"Par expérience ancienne, j'ai insisté sur ma discrétion, mais peu à peu à mesure de mes exhortations à cette humanité complètement désemparée, de mes insistances sur les esprits leurrés ou confondus, le Verbe n'a pu s'empêcher de s'imposer avec une autorité qui en rappelle une autre. J'ai parsemé des allusions et des recoupements numériques et nominatifs qui incitent à deviner ce qu'il faut.." Avertissement, L'Ultime Grand Secret, André Bouguénec
"Ceux qui ont l'esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent. Croira−t−on, en vérité, que deux personnes qui ont lu et appris par coeur le même livre le sachent également, si l'un le comprend en sorte qu'il en sache tous les principes, la force des conséquences, les réponses aux objections qu'on y peut faire, et toute l'économie de l'ouvrage ; au lieu qu'en l'autre ce soient des paroles mortes, et des semences qui, quoique pareilles à celles qui ont produit des arbres si fertiles, sont demeurées sèches et infructueuses dans l'esprit stérile qui les a reçues en vain ?" L'art de persuader, Pascal
Décodage du texte d'Arnaud Mussy, placé en introduction de l'Ultime Grand Secret, d'André Bouguénec
Le texte dans L'Ultime Grand secret
Table des matières :
- Opinions de lecteurs ........................................................9
[...]
Un Lecteur :
En cette fin de siècle où tout semble avoir été dit, au point de nous persuader que rien ne peut modifier le cours des événements, ce mystérieux auteur nous propose son 7ème et dernier ouvrage, et livre en-Fin sa véritable identité avant de partir.
A l'image des nombreux lecteurs enthousiastes qui lui écrivent quotidiennement, vous comprendrez, alors, l'ampleur de ses révélations dé-VOILEES aujourd'hui en vue du proche a-VENIR.
Amis lecteurs, interrogeons-nous !
Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?
Alors… Qui peut révéler "L'ULTIME GRAND SECRET" avec autant de CLARTE, de COHERENCE et de MAITRISE, si ce n'est Celui… ?
… Je n'en dis pas plus, car à cet instant il vous est DONNE l'occasion d'entrer dans ses livres, et de vérifier par ce pré-CIEUX conseil : "faites la preuve de tout" !
Et là, lecteurs de tous bords, vous constaterez qu'en cette période cruciale de choix, André BOUGUENEC nous pose un SACRE dilemme !
L'explication d'Arnaud Mussy
"Oui, alors j'ai eu le plaisir de lire le Grand Secret dès mon retour de vacances. Donc je l'avais lu préalablement avant de le saisir par ordinateur, pour mieux comprendre le fond parce qu'après on a une lecture un peu biaisée. Effectivement, j'ai trouvé que ce Grand secret résidait beaucoup plus dans l'enchainement d'idées maitresses de l'enseignement d'André..
Si ce n'est une aparté par rapport à la parole qu'André donnera tout à l'heure, et c'est justement un éclaircissement, un grand secret qui est plus précisément un éclaircissement, heu, limpide, sur ce qu'est le Verbe au début de St Jean, qui parait de prime abord.
Donc il y a évidemment 3 ou 4 paramètres centraux de l'enseignement d'André qui appuient, qui tournent autour de ce grand secret. Vous verrez que c'est extrêmement intéressant et limpide.
Source
Notre analyse
Le rejet du "mystère", pour l'élection de la "maitrise"
Version courte
Comment ? En commençant par briser l'autorité de la parole et des écrits passés, "mystérieuses", donc lentes à comprendre, pas claires, s'opposant à l'injonction de vitesse, requise quand le jugement est proche. C'est-à-dire aussi : la mort.
Mort amenant "l'auteur" à écrire un testament avant de partir ("enfin" !), en lequel il "livre" (sens judiciaire), sa véritable identité (autrement dit avant il avait menti sur lui-même). Une identité "sans ampleur", laissant à un nouveau "maitre", les clefs de la maison ("qui".. "si ce n'est"... "celui qui maitrise",...). Le mot héritier, dans le Littré, est renseigné comme issu du provençal herus, maitre, et vient du radical sanscrit har, prendre. Alors là, on "reconnait l'arbre à ses fruits".
Ce que nous pouvons comprendre, en regardant ("à l'image"), de ses "nombreux" lecteurs, répétant stérilement ("écrivent quotidiennement) une demande vaine : Sans action.
Le jugement est menaçant (à une époque "cruciale") : par l'imagerie d'un silence coupable, précédent la "fin de siècle", réduite à un point, pour mieux la rendre proche de notre propre temps... Avec un André Bouguénec qui vient d'écrire un "testament" aveu.
