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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Néo-Phare : De la "réunion informelle" au procès avant la terreur - Xeon

Date : 2000-12-09

Le 09 Décembre 2000, soit quelques jours avant le départ théâtralisé d'Arnaud Mussy du Phare-Ouest, les réfractaires au changement demandé par ce même personnage, furent invités à ce qui fut annoncé comme une "réunion informelle", en laquelle ses dévoués amis seraient présents. Seuls quelques-uns de ces réfractaires s'y rendirent, dont nous-même. Ce qui nous mettait en minorité de nombre par rapport au "groupe" formé par Arnaud Mussy et sa clique.

"Réunion informelle" mais qui curieusement : "devra conditionner la suite", lancera un ami d'Arnaud Mussy au moment des embrassades. Chacun étant à ce moment en conversation avec son interlocuteur, il fut bien entendu impossible de réagir à cette injonction cruciale, lancée dans le brouillement des bla-bla caractéristiques de tout "amical" accueil.

 

Nous avions personnellement décidé d'y récupérer par écrit, le maximum des propos tenus, persuadés que pouvant ensuite être analysés, ils nous seraient utiles un jour, lisibles à tête reposée.

C'est pourquoi ce rapport constitue un exemple unique de manoeuvre mise en place en amont d'un échange ("informel" !) par ce groupe, manifestement toujours habile à l'oral, grâce à des procédés impossibles à comprendre pour un cerveau normal, du fait de la vitesse des échanges verbaux, "exprimés" en réunion.

Cet enregistrement-surprise empêchant alors nos hôtes de revenir en arrière en cas de préparation antérieure. On peut dire en ce sens que ces notes constituent une "prise sur le fait".

On verra comment le déroulement de la "réunion informelle" suit bien un processus parfaitement millimétré, où chacun des "acteurs" tient son rôle, au point qu'on a l'impression d'avoir affaire à des machines parlantes, dont la vitesse est justement un des paramètres, puisque la dernière de nos notes fut celle-ci : "Le privilège des groupes, c'est le partage, on progresse vite". Et qu'y partage-t-on  ? Ce qui est annoncé en introduction : Un langage, une "expression", "autour d'une table" : dans un débat.

Vite s'exprimer dans un débat, c'est aussi vite conclure, et vaincre l'adversaire.

 

Disons tout de suite que nous n'oserions inventer quoi que ce soit quant à ce rapport, dans la mesure où ce jour nous étions environ une douzaine de personnes, qui pourraient nous contredire aujourd'hui, même si nous savons que la mémoire leur manquerait sans doute après tant d'années. Il est cependant possible qu'un enregistrement existe, car nous savons que les gens de Néo-Phare enregistraient beaucoup de choses.

 

 

Nous proposons d'abord la lecture des propos à l'état brut.

Les propos des membres acquis à Arnaud Mussy, majoritaires en nombre, seront identifiés par l'abréviation "NP" (pour Néo-Phare, qui n'existait pas en tant que tel à ce moment).

"PO" désignant les propos des 5 réfractaires présents.

Notre analyse personnelle, présentée à la suite des propos, sera encadrée par des crochets [ ].

 

***

 


 PROPOS BRUTS :

 

NP : « Mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « Ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

NP : « Se faire mal »

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

NP : « Le « coeur à coeur » est une perte de temps. »

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité »

PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité/tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

NP : « Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé. »

NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun.

PO : « Peu importe l'échéance ».

NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour dire des choses ». « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

NP : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

PO : Ici nous intervenons, critiquant la "vérité" de la supériorité numérique exclusive.

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

NP : « Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

 

 

***

 

NP : « mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

[Analyse et présentation générale

Telle fut l'injonction qui initiat cette prétendue "réunion informelle", devenant, avec effet de surprise : "capitale", impliquant des conséquences et issues d'un débat en assemblée, mais qui se concluera sur quelle autorité, puisque le temps de la présentation de la vérité est compté.

Il est même compté géométriquement, "ici et maintenant", "autour d'une table", ce qui ramène ce temps à une limite aussi proche de 0 qu'on voudra l'imaginer, dès lors qu'il est rendu, par cette injonction, divisible à l'infini.

En conséquence, le seul et unique couperet du vrai n'est plus la recherche de l'adéquation des mots au réel, mais autre chose, et donc les mots de cette "expression", aussi, qui n'étant plus corrélés au réel, prennent une autre définition, abstraite.

Or la seule et unique "vérité" de l'abstraction, ce sont les chiffres, les maitres de la "clarté" matérialiste, rapide et "efficace".

Chiffres dont "l'autorité" prouvera la victoire de l'opinion majoritaire "ici et maintenant", sans recours possible dans et par le temps : "mettre les choses au clair" prenant alors le sens de conclure et "signer". On nous dira d'ailleurs en termes équivoques, comme toujours : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

Pour ajouter à cette pression à adopter ce nouveau langage (des chiffres), on en justifie le besoin en inventant une "crise", appelant à devoir décider, donc amener un changement. Alors il faut débattre, pour épurer l'ancien, l'évincer ("éclaircir" et retrancher dans le réel, après avoir éclairci dans les mots), "ici, maintenant" nos propre projets, pour "conditionner la suite", selon une nouvelle logique : celle d'une "expression" à valeur locale et désormais contrôlée par les plus habiles et les plus rapides des protagonistes du "débat" fondé sur un rapport de force (et rien n'est plus fort qu'un chiffre pour avoir "raison") et de facultés dans cette "prise" de parole.

Autrement dit l'intelligence issue du temps est déjà bannie du "circuit", et ceux qui pourraient en user, s'engagent déjà à se plier à la "voix" du ou des plus forts en gueule, du nombre, maitre et couperet prouvant par A+B, cette "force", dont il est "l'expression" ultime :si vous ne voulez pas trancher, c'est que vous êtes contre le "futur".

Par ailleurs, la forme, le cadre abstrait "exprimés" ici sont immédiatement reproductibles à l'infini. Ils constituent déjà la mise en application concrète de cette autorité toujours "localisée", justifiant toute décision tranchée rapidement, sur le moment présent, donc un pouvoir, se renforçant forcément à chaque nouvelle "crise" (et tout ce qui "retarde" peut alors devenir un prétexte de crise), à chaque nouveau "tour"... de table.

