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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Néo-Phare : De la "réunion informelle" à la terreur - Xeon

Date : 2000-12-09

C'est le 09 Décembre 2000, soit peu de temps avant leur départ définitif du Phare-Ouest pour créer Néo-Phare, que les phare-ouestiens furent invités par les futurs sortant, à une "réunion informelle"... qui devait pourtant, nous disait-on dès notre arrivée : "conditionner la suite".

L'informel devant ainsi devenir tout à fait... formel, informé. Premier brouillage des cerveaux, pour une première préparation des esprits, à devoir accepter de changer très vite : "pour 2001". Sous couvert d'une "croyance".

Nous eûmes personnellement l'intuition que cette réunion nous fournirait des informations sur les procédés indécelables à l'audition, employés par le mentor du dit-groupe, pour conduire justement à une certaine finalité. C'est pourquoi nous fîmes le choix de noter le maximum des propos qui allaient y être tenus.

Ce témoignage est important car il constitue un exemple unique de la façon dont les membres de Néo-Phare se comportent vis-à-vis des opposants à leur groupe, ce type de réunion n'ayant jamais été enregistré, et les réunions qui se tenaient en Néo-Phare, ne comportaient que des membres dociles.

Disons tout de suite que nous n'oserions inventer quoi que ce soit quant à son contenu, dans la mesure où ce jour nous étions environ une douzaine de personnes, qui pourraient nous contredire aujourd'hui, même si la mémoire leur manquerait sans doute après tant d'années. Il est cependant possible qu'un enregistrement existe, car nous savons que les gens de Néo-Phare enregistraient beaucoup de choses.

 

 

Nous proposons d'abord la lecture des propos à l'état brut, de ce pur tissu de slogans.

Les propos des membres du futur Néo-Phare seront précédées de l'abréviation "NP". "PO" désignera ceux des 5 Phare-Ouestiens.

Notre analyse présentée à la suite des propos, sera encadrée par des crochets [ ].

 

***

 


 PROPOS BRUTS :

 

NP : « Mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « Ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

NP : « Se faire mal »

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

NP : « Le « coeur à coeur » est une perte de temps. »

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité »

PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité/tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

NP : « Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé. »

NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun.

PO : « Peu importe l'échéance ».

NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour « dire » des choses ». « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

NP : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

PO : Ici nous intervenons, critiquant la "vérité" de la supériorité numérique exclusive.

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

NP : « Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

 

 

***

 

NP : « mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

[Ici est annoncé une obligation : saisir l'occasion de pouvoir "choisir" après un débat. Décision qui deviendra un "point", un arrêt définitif, verrouillé ("ce qui conditionnera la suite"), à l'issue de ce "débat", dont l'image n'est rien d'autre que celle d'un sas, duquel sortira un "avenir", un tri et une sélection, avec éjection brutale ("même si ça fait mal"), des poussières ne passant pas le "filtre".

Nous sommes donc dès le départ, "amicalement" (qui irait contre une conversation autour d'une table ?) forcés de subir un procès.

Puisque c'est ici et maintenant ("ce jour") qu'il faut "s'exprimer", c'est que la date de prise de parole doit "compter", et bien entendu son contenu, qui sera le critère de ce tri inéluctable ("qui conditionnera la suite").

"Expression" de quoi ? D'une décision, pour une "action". D'où la nécessité d'avoir l'esprit "clair" pour pouvoir prendre cette "décision", appelée "expression".

Or il n'est rien de plus clair que les chiffres, ceux de la vitesse, qui seront invoqués en fin de dialogue pour trancher sur les "privilèges" : droit pour l'avenir : NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

Donc les égoïstes, qui ne parlent pas ce langage, ne "s'expriment pas" correctement, seront éjectés par la force brutale ("même si ça fait mal").

 

Un débat doit se tenir, et un vote (une "expression") en sera issu. Ce vote sera alors la "condition" d'un futur. Ce sera donc une décision à prendre, qui induira acceptation de tous, selon le principe de la majorité, devenue : unanimité par la magie de cette petite invitation si "amicale", où l'individu sera tout de suite amené à se mutiler au profit du comm'un : première "information" chiffrée permettant de "'clarifier" l'esprit. Toute unité de "participation", de 'part-age", doit commencer par placer ce sas, dans un cube.