Arnaud Mussy se présente alors comme le philanthrope, l'humaniste : Il est "ami" de "l'homme" : "ami lecteur". Un lecteur, c'est quelqu'un qui fait un choix, une sélection. D'où le mot "é-lire".
L'opinion de lecteur; c'est un choix fondé sur une préférence se donnant comme "science", alors qu'elle n'est que soumise à une préférence personnelle : se sentir appartenir à un groupe, à une force, au nombre majoritaire.
Ce nombre étant visible par des images tout de suite imprimées en notre esprit.
Comme celle d'un "point" mettant en minorité tous les parlants "en cette fin de siècle", s'opposant à une "ampleur", de "celui qui (seul) "peut en dire plus". D'où le jugement rapide et stupide tiré de ce texte : Opinions de lecteurs, renversant (dans le langage géométrique) le langage réellement majoritaire, pour rendre (dans ce même langage géométrique) majoritaire, celui qui en réalité, est seul.
Ce testament devient alors une destruction de la légitimité du langage héréditaire, naturel, de bon sens, pour l'adoption d'une nouvelle "vérité", issue de la langue des mathématiques, du chiffre, comme "preuve de tout".
Mais comme les opinions sont infinies, tous les "lecteurs" vont se chamailler pour savoir ce qu'il faut "faire" après ce "testament". Alors ils feront appel à un représentant :
"amis lecteurs, interrogeons-nous", "ne reconnait-on pas l'arbre à ses fruits"... L'argument même du candidat à l'élection... appelant à le "juger" après un "test", passant un critère : celui de la puissance, de la "clarté", etc.
Autrement dit ce qui permet "l'ampleur" de l'acceptation d'un message.
Ce qui met le "mystère" en minorité au regard de ce critère, et tous les hommes, dont le langage naturel ("en cette fin de siècle"), n'est plus qu'un point.
Ceci pour donner une place à ceux qui pensent par des images ("point" / "ampleur") dans la nouvelle société : " l'ampleur de ses révélations dé-VOILEES aujourd'hui en vue du proche a-VENIR."
Puis vient le moment du vote, du "dilemme"' demandé : ("l'amour") pour "celui qui..." pourra "en dire plus", car une fois ces principes acceptés, les lecteurs qui se seront engagés sur ces principes de "clarté", etc. ne pourront plus se dédire quand on leur demandera "d'agir" au lieu de lire. Agir au nom de l'exception de l'époque, par exemple : "cruciale", autorisant alors toute modification, toute torsion à venir, après avoir parlé "ami" : alors l'humaniste peut gouverner avec tout l'arbitraire voulu, ou "la puissance".
"Peut" ("en dire plus"), étant tiré du verbe "pouvoir", parler, pour "dire plus", c'est conclure, c'est décider en ayant toujours le dernier mot, sous couvert de la magie de la preuve par le chiffre, que personne ne peut vaincre.
En commençant par demander de "rentrer dans les livres". Formule dont le sens équivoque est parfaitement clair... et sur laquelle nous allons revenir.
L'enthousiasme
Arnaud Mussy s'empare de notre langage, pour le retourner contre nous.
Si nous acceptons l'argument de "l'époque cruciale", comme nous l'avons vu, nous devenons les "enthousiastes", car une jouissance est alors associée à ce nouveau pouvoir : parler une langue pour mieux imposer son opinion personnelle.
Mais la logique inverse s'impose immédiatement : qui n'accepte pas ces "exceptions" à "l'amour", pardon, "l'amitié", perdrons leur "enthousiasme", car ils devront alors contester les mots de "celui qui peut en dire plus". Lequel parle pourtant avec les mots... d'André Bouguénec.
On pourra alors les accuser de "trahir".
Ces "lecteurs" devront faire le choix de la perte de leur "enthousiasme", se sentir isolés, minoritaires, rejetés, non pas pour des fautes réelles, mais pour des fautes de "noms", des fautes au regard du langage. Les dépressifs, seront ceux qui resteront fidèles au langage originel, celui qu'on accuse d'être "mystérieux," de faire "perdre du temps".
Le fait de parler les deux langages en même temps permet ainsi à Arnaud Mussy d'être le témoin, l'arbitre du sens de ce "testament" ("écrit signé devant témoins...), et toujours pouvoir jouer la comédie de la "tristesse" devant notre refus de "suivre" celui qui dès le départ s'était dit "témoin à jamais" d'André Bouguénec.
Ce phénomène imaginatif est inéluctable, car chiffré et greffé sur notre langage, interdisant à notre cerveau de réagir, et en conséquence, empêchant toute réfutation.