Ce que nous acceptons par notre silence, imposé par cette sidérante invitation "amicale". La victoire de la parole, rapide, est déjà entérinée, et pourra toujours "revenir", pour "progresser, "vite".

 

C'est la victoire du ou des forts en gueule, disions-nous, ce qui revient au même puisque malgré le nombre d'individus présents dans le "camp" du calcul, une seule et même logique "s'exprime" par le biais de leur bouche "d'acteurs", telle l'émanation programmée par une seule et même personne, invisible, elle, mais manoeuvrant ce mécanisme verbal, où chaque protagoniste est comme l'organe et/ou le rouage d'un automate global, cachant le véritable programmeur du système.

Cette personne, invisible, sortira du bois pour conclure. Elle aura le dernier mot, le plus fort en chiffre, en imagerie géométrique, et le plus cruel : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes ».

 

Cette unité de "ton" et de mots, ajoutera encore à notre sidération, face à ce "groupe" qui progresse "vite"... à "s'exprimer" dans un même code, comme prouvant leur '"commun", leur "partage", autrement dit leur "amour".

C'est ce croisement de deux discours (le mot "amour" et la situation de pouvoir, tout comme le mot "informel" et l'enfermement dans un cadre) qui nous sidère, en créant un langage jouant avec les définitions (normal puisque le cadre n'a plus le réel pour référence, mais "autre chose"). 

Par exemple en jouant sur deux définitions du mot amour : l'une, naturelle, que nous croyons entendre, n'ayant pas besoin d'explication, et l'autre, artificielle, géométrique, exprimée par ce groupe, et parfaitement fixée, parfaitement verrouillée, finie.

Seul le "groupe" (terme mathématique) le sait, et parlant tous le même code (leur "commun" qui les fait "décider" "vite"), peut nous faire croire que c'est nous qui nous trompons, que notre langue naturelle est de surcroit égoïste, puisque non liée, par définition, à la notion de "groupe", donc ne voulant pas "trancher", rester dans le "passé", et ainsi faire durer la "crise", par notre manque "d'amour".

C'est ce jeu permanent entre ces deux définitions qui nous empêche justement d'aller à l'opposition claire, à voir et montrer que nous n'avons affaire qu'à une pure et simple manipulation par le contrôle du langage, l'équivoque très exactement, servant à instiller en nous le virus mortel pour notre individualité, de la peur du rejet (de l'amour) du groupe.

Ce débat aura pour "cadre" un lieu d'arrêt définitif, verrouillé ("ici, maintenant"... "ce qui conditionnera la suite"), présupposant mécaniquement tout arrêt de nos propres conceptions d'évolution réelle, personnelle, charnelle. L'individu étant ainsi mis en minorité au regard du "groupe" unanime, pour nous faire consentir, par cette force, à un engagement ver un "futur" inconnu, prétendument "choisi" sur le critère répétable à l'infini, d'une situation "vue" dans une abstraction : une image géométrique, mentale, mettant en scène des pions dans un espace, c'est-à-dire une simple forme, dictée et acceptée par tous, puisque non vue dans le monde réel.

"L'amour" de cette "communauté" n'est plus qu'un mot, répétable à l'infini, en toute situation de débat.

Et ce, durant une réunion "informelle", afin de mettre le cerveau dans l'incapacité de se situer, de choisir entre les deux voies qui lui sont présentées : l'amitié ou le rapport de force. D'où : nous ne pouvons y contredire, remettre les choses à leur place. Ca rapport de force non dit, mais seulement probable, prendra peu à peu et subrepticement le dessus, puisque non réfuté. "Qui ne dit mot consent", est l'adage de cette manipulation.

Ce qui permet déjà de comprendre comment le "groupe" progresse si "vite"... à récupérer de nouveaux adeptes. Il suffit pour ce pouvoir, de savoir mêler habilement le langage de l'amitié et le langage du pouvoir, qui tranche, brutalement, dès lors que la formule chiffrée est suffisamment rentrée et a suffisamment poussé dans les cranes, pour devenir "l'autorité", comme "ici, maintenant", "autour d'une table", impliquant l'arrêt du temps, et la nécessité de trancher... par le nombre, brutalement.

 

Ce sera donc bien pour nous, "trancher", et "retrancher" notre vie, sur la base des informations que nous avons "maintenant", sans possibilité de faire appel à l'intelligence et au temps pour décider.

NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

L'acteur c'est le contraire du spec-tateur, qui lui est le "témoin", celui qui voit. Etre "acteur" c'est au contraire être le sujet, vu, par celui qui va "arbitrer" le final. Quand on se livre à un arbitre, il faut en effet avoir la "foi" dans ses capacités à trancher un différend entre les deux partis.

Et quand nous n'avons pas les informations pour décider, que fait-on ? Nous nous fions au plus "savant", au plus "simple", au plus "informé" du "groupe", celui qui par sa vision, prouve qu'il connait les deux camps en lice.

Commment le prouve-t-il ? C'est simple : il dit à la fois "2012" et "2001", puis invoque une crise, pour finir par dire qu'en cette "circonstance exceptionnelle", il vaut mieux trancher pour "2001".

C'est alors celui qui impose la force (la vitesse), au nom d'une prétendue neutralité, d'une "écoute" ou d'un "conseil".

Mais à la fin, il est celui qui calcule au plus haut et au plus large, instantanément, devenant de facto le décideur évident (le plus "clair"), l'arbitre ou le chef à qui on fera, demain (pour le "futur"), obligatoirement appel. La graine implantée la plus forte de toutes. Il n'y a pas d'autres solutions, et qui dit, avec un aplomb extraordinaire (car la mise en scène est importante) : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes ».