Il est alors impossible de s'échapper de la logique des formes. 

Nous acceptons ici-même notre procès. Nous nous y engageons, via les mots de l'amitié.

 

En effet une forme, c'est ce qui permet de "voir", de mettre les choses "au clair". L'unité étant le premier terme d'un enfermement dans une géométrie, sans qu'on nous le dise, et même mieux : avec les mots de notre propre pensée naturelle.

La conclusion sera pourtant judiciaire : les points, appelés "poussières" (une autre... information sur nous-même), seront "balayés" de cette "unité".

Quoi de plus clair, n'est-ce pas, que cette imagerie purement fictive, pour nous manoeuvrer, et nous aider dans notre prise de "décision"... "libre"...

 

La "convivialité" est le leurre "amical" de cette "expression", permettant de nous faire baisser la garde, et de retourner toute révolte, contre nous-mêmes. Ne serions-nous pas "égoïstes" si nous refusions ces "mots" ? Ce qui prouverait le bien-fondé de notre rejet.

 

Voilà comment le langage de l'amour se retourne contre ceux qui croient à la signification des mots qu'ils usent, ce même langage étant manipulé par ceux qui ne croient qu'en sa puissance.

Notre cerveau entre dans la confusion et nous invite à baisser les barrières, alors même que nous sommes arrêtés par l'effet de surprise : la réunion informelle devenant tout à coup : capitale ("c'est ici que...") et légale (conditionnant l'avenir). Puisque "mettre les choses au clair ce jour", etc., va "conditionner" une "suite". Aura donc des "conséquences" géométriques inévitables sur le futur.

Bref, notre cerveau est pris par surprise, et toute surprise prépare le chemin d'une nouveauté, après "décision".]

 

 

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

[On comprend alors comment les deux camps ne donnent pas le même sens aux mots, car "aller au bout des choses", quand on ne fait que parler dans une unité géométrique, est immédiat. Donc "trancher" devient brutal, violent. "Même si ça fait (un peu ?) mal".

Aller au "bout des choses", c'est décider, c'est-à-dire "retrancher", une partie de nous-même, de notre être : "même si ça fait mal".

Le "courage" (du mot "coeur"..., revendiqué à haute voix par Tartuffe-Arnaud Mussy) étant le propre de toute décision rationnelle, qui tranche, sans tenir compte des hommes, de leur réalité et de leur sensibilité.

Or "aller au bout des choses", pour conditionner quelque chose de différent, donc de nouveau, sur le fondement d'une loi de la nature : des dates, c'est proprement raisonner et conclure.

Pour accepter la pensée simpliste de "l'unanimité", compréhensible par le premier crétin venu, comme pour décider d'une vérité, au nom de l'autorité de la preuve imagée d'une "table" (sas) enfermée dans une unité ("comm'un") pour : "aller au bout", de rien, d'un vide de réalité, d'un pur système de mots.

Se faire "point"dans cette unité est alors nécessaire pour comprendre, pour "aller au bout des choses", "même si ça fait un peu mal". 

Ce "point", c'est la poussière finale qui "ne passera pas le sas".]

 

 


NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

[Le mot "pour" signifie "proportion". "S'oublier" au nom du "comme un", c'est se situer dans une géométrie. La proposition suivante répétera d'ailleurs cette logique. Etre A "pour" B, c'est être A en fonction de B.

Ce "B" étant un infinitif, donc une abstraction (telle un slogan politique : "bâtir en commun"), qui pourra tout permettre, y compris le pire ("même si ça fait mal"), au nom de "l'unité".

 

Celui qui réfléchit, pense, mesure et n'accepte pas cette logique, autrement dit celui qui considère qu'il peut faire des erreurs, et revenir en arrière, est le fautif. Il est "hors" le commun, le "comme UN", dont le progrès implique le rejet conditionné du passé (expression imposée POUR un "futur" commun, qui est donc d'accepter LA LOI).