Ainsi est résolu le problème du pouvoir, savoir : "comment une minorité peut contrôler une majorité... par la peur de la disparition, du rejet".
Tout en conservant le nom "André Bouguénec". Nom conservé et utilisé pour séduire les fidèles, mais changeant de sens quand il s'applique au pouvoir, via un tour de passe-passe permanent, permettant de se servir des mots mêmes de l'ennemi à abattre, tout en l'empêchant de les utiliser pour lui-même. A tous les coups il perd.
S'il se sert de son langage héréditaire, naturel, pour se défendre, on opposera au minoritaire, un procès d'intention. On dira : tu parles d'amour, mais dans ton cas, c'est dans un sens égoïste. Alors il peut continuer à le faire (car il est toujours "libre"), mais cela impliquera son éloignement géométrique, prouvé par la logique des formes, qu'il n'aura pas été capable de réfuter : il est géométriquement minoritaire, en éloignement.
A l'inverse, le pouvoir réutilisera les mêmes termes, mais en invoquant cette fois l'exception pour se renforcer. Comme "en cette fin de siècle", ou cette "période cruciale". Là encore, sa supériorité sera prouvée par la forme, son "ampleur".
Cette in-formation amène la faute contre l'esprit, de celui qui "sait" (car tout est prouvé par la géométrie discrètement placée dans tous ces propos), mais n'agit pas. C'est cette faute ("impardonnable") qui fera pression et amènera fatalement la victoire du pouvoir, du côté de la force, de "l'ampleur" face à la diminution, la faiblesse et le mystère. Toutes choses qui dans le cadre d'un testament, deviennent des sujets à caution, et appellent alors la venue de "témoins" : ceux qui servent d'arbitre, décident.
C'est ainsi que peu à peu, nous craignons nos propres mots, pour laisser Arnaud Mussy se les approprier, dans SA définition à lui.
Ainsi, cet "héritier" qui nous vole notre langage, c'est un "héritier" de pure forme, qui vole notre héritage réel, au nom de ce ce même langage héréditaire.
Un "cours" (du temps) c'est aussi une course, et plus le temps avance, plus ces événements feront payer cher le retard de ceux qui suivent celui qui va "partir". ils seront "déshérités". Se sauver c'est alors choisir la voie de la majorité, très vite, et suivre celui qui aura toujours assez d'habileté pour trouver l'exception qui imposera de nouvelles mesures, dont il sera alors le maitre.
Les "enthousiastes" contre les calculants
"Rentrer dans les livres", ayant alors le sens de destruction, d'une élimination pure et simple, pour se tirer de ce mauvais pas et se soulager de sa colère (impliquant rejet et tri)... quand "André a "livré sa véritable identité" : sans ampleur, mystérieuse, faisant perdre du temps, etc.
Tout ceci étant soumis à la pression d'un temps décrit comme temps de transition, un "point" "crucial", qui permettra d'imposer toutes les solutions d'urgence voulues, y compris le rejet des "impurs". En effet si le temps est resserré, de deux choses l'une : où vous admettez le nouveau temps tout de suite en abandonnant vos recherches "stériles" puisqu'irrationnelles ("mystérieuses"), où vous choisissez de rester un réfractaire, et vous serez rejeté socialement.
Le débat d'opinions trouvant sa solution, en rejetant le "mystère" : incarné par celui qui "livre (terme judiciaire) en-Fin (à l'issue d'une dialectique qui s'imposera dans les cerveaux cherchant la force, la jouissance) sa véritable identité (comme si "l'accusé" avait menti) avant de partir" (rejeté).
Tandis que : "JE" (c'est-à-dire Arnaud Mussy), devenu le témoin capital du sens de ce document-testament, "n'en dit pas plus"... pour le moment !
Quoi qu'on y fasse, le cerveau ne peut se défaire de ses propres mots, et se trouve alors en situation de sidération.
D'où c'est un "ami", qui va vous induire à "rentrer dans les livres", pour : les détruire.
Or, qui pourrait soupçonner celui qui se pose comme témoin capital, héritier et "ami", de prendre le pouvoir par la manipulation de notre langage héréditaire ? C'est-à-dire de toute notre pensée.
"Rentrer dans les livres". C'est-à-dire dans une matière, pondérable, concrète, issue d'une pure théorie masquant ce but même : d'abord détruire le passé, puis le remplacer par un nouveau "texte".
"Rentrer dans les livres"...
La solution "salutaire" pour le "futur" sera de "rentrer dans les livres", comme quand on parle du traitement à opérer pour se dégager d'une lourdeur (répétition stérile, folle : "écrire quotidiennement")... la renverser.