 

Pourquoi "2001" ? Comme toujours, il faut penser par double définition. Arnaud Mussy ne croit pas au 2001 des phare-ouestiens, mais il ne fait que se servir de ce mot, dont la définition réelle, dans son code, est le lieu matériel du débat utilitariste, du "procès" (dont le but caché est de placer la force comme seule victorieuse) : l'assemblée, appelant le "peuple" à admettre une décision, un vote et une signature, imposés par le plus habile des parleurs :

NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. »

Ce lieu n'est que l'analogue géométrique et inverse (ou l'infini, retranché, sera contraint par le fini, et l'éternité par le temps le plus réduit qui soit) du "sas" décrit par André Bouguénec (lieu du tri opéré par et après un jugement divin, devenant le lieu-modèle d'un tel débat d'assemblée à finalité matérialiste, votant la mort du Roi au nom de "l'unité"), une "table" étant un couloir (un sas), dont la sortie (le "bout des choses") "conditionnera" "l'avenir" des "poussières" ne passant pas le "filtre" ("balayés par eux-mêmes"), selon les conséquences de leur choix d'incription pour "l'avenir". Le procès en mauvaise foi, le "procès contre l'esprit" est le procès d'intention, vers le jugement et la terreur du rejet, qui est au bout de cette "réunion informelle". "Même si ça fait mal".

La forme et le nom du "sas" ne sont pas choisis au hasard. Ce terme a un sens proche du mot "crise", évoquant la nécessité de devoir "décider" sur une base relative d'information, lui procurant alors une fonction de tri, de séparation, d'épuration, de jugement relatifs à nos "choix". C'est en ce sens un lieu de débat dont la forme juridique légale serait le tribunal (pour un choix entre le "bien" et le "mal" avant sélection). Il devient alors très simple, pour un tordu s'emparant de son nom et (surtout) de son image, d'en faire un lieu de terreur, quand LE TEMPS MANQUE pour DECIDER.

 

Le créateur de ce langage, croise ainsi habilement les mots de notre enseignement avec ses propres objectifs les plus bas, les plus sordides : le pouvoir. Cela s'appelle l'art de l'équivoque, totale, permanente.

Car pour que ce procédé fonctionne, il doit être global, investir tout le champ de notre langage à portée judiciaire. Jusqu'à inverser le sens des termes jouant contre Arnaud Mussy, de sorte à, là encore, amener la majorité à devenir une minorité honteuse, et réciproquement. Si on en veut un exemple simple et crevant les yeux, qu'aucun ancien Phare-ouestien honnête ne pourrait nier : si vous assurez qu'Arnaud Mussy est un manipulateur habile, dans un sens négatif à son égard, la horde vous tombera dessus en vous qualifiant de "jaloux", "arriviste", "va-t-en-guerre", "fielleux", etc. (tout ceci et bien plus fut vécu par votre serviteur, mis en minorité sociale au sein même du groupe). Mais si vous dites que c'est un "habile manipulateur" dans un sens positif à son égard, on vous encensera et vous rentrerez même dans le cercle de la "communauté", car "la fin justifie les moyens", ou que les "circonstances exceptionnelles exigent des mesures exceptionnelles", impliquant des "maladresses" (signifiant que bientôt il sera plus "habile"), ou que la "manipulation"  est faite pour "notre bien", étant données, là encore, les "circonstances", etc.. 

 

En résumé, ce "sas" local est un poste de passage pour qui saura parler, pour qui détiendra le langage le plus "clair", donc le langage des formes simples, de la géométrie, de la quantité, pour trancher, clarifier par le langage le plus fort qui soit : celui des chiffres : une date dans un programme de passage du sas.

Et nous acceptons ici-même notre procès, nous nous "oublions" pour la loi du chiffre, qui nous "balaiera si nous ne croyons pas en 2001". Nous nous y engageons, via les mots de l'amitié.

NP : « S'oublier pour bâtir en commun ». 

L'unité nommée par le mot "commun", "communion" etc. étant le premier terme d'un enfermement dans cette géométrie, cette illusion de "l'assemblée" décidant comme "l'unité du peuple", alors que c'est toujours le plus fort en gueule qui décide, le plus habile.

"Peuple" prenant le masque du phare-ouestien lambda, pour mieux nous embarquer dans ce "groupe", maitrisant cette langue codée.

Dès lors, plus le groupe grossit, plus le "décideur" principal prend de la force, puisque le temps y étant arrêté, il est, en tant que calculateur réel du système, le plus "savant", nécessairement, "maintenant", et ce de plus en plus rapidement (donc de plus en plus cruellement), ce qui se prouve par le rejet des "isolés" (les intellectuels, les poètes, ceux qui prennent le temps, qui analysent), et le nouveau statut des "simples", des "clairs", des "rapides" : ils auront des "privilèges" (signifiant "droit privé").

Le plus habile, c'est le seul qui dans cette géométrie voit à la fois en "largeur" et en hauteur" pour tuer socialement le prévenu : NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes ». Le plus calculateur étant le mieux informé, tranchera, "balayant" (vu de haut et en largeur) les "poussières", vues et classées, que sont les "égoïstes", rejetés par le fait même de leur manque de "foi" dans ce code.

La "convivialité" est le leurre "amical" de cette "expression", permettant de nous faire baisser la garde, et de retourner toute révolte, contre nous-mêmes. Ne serions-nous pas "égoïstes" si nous refusions ces "mots" "d'amour" ? Alors nous "votons", nous nous "inscrivons".

 

Voilà comment le langage de l'amour se retourne contre ceux qui croient au sens des mots, bernés par ceux qui ne croient qu'au pouvoir des mots.

Notre cerveau, confus, nous commande de baisser la garde, exactement comme s'il avait affaire à un virus, et nous admettons la "décision" de ce qui est devenu "l'unanimité".]

 

 

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

["Aller au bout des choses", c'est aller au bout de ce "sas", donc épurer, se dépouiller de notre ancienne "expression", pas "claire" : celle du "passé". La re-trancher" de nous, pour pouvoir participer du "commun".

"Même si ça fait (un peu ?) mal", amenant la demande d'un sacrifice. C'est le sacrifice du temps, de notre temps d'évolution personnelle, à retrancher par le couperet radical, rapide et dur du "non temps", de la décision imposée "ici, maintenant".