A partir de là, le point récalcitrant est classé.

La preuve par la géométrie est imparable. Il n'y aura plus qu'à la traduire en chiffre : en rapport au temps qui est un rapport à la loi : "ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes", ou dit autrement : "qui ne croient pas en la vitesse", au sas dont le verdict est immédiat, rapide et tranché : "même si ça fait mal". 

A force d'être entendue, elle finira par produire l'idée, induite, discrètement, de notre "balayage" par l'oeil qui voit les choses (les "formes") de haut.

Le mot "commun" n'apparait pas moins de 6 fois dans les notes prises ce jour. C'est la grande supercherie de "l'unité", permettant d'englober tous les partis, toutes les prétendues "expressions" libres, mais qui devront décider (formule suivante), sur la base d'un calcul, donc par l'esclavage de la loi des chiffres.

De sorte que même l'opposition, les réfractaires, rentrent dans cette logique, sans s'en rendre compte, et s'engagent. D'où leur sidération parfaite au moment d'un verdict qu'ils ont totalement entérinés depuis le départ.

Il n'est qu'à s'imaginer comment nous aurions réagi si Arnaud Mussy avait écrit cela, dans son "amical" courrier de Mai 1994.

Ceci par la maitrise complète de l'art de l'équivoque, permettant de faire passer tous les points progressivement, nous enfermant dans la conclusion finale, qui nous tombera dessus et que nous admettrons, sans que nous comprenions pourquoi.]

 

 

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

[Réfléchir, c'est analyser avant de décider, c'est-à-dire de trancher. Ne plus "réfléchir pour soi", c'est se placer dans une pro - ("pour") portion, se décentrer de soi-même : se voir comme un point dans une géométrie.

D'où la suite : l'accusation de "poussières" : des "points" négligeables, qui seront "balayés" par ceux qui parlent vite : qui "disent 2001 au lieu de 2012".

Plus on parle vite, plus on est proche du centre de la géométrie, car on en connait le code, alors on "participe" (c'est le "privilège des groupes") et plus on voit les choses de haut, pour "s'exprimer", "aller au bout des choses"'.

"Ne plus réfléchir pour soi", c'est réfléchir le "dit" d'un autre, c'est être une marionnette de celui qui "voit" le plus "clair" de tous, qui domine ces formes, qui parle le plus vite, et qui est donc aussi, forcément, "au bout des choses" avant tout le monde.

Or qui est au bout de cette "table"-sas ? Arnaud Mussy, qui donnera son verdict, quant aux "poussières" dont "l'unité" devra être épurée.]

  


 NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

[Confirmé par cette répétition, en quelque sorte, de devoir uniquement croire en des axiomes, des productions mentales, en se défaisant de sa réalité. Là encore il s'agit de se décentrer, au regard d'une mise en proportion, d'une analogie (un raisonnement fondé sur l'intuition en dehors de toute référence au réel) : "est plus important que".

D'où : il y a un rapport de masse, "d'im-portance", donc de poids (quantité), entre cette "croyance" dans laquelle il faut s'engager (sa force) et "ce que je suis" (sa faiblesse).]

 

  

 NP : « Se faire mal ».

[répétition, voir plus haut.]

 

 

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

[Toujours "croire".

Certain" pour une "certitude", proportionnellement plus "salvatrice" : pour "le Phare-ouest", vu donc comme simple nom dans une proportion. Un nom seulement utile, permettant de faire admettre une "croyance" qui le dépasse, et qui par conséquent, pourra ensuite être réinvoquée à tout bout-de-champ.]

 

 


NP : « Le coeur à coeur est une perte de temps ».

[Le coeur à coeur, c'est la confiance dans le dialogue inter-individuel, le dialogue fondé sur une unité qui se nourrit de la diversité de ses individus, qui parlent un langage commun et se comprennent naturellement, sans besoin de connaitre le code. C'est le langage du bon sens, de la vue claire et naturelle, bien commun mais aussi première porte d'une intelligence plus élaborée.

