dégager d'une lourdeur (répétition stérile, folle : "écrire quotidiennement", quand on a propension à devenir "enthousiasteé), et supprimer tout ce qui se répète stérilement. Or le "mystère" implique la répétition des événements de recherche, mais aussi leur personnalisation, puisque le mystère est le contraire de la clarté du chiffre, qui elle rassemble tout le monde pour une seule solution, en "faisant la preuve de tout".
"Rentrer dans les livres" devenant la solution à la "crise", amenée par ce "traitement" de l'information avant opération de tri, comme coupure d'avec le travail du temps, de l'attente, de la recherche, la mobilisation de soi - et non de la loi du groupe.
Il faut donc détruire les livres, et ceux qui y travaillent.
"Rentrer dans les livres", c'est, comme membre "enthousiaste" de cette élite se croyant forte en "synthétisant", en "assimilant" tout à tout, disant : "tout cela se répète", réduisons-le et changeons de type d'écriture, et finalement, faisons "partir" André Bouguénec.
Voici comment quelques phare-ouestiens ont finis par "comprendre" (par pure induction/programmation) et mettre en pratique, concrètement, le sens de cette équivoque : "rentrer dans les livres", toujours au nom du "commun", de la "fraternité", du "groupe" contre les "égos" accusés de lui faire perdre du temps.
Le texte découpé, permettant de le numériser, de le réduire à des éléments identiques, avant élimination du surplus, maintenant quantifié.
- Fabrice B. renia tout intérêt pour la lecture, au nom d'une "inspiration", d'une "intuition" supérieure, pour détruire le fonctionnement de notre Café Métaphysique. Après cela, ce fut le commencement de la fin pour notre projet. Ce même personnage devint vite un proche d'Arnaud Mussy dans Néo-Phare.
- Après le décès d'André Bouguénec, divers phare-ouestiens proposant des "planches" à la "fraternité", commencèrent à mutiler les textes d'André Bouguénec, sabrés, découpés, dénaturés au possible, résumés ou schématisés, appauvris à mort, mis en équations, comme on l'aurait fait pour présenter des idées au sein d'une entreprise, pour des desseins matérialistes.
- Pascal M., résuma à l'époque, Couple et alchimie en 2 pages, ce qui lui fut reproché par ce même André Bouguénec.
Il ne fait d'ailleurs plus que de la gestion et du contrôle sur les textes d'André Bouguénec, après les avoir complètement dépouillés de leur substance, ne parlant des livres et archives, que pour en tirer des chiffres, des classements, des nombres de pages, des prix d'impression, des temps de lecture en somme... mais jamais pour en tirer du sens quant à leur contenu.
Récemment ce même Pascal M., détruisait ma reliure du Sator (destruction de la forme du livre Testament d'André Bouguénec), pour la "fraternité" ("ceux qui voudront le lire") .
- Albert C. qualifiat les archives et bibliothèque d'André, de "reliques", au regard de ce qui nous est "commun".
- Rentrer dans les livres fut aussi mis en application par la destruction pure et simple de toute la bibliothèque d'André Bouguénec, qu'il avait léguée comme un héritage : Cassette H28, face B, 2'45 (22 Novembre 1995) : "Vous savez, toute ma bibliothèque, elle est pour vous." Ce avec une fourberie notoires et au nom de la "fraternité" Celle-ci fut déchirée, divisée, puis dispersée aux quatre vents, et finalement détruite, vendue, ou oubliée, et même noyée ! Destruction initiée tardivement, par des proches d'Arnaud Mussy.
- Une autre mise en oeuvre de cette "enthousiaste" entreprise, fut celle d'Astrid L. relatée en cet article. Pour le "commun", pour ne pas s'éloigner, perdre de la vitesse.
- Mais les ouvrages ne sont pas les seules archives visées, puisque les enseignements oraux ont eux aussi eu droit à leur traitement, telles les cassettes de réunion enregistrées sur fond de jeu vidéo de guerre. Ces cassettes ayant forcément été numérisées après l'arrivée d'Arnaud Mussy, puisque les enregistrements courent jusqu'à 1997. Une autre façon de "rentrer", non pas ici dans les livres, mais bien dans les propos d'André Bouguénec, par des "sons" (une certaine musique, un certain code !) de force et de destruction, pour ensuite les diffuser au "commun".
Tel est le sens décodé de cette théorie appelée : Opinions de lecteurs.
Evidemment, tous ces cas de violence contre le texte d'André Bouguénec, sont des états intermédiaires avant le rejet définitif et rapide - du moins après l'arrivée d'Arnaud Mussy, assumé de tous ou presque, mais furent et sont la preuve d'un cheminement bien concret, qui aboutira à la révolte pure et simple contre la recherche, contre l'intellect, contre André Bouguénec, qui a "fait perdre du temps", avec son spiritualisme stérile, "mystérieux", dont on ne voit pas les "fruits" immédiats mais renouvelables (comme les "fruits" de l'arbre, cueillis par les "enthousiastes"), c'est-à-dire matériellement mesurables, dans leur "ampleur".
Ce qu'André Bouguénec répond à cette "opinion de lecteur"
André Bouguénec n'est pas, et n'a jamais été dupe. Mais il nous a laissé libre de choisir, comme Dieu. Faisant ainsi le contraire de ce qu'Arnaud Mussy a fait, tout en feignant de nous laisser choisir selon notre opinion.
Ceux qui lui faisaient confiance, purent, depuis leur coeur, en dehors de la compréhension certes complexe, de ce trucage habile, les coeurs vrais disons-nous, furent à même de voir ce qui se passait, uniquement en se servant de leur yeux. Puisque le mode opération de cet "amour" était l'inverse de ce que les "mots" semblaient dire. il suffisait de différencier ce que nous "voyons", de ce que nous "entendions".