Mais ceci est déjà accepté tacitement, puisque nous nous sommes engagés à présenter une "expression" ne pouvant plus progresser dans le temps.

Nous sommes dans le "non temps" du "sas".

Le "courage" (du mot "coeur"..., revendiqué à haute voix par Tartuffe-Arnaud Mussy) étant le propre de toute décision rationnelle, qui tranche, sans tenir compte des hommes, de leur réalité et de leur sensibilité, comme on le verra ensuite. "Même si ça fait mal", signifiant cette demande de "courage". Qui est aussi la marque de la cruauté.

Mais c'est compréhensible, puisque parler et trancher sur la "preuve" de formes géométriques mettant les uns en majorité ("commun") et les autres en minorité ("poussières égoïstes"), ne requière aucune âme. On retranche de la société au nom d'une "croyance" : 2001.

Le sens n'étant donné que par le "partage" d'un code, par un "groupe", et pour cela "progressant vite" dans leur "amour".

Ceux qui ne parlent pas ce code, permettant cette "expression", forcément "claire" pour ceux qui le partagent, "ne passeront pas le sas" : "seront balayés par eux-mêmes".]

 

 


NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

[Le mot "pour" signifie "proportion". "S'oublier" au nom du "comme un", c'est se situer dans une géométrie. La proposition suivante répétera d'ailleurs cette logique. Etre A "pour" B, c'est être A (minoritaire, particulier sans nom) en fonction de B. renvoyant à un verbe à l'infinitif (telle un slogan politique : "bâtir en commun"), qui pourra tout permettre, y compris le pire ("même si ça fait mal"), au nom de "l'unité", de "l'amour".

Et qui oserais s'opposer à l'amour sans passer pour un fou ?

Celui qui réfléchit, pense, mesure et n'accepte pas cette logique, autrement dit celui qui considère qu'il peut faire des erreurs, et revenir en arrière, mais aussi travailler pour continuer à évoluer, est le fautif. Il est "hors" le commun, le "comme UN" arrêté, dont le prétendu "progrès" ne se rapporte qu'aux capacité en termes de "vitesse" de paroles, permettant de ramener des "ouailles" pour faire grossir le ventre du gros calculateur en chef.

La preuve par la géométrie est imparable. Il n'y aura plus qu'à la traduire en chiffre : en rapport au temps qui est un rapport à la loi : "ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes", ou dit autrement : "qui ne croient pas en la vitesse", au sas dont le verdict est immédiat, rapide et tranché, sans âme.

"Pour" notre "balayage" par l'oeil qui voit les choses (les "formes"), à la fois de haut (pour nous réduire en "poussières" en termes de taille) et à l'horizontal (pour nous "balayer"). Et la poussière, c'est aussi la mort.

 

Le mot "commun" n'apparait pas moins de 6 fois dans les notes prises ce jour. C'est la grande supercherie de "l'unité", permettant d'englober tous les partis, car parlant tous les langages, pour en retrancher un à la fin, en nous sidérant au moment du verdict puisque nous pensions avoir affaire à des amis.

Nous penserons alors : "à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles". Ou encore : "L'amour doit parfois être fort"... Ainsi le petit jeu peut continuer sans fin.

De sorte que même l'opposition, les réfractaires, rentrent dans cette logique, sans s'en rendre compte, et s'engagent. D'où leur sidération parfaite au moment d'un verdict qu'ils ont totalement entérinés depuis le départ : le fait que le plus fort aura le dernier mot, "ici" et "maintenant"... toujours.

Ceci par la maitrise complète de l'art de l'équivoque, permettant de faire passer tous les points progressivement, nous enfermant dans la conclusion finale, qui nous tombera dessus et que nous admettrons, sans que nous comprenions pourquoi.]

 

 

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

[Réfléchir, c'est analyser avant de décider, de trancher. Ne plus "réfléchir pour soi", c'est se placer dans une pro - ("pour") portion plus complète, et ainsi se voir (se "réfléchir" justement) comme étant décentré de soi-même : se voir comme un point dans une géométrie, mais décalé de soi-même. Afin d'être con-centré sur le groupe, l'attraction de "l'amour" allant vers le centre décideur. C'est se juger soi-même, juger son "moi" comme devant être rejeté de cette unité.

Plus on parle vite, plus on est proche du centre de la géométrie, car on en connait le code, alors on "participe" (c'est le "privilège des groupes") et plus on voit les choses de haut, pour "s'exprimer".

"Ne plus réfléchir pour soi", c'est réfléchir l'expression générale, elle-même soumise à celle d'un autre, c'est être une marionnette de celui qui "voit" le plus "clair" de tous, qui domine ces formes.]

  


 NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

[Confirmé par cette répétition, en quelque sorte, de devoir uniquement croire en des formes (des im-portances), des productions mentales claires, en se mutilant de sa propre réalité ("ce que je suis"). Là encore il s'agit de se décentrer, de se détruire en termes de proportion : "est plus important que".

D'où : il y a un rapport de masse, "d'im-portance", donc de poids (quantité), entre cette "croyance" dans laquelle il faut s'engager (sa force) et "ce que je suis" (sa faiblesse).

Cette "croyance" ou "foi", c'est le fait de se faire acteur, en prenant les attributs d'un autre, pour jouer son rôle, le ventriloquer en traitant son langage naturel, en le truquant pour parler à ceux qui croient en la vérité des mots.

"Croire" c'est croire au "pouvoir des mots", au détriment de l'être se créant par les mots, le Verbe incarné, naturellement, sans "projet" de puissance.]

 

  

 NP : « Se faire mal ».

[répétition, voir plus haut.]

 

 

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

[Toujours "croire" au pouvoir des mots... "pour" le Phare-ouest, dont on vole effectivement les mots, l'esprit, le cerveau.

Pour "le Phare-ouest", vu donc comme simple nom dans une proportion, un calcul. Ce qui signifie bien entendu que la méthode peut être utilisée avec n'importe quel groupe, quelle entité spiritualiste. Il n'est qu'à comprendre le code et en maitriser la logique, le formalisme purement abstrait, et en reproduire les sophismes et équivoques à tout va, en tout contexte de prise de parole en assemblée.]