Parler en code est en effet inutile quand on est deux en face-à-face, car alors l'opposition et la suspicion en la duplicité de coeur de l'interlocuteur sera vite décelée. Et si les deux personnes parlent le même code, elles perdront en effet leur temps à ne pas se parler directement avec la langue du pouvoir, de la domination des assemblées par le recours manoeuvré au langage naturel, parlé par la majorité. Car Dieu s'incarne dans tous les mots que nous parlons, et tous les êtres qui le parlent.

Le duplice ne peut vaincre que les assemblées, et craint par-dessus tout l'échange inter-individuel, le "coeur à coeur" et sa transparence immédiate.

Alors que le langage des assemblées peut parler chiffres et ainsi aller beaucoup plus vite à "convaincre" des êtres impersonnels.

Le langage des assemblées est au contraire une domination de l'homme sur l'homme, par le langage du pouvoir, qui est le langage des chiffre, permettant de parler vite, et de vite obtenir la victoire dans les débats, malgré "l'expression" de pacotille, pour le théâtre. Comme ici "autour de cette table", alors que tout est déjà verrouillé.

Dans le coeur à coeur, l'échange concret, Tartuffe est impuissant. Mieux : il en a peur, le fuit, car alors il révélerait son vide, le fait que les termes qu'il emploie n'ont aucune substance, ne représentent rien de réel.]

 

 

 

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

[La suite est alors logique. La groupe en question, qui parle le code (comme ici), c'est la secte (fermée à double-tour), dont les membres vont se servir, par exemple, du mot "fraternité" et des slogans mécaniquement débités, qui en seront tirés. Donc en usant du langage naturel, pour manoeuvrer ceux qui sont hors du groupe, "à l'extérieur". On leur faire peur : ils ne sont pas dans la fraternité. "Ce qui aura des conséquences", comme on nous l'a dit dès le départ. L'axiome de la terreur ayant été entériné par notre silence, lui-même contraint par cette si "amicale invitation".

Ceux qui vont à l'extérieur seront accusés d'hypocrisie : "c'est un prétexte". 

C'est toute la stratégie du pouvoir, minoritaire, que de chercher à désinformer, pour gouverner une majorité (combien sont "à l'intérieur" ?) en lui faisant croire en sa minorité morale, son "hypocrisie", son manque de "fraternité", de "participation" à "l'unité". 

L'âme de celui qui travaille à l'extérieur est sale, il est de "mauvaise foi", hypocrite... car il ne parle pas le code "commun"... de la minorité.]

 

 

 

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

[Préparation d'un slogan et d'une demande de légalisation ("devra être"... "demain"), quand tous parleront le langage du "groupe". La question présupposant qu'un nouveau Phare-ouest, soit maintenant - réunion informelle, ici et maintenant, pour l'avenir... - proportionnée ("pour") à la loi, à l'objectif, au "futur", et une proportion c'est un calcul, une abstraction.

Attention : "même si ça fait mal". Car la loi doit frapper fort, et à tout moment. C'est tout l'argument de cette imposition d'une décision "présente", à l'intérieur de cette image de "sas", outil de tri, pour rejeter les "poussières", qui ne croiront pas, justement, en la loi de la vitesse, de sa pression, dite "2001".

Notez que cette réunion à lieu à la veille de 2001, en Décembre 2000.]

 

 

 

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité ».

[La transparence, c'est de se faire acteur, parler la langue de l'ennemi, comme parler de "fraternité" à celui-là même qu'on veut abattre, tout en pensant autrement. Dit autrement, c'est parler par équivoque. D'où forcément, par ce double langage, aller au-delà des différences (car c'est alors parler à tout le monde), et de sa propre sensibilité.

Plus bas on nous enjoindra à devenir "acteur".]

  

 

 

 PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité / tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

[Il est intéressant de noter que spontanément, la réponse porte sur la définition de la fraternité, qui est "bâtie" (socle, commencement). Cet exemple montre comment on a bien ici deux types de langages qui ne se comprennent pas, justement parce que ceux qui veulent nous abattre parlent avec nos mots, mais leur donne un sens que nous ne comprenons pas. 

