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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Remarques spiritualistes contre l'utilitarisme - Xeon

Contre l'utilitarisme qui jauge de l'utilité d'un acte à ses conséquences positives directes, supposées car calculées et rationnelles : Dieu est patient et peut se servir d'un acte mauvais a priori pour en tirer ce qui va servir son plan, plus tard.

André donne l'exempe des ouvriers qui acceptent de se sacrifier pour que leur usine en bénéficie, plus tard.

Tout le contraire du mental soixante-huitard, un utlitarisme, qui veut tout tout de suite.

L'utilitarisme signifie : on ne garde que l'utile, les moyens utiles à notre fin. Mais notre "fin" est arbitraire. On est alors amené à sacrifier ce qui aurait été utile plus tard, au nom d'un arbitraire présent.

Il n'y a rien d'inutile dans la création, dans tout travail.

André parlait apparemment dans un autre contexte, celui de la religion, des "sacrifices inutiles" de leur part (mortifications, ascèses... ne servant à personne). Il serait peut-être bon d'en entendre le propos en le transposant à la question de l'utilitarisme.

Dans les deux cas l'humain décide arbitrairement, de son propre "chef", de ce qu'il faut conserver ou jeter.

Mais dans les deux cas, c'est au nom des valeurs les plus hautes, puisque le mot "utile" est synonyme de "bon". L'étymologie de "utile" renvoie à "jouir" : "usi". 

D'où, en son "Opinion de lecteur" insérée en échange d'un service, après avoir lu le texte d'André Bouguénec, Arnaud Mussy, qui commence à énoncer le principe de son travail : "Oui, alors j'ai eu le plaisir de lire le Grand Secret dès mon retour de vacances." ajoute dans sa trame, la parabole de "l'arbre qu'on reconnait à ses fruits", pour la majorer dans un sens utilitariste, conséquentialiste. L'utlitariste dit : tout doit avoir des conséquences immédiates, physiques et mesurables. Comment se fait cette mesure ? Par l'accord des individualités, du "groupe" "d'amis", "en vue du proche a-VENIR." "Amis lecteurs, interrogeons-nous ! Ne reconnaît-on pas l'arbre à ses Fruits ?"

Il suffit donc de fabriquer le consensus en laissant croire que l'amour ("amitié") est du côté de l'utilité, et le groupe valide ce but.

André a aussi beaucoup parlé des jouisseurs sans âmes : les "affairistes". Sans doute une autre parabole que nous n'avons pas su entendre en son temps, justement. Et qu'il fallait conserver... pour aujourd'hui.  

L'utilitarisme fait oublier l'amour et la contemplation.

On finit par ne plus aimer la nature (mer, montagne...) que si elle est "utile" à notre santé. On ne la voit plus, on ne communie plus avec elle. 

La science divine même, qu'on eut pu en tirer, n'est pas "utile" socialement, puisqu'elle ne mène qu'à notre relation avec Dieu.

Les poètes eux-mêmes deviennent inutiles.

Pour André Bouguénec, tout à sa place, y compris ce qui doit être mis de côté un temps, mais qui prendra son sens en temps voulu.

Un "potentiel" est toujours inutile... un temps.