 

 


NP : « Le coeur à coeur est une perte de temps ».

[Le coeur à coeur, c'est la confiance dans le dialogue inter-individuel, le contraire du dialogue en assemblée. C'est le dialogue fondé sur une confiance dans le langage naturel, direct, dont les définitions ne sont pas truquées, mécanisées ou géométrisées.

Il respecte la diversité des individus, qui parlent un langage commun et se comprennent naturellement, sans besoin de connaitre ce  code particulier, d'élite, de "choisis" pour leur "rapidité" à "s'exprimer". C'est le langage du bon sens, de la vue naturelle et immédiate des choses.

Ne cherchant pas la rapidité, il est forcément considéré par ces "élites" de "l'amour", comme une "perte de temps".

Le duplice ne peut vaincre que les assemblées, et craint par-dessus tout l'échange inter-individuel, le "coeur à coeur" et sa transparence immédiate, naturelle.

Il doit en effet amener ses élites crescendo vers lui. Tout simplement parce que son but est d'évincer peu à peu le langage du Phare-ouest, pour lui substituer le sien propre, quand tout le monde est acquis aux chiffres. 

Le chef dira alors "pourquoi s'embêter avec le ciel" (perte de temps), puisque notre langage est tout aussi propre à être efficace en toute circonstance "terrestre" ?

Dans le coeur à coeur, l'échange concret, Tartuffe est impuissant. Mieux : il en a peur, le fuit, car alors il révélerait son vide, le fait que les termes qu'il emploie n'ont aucune substance, ne représentent rien de réel.

Le "coeur à coeur", c'est une expression du Verbe incarné, amenant le langage vrai, à être présent en toute discussion naturelle.]

 

 

 

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

[La suite est alors logique. La groupe en question, qui parle le code (comme ici), c'est la secte (fermée à double-tour), dont les membres vont se servir, par exemple, du mot "fraternité" et des slogans mécaniquement débités, qui en seront tirés. Donc en usant du langage naturel, pour manoeuvrer ceux qui sont hors du groupe, "à l'extérieur", mis en minorité sous forme géométrique. On leur fait peur : ils ne sont pas dans la fraternité, ils ne passeront pas le... "sas".

"Ce qui aura des conséquences", comme on nous l'a dit dès le départ. L'axiome de la terreur ayant été entériné par notre silence, lui-même contraint par cette si "amicale invitation".

Ceux qui vont à l'extérieur seront accusés d'hypocrisie : "c'est un prétexte". Leur âme est sale, il est de "mauvaise foi", hypocrite... car il ne parle pas le code "commun"... de la minorité réelle transformée en majorité de nom, par l'art de la géométrie.

C'est toute la stratégie du pouvoir sociopathe, minoritaire dans le monde réel, que de chercher à désinformer, pour gouverner une majorité saine, en lui faisant croire en sa minorité morale, son "hypocrisie", son manque de "fraternité", de "participation" à "l'unité".]

 

 

 

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

[Préparation d'un slogan et d'une demande de légalisation ("devra être"... "demain"), quand tous parleront le langage du "groupe". La question présupposant qu'un nouveau Phare-ouest, soit indispensable.

Demain c'est "le sas". Notez que cette réunion à lieu à la veille de 2001, en Décembre 2000.]

 

 

 

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité ».

[La transparence, c'est de se faire acteur, parler la langue de l'ennemi, comme parler de "fraternité" à celui-là même qu'on veut abattre, tout en pensant l'inverse de ce qu'on dit, de  sa propre "sensibilité". Dit autrement, c'est parler par équivoque. D'où forcément, par ce double langage, aller au-delà des différences (de ceux qui parlent un langage naturel), aux yeux du mathématicien.

Plus bas on nous enjoindra à devenir "acteur".

Jugé par l'arbitre, mesurant la valeur de "transparence", de la valeur de notre "jeu" comme étant en mesure de donner du pouvoir à ce même arbitre.]

  

 

 

 PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité / tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

[Spontanément, un débat est créé sur le sens du mot "fraternité", qui est une cause, donc une dé-finitions pour le Phare-ouest (socle, commencement). Cet exemple montre comment on a bien ici deux types de langages qui s'opposent, alors que le langage qui obtiendra la victoire dans le débat est déjà connu : ce sera celui du nombre, du "groupe".]

 

 

 

 NP : Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé ? »

[On voit comme la réponse rebondit sur la fraternité non pas comme cause, mais comme "fin". A ce titre, elle se fait abstraite, vide, et peut tout signifier. 

Mais le mot "objectif", va être redéfini pour être ré accaparé selon une signification de la force, se prouvant par la vitesse du parler.

L'objectif - général, majoritaire - "transcende" (est géométriquement et verticalement supérieur) LES (autres) objectifs - particuliers, minoritaires -. L'objectif le plus pressé, c'est de décider ici et maintenant, tout de suite, de "participer" du "groupe".]

 

 

 NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun. »

[L'échéance (mot issu de "cas", comme "occasion"), est une chute pour planter, verrouiller le moment opportun de conclure.

Par contre : Gaffe ! notre interlocutrice, n'ayant sans doute pas suffisamment bien appris son script, manque de "transparence" et use encore de quelques termes honnis : "Je", "Personnel", et pire : "ressentir"... Alors que la loi, tranchant par le recours au chiffre, doit toujours paraître, justement, "IMpersonnelle", être la loi du commun, qui se pare de la magique "volonté générale" pour décider, "même si ça fait un peu mal".]

 

 


PO : « Peu importe l'échéance ».

[Ici un membre du Phare-ouest va instinctivement recadrer les choses en classant l'échéance en termes d'im-portance, donc dans un programme, un temps. Imposer une échéance c'est arrêter le temps. Ne pas l'imposer c'est se donner le temps de progresser, de se former, pour être par soi-même et non pas commandé par le plus fort en calcul, ici et maintenant.]

 

 


NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

["il faut", c'est la loi, prendre les moyens d'aller aux fins. Donc : Même si ça fait mal.]

 

 

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour dire des choses.