On retrouve ici ce qui était demandé par André Bouguénec, se fonder sur le réel, la situation telle que nous la voyons, et correspondant aux voeux historiques d'André Bouguénec.]

 

 

 

 NP : Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé ? »

[On voit comme la réponse rebondit alors sur le mot "objectif", qui lui aussi va être redéfini pour être ré accaparé selon une signification de la force, prouvée par la vitesse (donc rentrer dans le "groupe" capable de trancher de force) d'un langage, et sa "pression". C'est-à-dire le temps qui nous presse : "2001".

L'objectif - général, majoritaire - "transcende" (est géométriquement et verticalement supérieur) AUX objectifs - particuliers, minoritaires -. L'objectif le plus pressé, quand le temps est pressé, c'est de ne pas mourir, "sauver son âme", d'avoir un "futur", survivre en n'étant pas trié, ici et maintenant, tout de suite.]

 

 

 NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun. »

[L'échéance (mot issu de "cas", comme "occasion"), est une chute pour planter, verrouiller le moment opportun de conclure.

Par contre : Gaffe ! notre interlocutrice, n'ayant sans doute pas suffisamment bien appris son script, manque de "transparence" et use encore de quelques termes honnis : "Je", "Personnel", et pire : "ressentir"... Alors que la loi, tranchant par le recours au chiffre, doit toujours paraître, justement, "IMpersonnelle", être la loi du commun, qui se pare de la magique "volonté générale" pour décider, "même si ça fait un peu mal".

Nous ne savons pas à quelle amende - du fait de cet éloignement de la "chose" logique, elle a pu être soumise après notre départ. Mais nous savons qu'elle fut souvent mise à l'amende par la suite, et même en le demandant elle-même. Le but du procès est de convaincre, ne pas l'oublier, la victime du procès, de sa propre laideur, de sa propre faute contre les "mots de l'amour".]

 

 


PO : « Peu importe l'échéance ».

[Ici un membre du Phare-ouest va instinctivement recadrer les choses en la redéfinissant instinctivement, en la classant en termes d'im-portance, donc dans un programme, un temps.]

 

 


NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

["il faut, c'est la loi, prendre les moyens d'aller vite = Parler la langue du groupe, soumise elle-même au langage de celui qui est "au bout des choses", qui va conclure le raisonnement. L'agression se légitimant par le besoin de vitesse. Donc : Même si ça fait mal.

Il faut comprendre cet aspect fondamental du besoin de rejet immédiat, de donner au pouvoir la capacité de vous éjecter d'un revers de main sous couvert d'un argument chiffré. C'est cette cruauté qui terrorise, une fois qu'on a accepté, qu'on s'est engagé dans ce pseudo-sas : une réunion informelle, ayant un "bout", étant bel et bien un sas, pour une épuration violente, puisque demandée "maintenant" : "c'est ici, autour de cette table", etc.]

 

 

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour « dire » des choses.

[ici on trouve l'invitation à  "faire mal", être transparent. Evidemment, on imagine que les jeunes marionnettes d'Arnaud Mussy aient encore des scrupules, à manoeuvrer leurs anciens amis, par le langage qu'ils vont maintenant retourner contre ceux qui sont maintenant leurs ennemis. "Pas facile à vivre", puisque cela implique de devoir se sacrifier soi-même, devenir "acteur", "être transparents" : parler à la place d'un autre, prendre le rôle de "fidèle" à notre enseignement, mais en détournant le sens des propos : par des "efforts" mentaux.]

 

 

 
NP : « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

["Pas fait avec plaisir"...

Le "ressenti" c'est sa chair, oubliée pour privilégier la torsion de la réalité.

Le maitre des chiffres, le véritable marionnettiste, lui, ne ressent rien, puisqu'il a su aller "au-delà des différences, de la sensibilité".]

 

 

 

 NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

[Celui qui ne suit pas cet objectif, a de mauvaises intentions. Ce qui permet, sur la base d'une pure abstraction, sans ressenti, juger celui qui est hors de cette "intention", de "l'esprit".] 