Autrement dit leur bon sens. C'est seulement ensuite, donc à cette seule condition, qu'ils auraient pu "entendre" les prévenances d'André Bouguénec.
Notre enseigneur ne nous laissait pas sans aide. Tout au long de cette présence maléfique, il nous soufflait comment utiliser nos sens et notre intelligence.
En L'Ultime grand secret en ce qui concerne ce sujet, et puisque notre texte traite de l'insert d'Arnaud Mussy en cet ouvrage, pointons du doigt ce qu'André Bouguénec y "écrit" dans son "Avertissement", terme venant du latin advertere (« tourner, diriger quelque chose vers »). "Avertissement" ayant aussi pris le sens de "mise en garde", mais aussi "annoncer pour l'avenir". Le retournement d'un retournement, c'est une remise à l'endroit.
"La fin de ces Temps, annoncée, où la confusion, partout, se manifeste, devait recevoir les germes fructueux d'une formidable résurrection, et le dévoilement d'une définitive évolution totalement éclairée. C'était chose promise jadis. Heureux ceux qui, déjà, sont entrés dans une Vie qu'ils ignoraient et qui les fait naître dans une immortalité sereine et lumineuse.
Ne cherchez pas l'auteur, selon votre attention il est Présent en ces lectures, et vous ne serez plus seuls ni désemparés".
André Bouguénec
On voit d'entrée de jeu, que le vocabulaire de l'opinion de lecteurs est repris : "présence" "lecture", "entrer" "ne pas chercher l'auteur" (car pas "parti")...
Etre désemparé c'est être coupé (dés-em-parer), retranché, en perdant ses moyens. Ce qui renvoie à l'action de sidération opérée par l'usage du double langage inverse, permettant de supprimer les gêneurs, par leurs propres mots et ceux de l'amitié, de les réduire tout simplement au silence.
"Définitive évolution" est très clair et parfaitement opposé à cet encerclement d'un "arrêt du temps" de la "parole", présenté à notre cerveau ainsi matérialisé à son insu, mais "confus" puisque ce détournement se fait avec les mots d'une certaine "clarté", d'une parodie répondant exactement à la définition du "Mystère d'iniquité", destiné à "tromper les élus eux-mêmes". Or, comment tromperait-on des "élus", sinon qu'en rentrant dans leur propre langage ?
"Entrer dans une vie", se mettant encore en opposition avec seulement : "entrer dans les livres", dont le sens est mort, puisqu'arrêtant le temps de la vie, qui maintient le livre, et non l'inverse, dans la mesure où la vie est une transmission infinie.
Cette "évolution définitive", qui "devait" venir mais comme "germe" (transmission dans la matière, le réel), nous laissant libres, puisque c'est une évolution de la vie en cette vie même, s'incarnant en chaque homme, contrairement au langage codé d'Arnaud Mussy, arrêtant le vivant pour le "pointer", lui donner un sens ne pouvant plus faire référence au concret.
Car "le Verbe, c'est la vie" St Jean et c'est l'infini. Par lui "l'évolution" n'est pas verrouillée sur un point-crise-événement, un point de non-retour.
La conclusion de l'ouvrage cité est encore en rapport avec cet avertissement : "Mes amis, mes enfants, maintenant je vous dis "au revoir". Oh, pas ici sur cette planète, mais dans un Ailleurs que vous aurez mérité.
Cependant, je reste Présent en vous par mon Verbe "publié" et dans votre cœur. Là, où vous ferez naître l'Amour, la Bonté et Ma Lumière, Je serai avec vous, car Ma Tendresse vous est acquise."
Nous ne commenterons pas cette dernière citation, qui devrait d'elle-même faire sentir la vérité d'une affirmation de "présence" pour un futur "voir". C'est cela le Testament d'André Bouguénec : pas de fin, cet état restant "mérité", donc prouvé par un travail dans le temps, pour dépasser les temps et ce texte même, créer une valeur réelle, pérenne, par un pouvoir, mais sur soi : le mérite.
La vitesse en étant l'exact contraire : c'est la preuve d'un pouvoir facile, d'une force qui ne rencontre pas d'obstacle, parce qu'elle ne débat pas. C'est "d'en dire plus" quand les autres en "disent moins", par l'usage de la force et de la manipulation des cerveaux, de leur langage "commun". Elle ne le pourrait d'ailleurs pas car le spiritualiste se sert des deux lobes de son cerveau : poésie et raison, quand le géomètre n'en utilise qu'un pour cannibaliser les mots de celui qui use de son cerveau complet. Il ne comprend pas les mots qu'il utilise, il ne sait que "calculer", n'ayant lui-même aucun rapport avec l'infini.
Sa seule façon de sur-"vivre" dans un monde et une société qu'il ontologise au seul critère des rapports de force, ne tenant alors qu'à sa capacité de dévorer les autres, de se servir de leurs forces (de leur mots), pour se les approprier, les faire taire, puis les faire maigrir grâce à eux, sans débat.
Mais c'est précisément le mérite qui est approuvé par la Mère Suprême, nous dit André, ce jour où il nous disait aussi : "toute ma bibliothèque elle est pour vous". Donnant à son propos un ton testamentaire évident. "Elle a attendu longtemps, elle veut de la qualité". Donc du mérite par le temps, y compris celui des "contorsionnés", puisque l'exemple même de la conversion possible, précisée en ce jour, est donnée par celui d'un malade qu'il faudrait aider pour aider ensuite à guérir une humanité.