[Ici est est l'expression du dilemme "pas facile" proposé par Arnaud Mussy, incitant à passer au nouveau langage ("dire des choses" et être sauvé, élu) mais y perdre en liberté, ou conserver l'ancien code, et y perdre également, car rejeté...

Cela implique de devoir se sacrifier soi-même, devenir "acteur", "être transparent" pour anonner les mots qu'on vous commandera de "dire" pour "progresser vite", avoir des "privilèges". C'est alors parler à la place d'un autre, prendre le rôle de "fidèle" à notre enseignement, mais en détournant le sens des propos : par des "efforts" mentaux.]

 

 

 
NP : « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

["Pas fait avec plaisir"...

Le "ressenti" c'est sa chair, oubliée pour privilégier la torsion de la réalité et son esclavage.

Le maitre des chiffres, le véritable marionnettiste, lui, ne ressent rien, puisqu'il a su aller "au-delà des différences, de la sensibilité".]

 

 

 

 NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

[Celui qui ne suit pas cet objectif, a de mauvaises intentions. Ce qui permet, sur la base d'une pure abstraction, sans ressenti, juger celui qui est hors de cette "intention", de "l'esprit", qui n'a pas "choisi" la voie de la majorité. 

La faute d'individualité est donc une faute qui pourra mener au procès.

L'intellectuel, le poètes, sont "responsables" de leur "faute". Comme on le verra plus bas.] 

 

 

 

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

["Suivre" c'est se situer. Derrière une logique, c'est-à-dire créer une symétrie de cette logique. Une symétrie inverse, qui part de Dieu, pour arriver à une logique de l'humain, puisque fondée sur des chiffres, par l'argument de la vitesse, du "pressé".

Dieu étant infini, il est clair que cette "logique" en est l'inversion. Pour une fin très précise : justifier le rejet sans état d'âme, des "retardataires", des "perdants", de ceux qui ne "comprennent pas le code", applicable à tous domaines, et sans aucune importance donnée à la qualité humaine. Dans ce système formel, l'individu n'a de place (et de salut social) que par sa capacité à "participer" du langage.

Et puisque parler en code, c'est parler un langage double, il y aura automatiquement des "erreurs de formes".

"Anticiper" ces erreurs, c'est justement intégrer la logique de la vitesse pour mieux gérer ces petites "maladresses". 

L'erreur ne remet donc pas dans le droit chemin d'un langage naturel, au contraire, elle renforce le choix de manoeuvrer l'autre en usant de son langage.

 

En chiffrant "Dieu", on coupe la moitié du cerveau de l'auditeur, afin qu'il ne reste plus que le cerveau mathématique à la fin, mais conservant les mots de sa "religion" héréditaire, devenue peu à peu, une religion matérialiste.

Quand tous les mots de notre vocabulaire ont été mathématisés de la sorte, toute l'âme est menée par des idées, mécanisée. Elle se meut dans le domaine de la matière, tout en prétendant parler "religion".]

 

 


 N-P : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

[On en a ici un parfait exemple.

La logique de Dieu conduit, forcément, à Jésus, son "fils" unique, qui "sait" où il va ("au bout des choses"), géométriquement, et donc, sans doute, à une vitesse supérieure relativement aux autres.

Mais ici, le marionnetisé, se sert du nom de Jésus pour le retourner contre Jésus... Par ce propos, il va amener à penser que Jésus pourrait poser un problème, mépriser ses disciples, les manoeuvrer.

Comment celui qui nous trompe depuis le début pourrait-il faire cet aveu ? 

Arnaud Mussy crée ici un virus : il inocule en notre cerveau, la preuve géométrique (il "va" relativement à nous qui "allons au bout des choses") que Jésus pourrait se foutre de nous. 

D'où, Arnaud Mussy peut offrir mieux : une protection "claire", comme il est bien "exprimé" au départ, et même "sincère".

Le cerveau est aux prises avec une chimère qui doit amener cette nouvelle question, encore non formulée, mais qui le serait un jour, si nous nous engagions aujourd'hui, croyant avoir affaire à un authentique chrétien (qui "suit la logique de Dieu") : faut-il suivre "Jésus", ou notre futur protecteur ?

 

Recoupements : De la même façon, dans l'émission télévisée menée par Bernard Tapie, Arnaud Mussy dit à son hôte : "Vous n'auriez pas misé un kopeck sur Jésus" (une quantité).

Dans son entretien au Télégramme, le même lancera le même propos ouvrant grande la porte du doute, pour qui serait chrétien : "Je suis Jésus. J'assume". De sorte à laisser passer l'idée que "Jésus" n'était pas si amical que cela, et ainsi préparer son rejet en mettant en place les germes de la révolte contre "Jésus", dans la tête de ses auditeurs.

Il fera d'ailleurs la même chose avec tous ses propos équivoques sur son "Tri-cher" André, comme il l'appelât une fois, ou dans ce premier courrier, où il est facile de lire la mise en place de la graine du doute, contre son enseignement qui "dément-je", associant ainsi l'isolement du "je" - "égoïste, et la "folie", amenant l'idée de l'isolement et de la mort sociale, la mise en minorité.

En permanence, le discours d'Arnaud Mussy est équivoque pour rester probable, et ainsi progresser vers une expression claire, un jour où l'autre, avec l'imposition d'une demande de choix, à faire sans attendre.  il fait passer une idée, en produit  le développement dans les têtes, puis dis : on ne peut plus attendre, alors cette idée chiffrée s'impose.]

 

 

 NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

[ad nauseam...]

 

 

 NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

[Cette agression nous visait, évidemment, "notant" ce que vous lisez actuellement. Notre parole accusée par sa faiblesse : "dire et ne pas noter". Autrement dit : nous avons peur de la parole.]

 

 


NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

[Encore "dire".

"Dire 2001", c'est être un "acteur", c'est-à-dire se mettre en situation d'être "vu" par le maitre et le témoin de la scène. C'est-à-dire l'arbitre du débat entre "quelqu'un qui dit 2012" et celui qui dit "2001".