 

 

 

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

["Suivre" c'est se situer. Derrière une logique, c'est-à-dire créer une symétrie de cette logique. Une symétrie inverse, qui part de Dieu, pour arriver à une logique de l'humain, puisque fondée sur des chiffres, par l'argument de la vitesse, du "pressé".

Dieu étant infini, il est clair que cette "logique" en est l'inversion. Pour une fin très précise : justifier le rejet sans état d'âme, des "retardataires", des "perdants", de ceux qui ne "comprennent pas le code".

Et puisque parler en code, c'est parler un langage double, il y aura automatiquement des "erreurs de formes".

"Anticiper" ces erreurs, c'est justement intégrer la logique de la vitesse, de gagner du temps, être plus rapide, donc en usant de la grammaire simpliste des formes géométriques, pour mieux gérer ces petites "maladresses". 

L'erreur ne remet donc pas dans le droit chemin d'un langage naturel, au contraire, elle renforce le choix de manoeuvrer l'autre en usant de son langage.

 

En chiffrant "Dieu", on coupe la moitié du cerveau de l'auditeur, afin qu'il ne reste plus que le cerveau mathématique à la fin, mais conservant les mots de sa "religion" héréditaire, devenue à la fin, une religion matérialiste.

Quand tous les mots de notre vocabulaire ont été mathématisés de la sorte, toute l'âme est menée par des idées, mécanisée. Elle se meut dans le domaine de la matière, tout en prétendant parler "religion".]

 

 


 N-P : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

[On en a ici un parfait exemple.

La logique de Dieu conduit, forcément, à Jésus, son "fils" unique, qui "sait" où il va ("au bout des choses"), géométriquement, et donc, sans doute, à une vitesse supérieure relativement aux autres.

Mais ici, le marionnetisé, se sert du nom de Jésus pour le retourner contre Jésus... Par ce propos, il va amener à penser que Jésus pourrait poser un problème, mépriser ses disciples, les manoeuvrer.

Comment celui qui nous trompe depuis le début pourrait-il faire cet aveu ? 

C'est qu'en réalité Arnaud Mussy crée ici un virus : il inocule en notre cerveau, la preuve géométrique (il "va" relativement à nous qui "allons au bout des choses") que Jésus pourrait se foutre de nous. 

D'où, Arnaud Mussy peut offrir mieux : une protection "claire", comme il est bien "exprimé" au départ, et même "sincère".

Le cerveau est aux prises avec une chimère qui doit amener cette nouvelle question, encore non formulée, mais qui le serait un jour, si nous nous engagions aujourd'hui, croyant avoir affaire à un authentique chrétien (qui "suit la logique de Dieu") : faut-il suivre "Jésus", ou notre futur protecteur ?

 

Un recoupement : De la même façon, dans l'émission télévisée menée par Bernard Tapie, Arnaud Mussy dit à son hôte : "Vous n'auriez pas misé un kopeck sur Jésus" (une quantité).

Ou encore dans son entretien au Télégramme, le même lancera le même propos ouvrant grande la porte du doute, pour qui serait chrétien : "Je suis Jésus. J'assume". De sorte à laisser passer l'idée que "Jésus" n'était pas si amical que cela, et ainsi préparer son rejet en mettant en place les germes de la révolte contre "Jésus", dans la tête de ses auditeurs.

Il fera la même chose avec tous ses propos équivoques sur son "Tri-cher" André, comme il l'appelat une fois, ou dans ce premier courrier, où il est facile de lire la mise en place de la graine du doute.

Ce mieux passant par un concept mathématique irréfutable, comme toujours. Langue même de la conclusion la plus irréfutable qui soit.

En permanence, le discours d'Arnaud Mussy est équivoque pour rester probable, créateur de chaos: il permet ainsi de faire passer une idée, de la faire se développer tranquillement dans les têtes, puis de conclure par un chiffre plus fort que celui des autres, qui forcément, ne sont pas maitres en la méthode.]

 

 

 NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

[ad nauseam...]

 

 

 NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

[Cet impératif s'adressait à nous, "notant" ce que vous lisez actuellement. Notre parole accusée par sa faiblesse : "dire et ne pas noter". Autrement dit : nous avons peur de la parole.]