"Rentrer dans les livres" devenant la solution à la "crise", permettant alors un tri, une coupure d'avec le travail du temps, du concept et de l'attente.
Concevoir c'est réfléchir avant de "choisir", pressé par une urgence imaginaire. C'est comprendre avant... de voter et d'élire le futur législateur, qui pourra alors et à volonté : "en dire plus"... après... pour détruire le passé... qui l'a élu au nom d'André Bouguénec et de son "amitié" !
Rejetons celui qui nous a fait "perdre notre temps", ainsi que ses acolytes ("écrivains", appelés "écrits-vains" dans un autre propos d'Arnaud Mussy :... "et oserai-je dire "écrits-vains," s'il n'est pas lu avec le coeur !!". Ce dernier terme désignant l'art de détruire les personnalités avec... courage "même si ça fait un peu mal"). Le prétendu et "amical" courage du coeur est tellement proche de la cruauté, qu'une définition du mot "courage", demandé par Arnaud Mussy au Phare-ouest est: "Manifestation d'une fermeté excessive, d'une force cruelle, capable de blesser".
Voici comment quelques phare-ouestiens ont finis par "comprendre" (par pure induction/programmation) le sens de cette "amicale" équivoque : "rentrer dans les livres". Ce qui demandait du courage, puisqu'il ne fallait alors que détruire.
- Fabrice B. renia tout intérêt pour la lecture, au nom d'une "inspiration", d'une "intuition" supérieure, pour détruire le fonctionnement de notre Café Métaphysique. Après cela, ce fut le commencement de la fin pour notre projet. Ce même personnage devint vite un proche d'Arnaud Mussy dans Néo-Phare.
- Après le décès d'André Bouguénec, divers phare-ouestiens proposant des "planches", commencèrent à mutiler les textes d'André Bouguénec, sabrés, découpés, dénaturés au possible, résumés ou schématisés, appauvris à mort, mis en équations, comme on l'aurait fait pour présenter des idées au sein d'une entreprise à projet matérialiste.
- Pascal M., résuma Couple et alchimie en 2 pages, ce qui lui fut reproché par André. Toujours le même, ne parle aujourd'hui (2025) des archives et de leurs documents, que pour en tirer des chiffres, des classements, des nombres de pages, des prix d'impression... mais jamais pour en tirer du contenu. Récemment enfin : Pascal M., détruisant ma reliure du sator
- Albert C. réduisant les archives et bibliothèque d'André, à des "reliques".
- Rentrer dans les livres fut aussi mis en application par la destruction pure et simple de toute la bibliothèque d'André Bouguénec, méthodiquement et au nom de la "fraternité" - logique !, déchirée, divisée, puis dispersée aux quatre vents, et finalement détruite, vendue, ou oubliée, et même noyée ! Destruction initiée à l'instigation des proches d'Arnaud Mussy.
- Mais les ouvrages ne sont pas les seules archives visées, puisque les enseignements oraux ont eux aussi eu droit à leur traitement, telles les cassettes de réunion enregistrées sur fond de jeu vidéo de guerre. Ces cassettes ayant forcément été numérisées après l'arrivée d'Arnaud Mussy, puisque les enregistrements courent jusqu'à 1997. Une autre façon de "rentrer", non pas ici dans les livres, mais bien dans les propos d'André Bouguénec, par des "sons" (une certaine musique, un certain code !) de force et de destruction.
Tel fut le sens décodé de cette Opinions de lecteurs.
Evidemment, tous ces cas de violence contre le texte ici présentés, sont des états intermédiaires avant le rejet définitif et rapide - du moins après l'arrivée d'Arnaud Mussy, assumé de tous, mais furent et sont la preuve d'un cheminement bien concret, qui aboutira à la révolte pure et dure contre la recherche, contre l'intellect, contre André Bouguénec, qui nous a "fait perdre du temps", avec son spiritualisme stérile, "mystérieux", dont on ne voit pas les "fruits" immédiats, c'est-à-dire matériellement mesurables, dans leur "ampleur".
Recoupement : Dans son Courrier envoyé en 2006 aux membres du Phare-ouest, Arnaud Mussy placera ce petit dessin présentant un moteur à destruction d'ouvrages, pour finaliser ... sa naissance, par un "testament" nouveau :

"La vie des symboles" précédant...le progrès vers la mort-réduction-éloignement de la vue, par l'action des symboles et des signes géométriques, de l'abstraction.
Ce qu'André Bouguénec répond à cette "opinion de lecteur"
André Bouguénec n'est pas, et n'a jamais été dupe, comme nous le montrerons dans quelque temps. Mais il nous a laissé libre de choisir. Car en dehors de la compréhension certes complexe, de ce trucage habile, les coeurs vrais, étaient à même de voir ce qui se passait, uniquement en se servant de leur yeux. Autrement dit leur bon sens.