Cet arbitre donnera raison au plus rapide, au langage de la force, qui dit "2001". C'est lui qui est dans l'Esprit, car l'autre fatue contre l'Esprit, c'est-à-dire contre le "savoir". En effet, quand on "sait" et qu'on persiste, c'est qu'on est : de mauvaise foi.

L'arbitre peut alors lancer le procès d'intention contre celui qui "dit 2012" et qui en ce sens n'est pas "dans l'esprit", est coupable d'hypocrisie, de qualité de "foi", les amenant à rejeter la "loi" connue de tous, mettant le "groupe" en "accord". 

Ce qui amène : l'acteur est l'esclave qui accepte d'être "vu" et jugé par l'arbitre, selon ce qu'il "dit".

Cela veut "dire" (encore et toujours de simples mots) : "je ne suis pas acteur". C'est bien alors "choisir" de ne pas "s'inscrire" dans le "clair".

D'où il faut "choisir" "avec foi" pour en assumer les conséquences... aprèrs le vote. Ce qui nous rendra alors responsables ("acteurs") devant le juge.

Or, un "arbitre", c'est quelqu'un qui tranche, donc qui décide de rejeter ce qui posait problème. Donc ici "2012", image de ceux qui réfléchissent, prennent leur temps.

Et qui donc : suivent non pas l'arbitre, mais André Bouguénec, éloigné comme "témoin", vers "2012".

Mais attention : dans un procès, l'arbitrage vient après l'énoncé de la loi, considérée alors comme inadéquate pour trancher. "2012" représente donc la loi, dépassée. Cette "loi" inutile impliquant une révolte pour s'en "débarrasser".

"L'esprit" est une zone géométrique spatiale : il faut être "dedans". Qui n'est pas "dedans" est "dehors", rejeté du groupe majoritaire.

L'arbitrage lui-même, considéré comme "recours", est d'ailleurs synonyme de "vitesse" dans un procès. Forcément puisqu'arbitraire.

Celui qui ne suit pas la Révolution de cet arbitraire, n'en est pas l'esclave, est donc rejeté du "groupe", de ceux qui allant "vite", auraient eux aussi des privilèges. Donc ceux qui, bien que n'étant qu'acteur, auront quand même une part du gâteau du pouvoir.

Ils deviendront eux-mêmes de petits juges, à qui on apprendra à "dire" "2001".]

 

 

 NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

[S'inscrire c'est "dire", mais cette fois en signant. Pour l'urgence, donc là encore, en admettant une nécessaire acceptation d'une maitrise du discours, par celui qui y est préparé. 

C'est faire un voeu, s'engager, voter. Ceci après ce prétendu "débat" où il crève les yeux que ce sont les autres qui contrôlent la parole, et la mènent mécaniquement pour arriver à LEUR conclusion.

Mais laissant le cerveau incertain sur le sens de notre "liberté", puisque nous sommes menés avec des mots que nous avons, nous, choisis... Mais il crève également les yeux que toutes ces marionnettes parlantes, sont elles-mêmes guidées par cette logique d'un discours graduellement et très précisément établi par avance. Voire même appris par coeur.

C'est la vertu de la parole la plus forte, qui fait taire tout le monde, malgré le spectacle de la "réunion informelle", où il (!?) fallait s'exprimer" . 

"Se transformer" c'est changer de forme, pour intégrer la forme décisive : ne plus être rien POUR le groupe.]

 

 

 NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

[Après notre vote vient l'énoncé de la loi : des actes de "foi", alliés à leur conséquence. 

Loi ouvrant forcément, plus bas, au procès d'intention. 

Quels seront en effet les "signes" de cette "foi" ? Ceux que voudra faire paraitre l'arbitraire du pouvoir.

Après cette préparation, la décision est posée, là, brutale (comme le "non temps", écrasant ceux qui "temporisent") : un tri sera opéré. Les "poussières" ne passeront pas.

D'où l'injonction immédiate à la demande de "croyance" : voter, faire un "voeu" pour le futur. Après cette délibération... dont le modèle est maintenant judiciaire ! et terroriste.

C'est Arnaud Mussy qui parle.

Pourquoi "balayés par eux-mêmes" ? Tout simplement parce qu'ils seront balayés par leurs propres mots (coeur, commun, 2001..), se retournant contre eux... s'ils refusaient d'eux-mêmes les mots de leur propre coeur. Se faisant traitres à leurs propres causes. Comment ne pas en tirer mauvaise conscience ?

Chaque énoncé équivoque, quoi qu'admis par tous selon les définitions que chacun prête à ces termes "amicaux" et "informels", porte pourtant en lui deux sens contradictoires, qui détruisent alors l'ennemi tout en l'empêchant de rétorquer. Ainsi on a l'acquiescement de tous, ceux qui ont peur, et ceux qui comprennent le code. Mais ceux qui comprennent le code ont également peur de revenir en arrière, car jamais ils ne pourront comprendre la réalité de ce système : l'unité géométrique, contrôlée par le plus rapide d'entre eux. Et donc le plus cruel.

Or c'est bien Arnaud Mussy qui tranche, ici, maintenant, en appelant "poussières" les réfractaires à sa parole. Car le "temps" est toujours géométriquement divisible, et de "2001" comme "urgence," il sera facile de passer au mois, au jour, à l'heure, à la seconde, et pire encore. 

En son Courrier de 2006, Arnaud se présente en effet comme celui qui "revient du non temps". Donc il n'y a plus de limite à l'urgence de "trancher".

 

Qui rétorquerait contre le "coeur", le "commun", etc. sans passer pour un fou ?

 

Mais cela est vrai dans chaque camp participant du débat. Aussi, tous ceux qui croient avoir du pouvoir, n'ont qu'une crainte, expliquant le millimétrage de leur logique "commune" : se voir exclus à leur tour, du "salut", "être balayés par eux-mêmes". Car même d'une société matérialiste, on peut être rejeté.

 

Cette manoeuvre du retournement - argument ad hominem perfectionné, va permettre d'installer une peur des mots et leur terrorisme silencieux, totalement anonyme, pour réduire au silence les réfractaires.