 

 


 NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

[Encore "dire".

"Dire 2001", c'est être un "acteur" :  prendre la peau d'un autre, pour créer l'illusion d'une "amitié", créer la confiance. Et il faut le faire "avec foi" pour être plus efficace.

Cette tromperie permettant de trancher de façon bien plus violente, par l'argument d'une nécessité de la vitesse (impossible à réfuter) : "Dire 2001". Comme un simple mot de pouvoir, pour trancher et éliminer brutalement les gêneurs.

Ceci dit juste après nous avoir dit de... "dire".

"2012", c'est le futur lointain, de celui qui ne tranche pas, parce que sa parole est "lente", "faible" : "quelqu'un qui dit...". Quelqu'un, c'est "impersonnel", signe d'éloignement. 

"L'esprit" est une zone géométrique spatiale : il faut être "dedans". Qui n'est pas "dedans" est "dehors", rejeté du groupe majoritaire.]

 

 

 NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

[S'inscrire c'est "dire", mais cette fois en signant. Pour l'urgence, "même si ça fait mal". 

C'est faire un voeu, s'engager, voter. Ceci après ce prétendu "débat" où il crève les yeux que ce sont les autres qui contrôlent la parole, et la mènent mécaniquement pour arriver à LEUR conclusion.

Mais laissant le cerveau incertain sur le sens de notre "liberté", puisque nous sommes menés avec des mots que nous avons, nous, choisis... Mais il crève également les yeux que toutes ces marionnettes parlantes, sont elles-mêmes guidées par cette logique d'un discours graduellement et très précisément établi par avance. Voire même appris par coeur.

C'est la vertu de la parole la plus forte, qui fait taire tout le monde, malgré le spectacle de la "réunion informelle", où il (!?) fallait s'exprimer" . 

"Se transformer" c'est changer de forme, pour intégrer la forme décisive : ne plus être rien POUR le groupe.]

 

 

 NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

[Arrive alors le verdict. La sortie du sas.

Après cette préparation, la décision est posée, là, brutale (comme le "non temps") : un tri sera opéré. Les "poussières" ne passeront pas.

D'où l'injonction immédiate à la demande de "croyance" : voter, faire un "voeu" pour le futur. Après cette délibération... dont le modèle est maintenant judiciaire ! et terroriste.

C'est Arnaud Mussy qui parle.

Pourquoi "balayés par eux-mêmes" ? Tout simplement parce qu'ils seront balayés par leurs propres mots (coeur, commun, 2001..), se retournant contre eux... s'ils refusaient d'eux-mêmes les mots de leur propre coeur. Se faisant traitres à leurs propres causes. Comment ne pas en tirer mauvaise conscience ?

Chaque énoncé équivoque, quoi qu'admis par tous selon les définitions que chacun prête à ces termes "amicaux" et "informels", porte pourtant en lui deux sens contradictoires, qui détruisent alors l'ennemi tout en l'empêchant de rétorquer. Ainsi on a l'acquiessement de tous, ceux qui ont peur, et ceux qui comprennent le code. Mais ceux qui comprennent le code ont également peur de revenir en arrière, car jamais ils ne pourront comprendre la réalité de ce système : l'unité géométrique, contrôlée par le plus rapide d'entre eux. Et donc le plus cruel.

Or c'est bien Arnaud Mussy qui tranche, ici, maintenant, en appelant "poussières" les réfractaires à sa parole. Car le "temps" est toujours géométriquement divisible, et de "2001" comme "urgence," il sera facile de passer au mois, au jour, à l'heure, à la seconde, et pire encore. 

En son Courrier de 2006, Arnaud se présente en effet comme celui qui "revient du non temps". Donc il n'y a plus de limite à l'urgence de "trancher".

 

Qui rétorquerait contre le "coeur", le "commun", etc. sans passer pour un fou ?

 

Mais cela est vrai dans chaque camp participant du débat. Aussi, tous ceux qui croient avoir du pouvoir, n'ont qu'une crainte, expliquant le millimétrage de leur logique "commune" : se voir exclus à leur tour, du "salut", "être balayés par eux-mêmes". Car même d'une société matérialiste, on peut être rejeté.