Quoique notre enseigneur ne nous laissait pas non plus sans aide. Tout au long de cette présence maléfique, il nous soufflait comment utiliser nos sens.
Juste après la réception du premier courrier d'Arnaud Mussy, daté du 03 mai 1994, concluant par le slogan : "La France ne peut plus attendre", autrement dit elle a "perdu son temps", André Bouguénec nous disait en substance, dès le 31 mai suivant, entre autre, puisque toute la réunion ou presque traitait du temps et de ses fruits : "si vous êtes pressés pour faire quelque chose, vous deviendrez des cafardeux". C'est-à-dire des déprimés (pas enthousiastes !). Et personne ne vit le rapport entre ce propos insistant d'André Bouguénec, et la conclusion du courrier d'Arnaud Mussy, laissant, déjà, quelques phare-ouestiens songeurs, ayant des idées d'évolution "utile".
Plus tard, dans L'Ultime grand secret, puisque notre texte traite de l'insert d'Arnaud Mussy en cet ouvrage, pointons du doigt ce qu'André Bouguénec y "écrit" dans son "Avertissement", terme venant du latin advertere (« tourner, diriger quelque chose vers »). "Avertissement" ayant aussi pris le sens de "mise en garde", mais aussi "annoncer pour l'avenir". Le retournement d'un retournement, c'est une remise à l'endroit.
"La fin de ces Temps, annoncée, où la confusion, partout, se manifeste, devait recevoir les germes fructueux d'une formidable résurrection, et le dévoilement d'une définitive évolution totalement éclairée. C'était chose promise jadis. Heureux ceux qui, déjà, sont entrés dans une Vie qu'ils ignoraient et qui les fait naître dans une immortalité sereine et lumineuse.
Ne cherchez pas l'auteur, selon votre attention il est Présent en ces lectures, et vous ne serez plus seuls ni désemparés".
André Bouguénec
"Définitive évolution" est très clair et parfaitement opposé à cet "arrêt du temps" de la "parole", présenté à notre cerveau... "confus", ou dit autrement sidéré par ce programme digne d'une fin des temps, puisque répondant exactement à la définition du "Mystère d'iniquité", destiné à "tromper les élus eux-mêmes". Or, comment tromperait-on des "élus", sinon qu'en les faisant chuter par le vecteur de leur propre langage ?
On voit d'entrée de jeu, que le vocabulaire de l'opinion de lecteurs est repris : "présence" "lecture", "entrer" "ne pas chercher l'auteur" (car pas "parti")...
Etre désemparé c'est être coupé (dés-em-parer), retranché, en perdant ses moyens. Ce qui renvoie à l'action de sidération opérée par l'usage du double langage inverse, permettant de supprimer les gêneurs, par leurs propres mots et ceux de l'amitié, de les réduire tout simplement au silence.
"Entrer dans une vie", se mettant encore en opposition avec : "entrer dans les livres", dont le sens est mort, car la vie est infinie et globale, alors que les livres sont d'abord choisis, et donc aussi : à rejeter.
Cette "évolution définitive", qui "devait" venir mais comme "germe", nous laissant libres, puisque c'est une évolution par la "vie", irrationnelle, forcément, mais s'incarnant en nous par le langage évolutif en cette vie même, s'incarnant en chaque homme, contrairement au langage codé d'Arnaud Mussy, faisant taire ceux qu'il veut abattre, séparer.
Car "le Verbe, c'est la vie" St Jean. Par lui "l'évolution" n'est pas verrouillée sur un point-crise-événement. Ne rendant donc pas "définitive" l'évolution, mais tout au contraire, permettant, par cet engagement, de rendre définitif, la non-évolution de ceux qui seront désormais toujours soumis à "celui qui peut en dire plus". Cette promesse interdisant formellement tout "arrêt de la parole" sur un "instant" présent, un point de non-retour.
La conclusion de l'ouvrage cité est encore en rapport avec cet avertissement : "Mes amis, mes enfants, maintenant je vous dis "au revoir". Oh, pas ici sur cette planète, mais dans un Ailleurs que vous aurez mérité.
Cependant, je reste Présent en vous par mon Verbe "publié" et dans votre cœur. Là, où vous ferez naître l'Amour, la Bonté et Ma Lumière, Je serai avec vous, car Ma Tendresse vous est acquise."
Nous ne commenterons pas cette dernière citation, qui devrait d'elle-même faire sentir la vérité d'une affirmation de "présence" pour un futur "voir".