 

Note : Si Arnaud Mussy avait tenu un tel discours en arrivant au Phare-ouest (1994), il ne serait jamais resté, ni même venu. Mais en 2001, il a pu créer Néo-Phare, après avoir retourné la moitié du Phare-ouest vers lui, révolté (en "retournement") contre André Bouguénec, dont la parole prônant le "coeur à coeur", ne permettait pas d'agir "vite", et ce après avoir appliqué la méthode vue juste avant, à propos de Jésus.

 

Bref : le rejet du groupe, c'est la mort sociale, la terreur primale de tous.

La poussière n'est-elle pas aussi l'image de la mort ? "Tu es poussière...".

Le verdict est l'annonce d'une situation finale inéluctable, décidée par le chef, pour nous montrer qu'une hiérarchie dans le pouvoir existe bien malgré "l'égalitarisme" affiché de la "réunion informelle" et l'anonymat des "mots" du "commun".]

 

 

PO : Ici, face au jugement final, nous intervenons, critiquant la "vérité" de la loi par le nombre, donnant de la force à la parole, et servant à impressionner.

 

 

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

[Comme nous l'avons dit, après la "loi" la plus forte de toutes, énoncée non pas par la personne Arnaud Mussy, mais au nom d'un principe immatériel, abstrait : "2001", va pouvoir s'ouvrir le procès en intention, contre les "non sincères". Ceux qui ne "croient pas" en "2001".

La logique et le programme sont parfaitement, eux, "sincères" et spontanés, comme on le voit.

 

L'argument de la "sincérité" est commun à Arnaud Mussy. D'où à présent l'hypocrite c'est nous, qui ne percevons pas la "sincérité" de tous ces coeurs purs, unanimes.

Nous sommes mêmes accusés de donner de l'importance au nombre... Mais avec des termes quantitatifs, puisque l'importance du nombre prend la mesure du "peu" : un chiffre, une quantité géométrique qui réduit à présent le "poids" de notre argument.

Nous sommes bien ici : balayés par nos propres mots, mais avec un calcul encore plus abstrait, celui de la "sincérité", dont l'invisibilité surpasse à l'infini le "nombre" de ses adeptes, présenté juste avant.

Mais c'est encore plus retors, car là où la vitesse étant invoquée, on va se sortir d'embarras en invoquant à présent la loi verticale, cette fois, de la "sincérité", plus forte encore que la loi horizontale du nombre.

Notre argument se retournant alors contre nous. Nous invoquions le chiffre, on va nous répondre par le "coeur". Comment s'y opposer ?

Le cerveau est alors bloqué, sidéré au sens psychologique du terme. Il est impossible de comprendre, d'analyser de tels procédés durant le temps de la parole. 

Comment maintenant prouver que nous sommes sincères ?

Telle est la raison du procès d'intention : retourner la victime pour en faire un coupable, en se servant de ses propres mots.

Note plus fondamentale en lien avec Jérémy Trossais : c'est ce procédé même qui permet, lorsqu'il est porté contre une personne de son propre groupe : de créer des boucs émissaires, portant le mal du groupe, qui alors peut se purifier, se sauver moralement de son propre péché, pour le faire porter par le seul qui était encore sain.]

 

 

 
NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

[Après notre procès en moralité vient l'analyse psychologique, déterminant un problème au regard de la parole... pas simple (comme le serait une forme géométrique) : "Nous n'avons pas la simplicité pour dire..." 

L'agressé devient alors l'agresseur : celui qui manque de "simplicité". L'affect étant socialement problématique, isolant socialement, du fait de sa parole.

Autrement dit sa parole ne vaut plus rien.

Alors qu'il fallait "s'exprimer".]

 

 

« Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

[Le "retournement" de la victime en coupable se renforce : elle est dans l'égo, "son" égo. 

Mais c'est aussi ce qui permettait de décider de la méchanceté des autres. Donc c'est lui le méchant.

La victime est jugée uniquement sur une analogie généralisée... Si... (donc) c'EST... C'est un pur amalgame.

Conclusion dont on voudrait que le prétendu paranoïaque s'affuble, finissant par douter de lui-même : "C'est sans doute moi qui... me disant..." ]

 

 

 NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

["Le privilège des groupes, c'est la vitesse". On se croirait en période d'élection politique.

Voilà : le sens étymologique du mot "privilège", c'est "premier dans la loi". Par le fait d'appartenir (par l'expression, la maitrise du code), à un "groupe", en lequel chacun se trouve comme une "part" numérique, une portion, un simple chiffre éliminable au regard de sa parole (partagée).

 

Evidemment, le but serait de faire grossir ce groupe, par le prosélytisme commençant déjà. Et pas le "coeur à coeur".

Tous ces mots : "commun", "fraternité", "coeur"... sont les variables d'un algèbre, qui peut être traduit à tout moment par le plus malin de tous, en un "futur" concret. Là est la véritable conclusion de toute cette théorie imaginaire : inventer une future politique.

Ce projet possible aurait été avorté par les événements qui mirent Néo-Phare sur le devant de la scène. Nous en voulons pour signe la formation de "futurs" conférenciers, au sein de la secte. Apprenant donc à dominer le discours dans un contexte d'assemblée. Là où personne n'osera s'opposer à "l'unité" du "commun" "fraternel", etc.]

 

 

Conclusion

Quand on a voté pour "l'amour" devant une assemblée, on s'engage à la mesure du nombre de personnes présentes en cette assemblée. 
 

C'est le "partage" de "l'inscription" qui fait "progresser vite", pour "le commun".

Mais déjà, entendre un programme possible sans se prononcer contre le sens des mots qui permettrons ce programme, tient de cet engagement. 

D'engagement en engagement, à la fin, on vote.

Alors on est responsable, sauf mauvaise foi, de cet acte.

Il faut alors accepter la loi, dite au nom de "l'amour", bizarrement toujours plus "urgent". 

D'où le jugement en "prétexte", subit par les réfractaires à "l'amour", puis leur exclusion au nom même de leurs propres valeurs. Le but étant de faire accepter cet esclavage à un mot creux, faisant exploser le cerveau. "Même si ça fait mal".