 

Cette manoeuvre du retournement - argument ad hominem perfectionné, va permettre d'installer une peur des mots et leur terrorisme silencieux, totalement anonyme, pour réduire au silence les réfractaires.

 

Note : Si Arnaud Mussy avait tenu un tel discours en arrivant au Phare-ouest (1994), il ne serait jamais resté, ni même venu. Mais en 2001, il a pu créer Néo-Phare, après avoir retourné la moitié du Phare-ouest vers lui, révolté (en "retournement") contre André Bouguénec, dont la parole prônant le "coeur à coeur", ne permettait pas d'agir "vite", et ce après avoir appliqué la méthode vue juste avant, à propos de Jésus.

 

Bref : le rejet du groupe, c'est la mort sociale, la terreur primale de tous.

La poussière n'est-elle pas aussi l'image de la mort ? "Tu es poussière...".

Le verdict est l'annonce d'une situation finale inéluctable, décidée par le chef, pour nous montrer qu'une hiérarchie dans le pouvoir existe bien malgré "l'égalitarisme" affiché de la "réunion informelle" et l'anonymat des "mots" du "commun".]

 

 

PO : Ici, face au jugement final, nous intervenons, critiquant la "vérité" de la loi par le nombre, donnant de la force à la parole, et servant à impressionner.

 

 

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

[Nous ne ne savons plus qui a ici répondu, mais vu la forme retorse de la réponse, nous ne serions pas étonné que cela soit Arandu Mussy lui-même, car en toute logique, s'il veut se montrer le meilleur calculateur, il doit savoir venir au secours de ses ouailles mises ici en difficulté. Il doit savoir rester le maitre du discours.

Qui plus est l'argument de la "sincérité" lui était commun, mais aussi la faculté de retourner les arguments de ses adversaires contre eux-mêmes.

Enfin parce que tous savaient en cette assemblée que nous étions le seul à avoir bouclé la parole d'Arnaud Mussy, alors ses marionnettes...

 

Donc à présent l'hypocrite c'est nous, qui ne percevons pas la "sincérité" de tous ces coeurs purs, si unanimes.

Nous sommes mêmes accusés de donner de l'importance au nombre... Mais avec des termes quantitatifs, puisque l'importance du nombre prend la mesure du "peu" : un chiffre, une quantité géométrique qui réduit à présent le "poids" de notre argument.

Nous sommes bien ici : balayés par nos propres mots, mais avec un calcul encore plus abstrait, celui de la "sincérité", dont l'invisibilté surpasse à l'infini le "nombre" de ses adeptes, présenté juste avant.

Mais c'est encore plus retors, car là où la vitesse étant invoquée, on va se sortir d'embarras en invoquant à présent la loi verticale, cette fois, de la "sincérité", plus forte encore que la loi horizontale du nombre.

Notre argument se retournant alors contre nous. Nous invoquions le chiffre, on va nous répondre par le "coeur". Comment s'y opposer ?

Le cerveau est alors bloqué, sidéré au sens psychologique du terme. Il est impossible de comprendre, d'analyser de tels procédés durant le temps de la parole. 

Comment maintenant prouver que nous sommes sincères ?

Telle est la raison du procès d'intention : retourner la victime pour en faire un coupable, en se servant de ses propres mots.

Note plus fondamentale en lien avec Jérémy Trossais : c'est ce procédé même qui permet, lorsqu'il est porté contre une personne de son propre groupe : de créer des boucs émissaires, portant le mal du groupe, qui alors peut se purifier, se sauver moralement de son propre péché, pour le faire porter par le seul qui était encore sain.]

 

 

 
NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

[Après notre procès en moralité vient l'analyse psychologique, déterminant un problème au regard de la parole... pas simple (comme une forme géométrique) : "Nous n'avons pas la simplicité pour dire..." 

L'agressé devient alors l'agresseur : celui qui manque de "simplicité". L'affect étant socialement problématique, isolant socialement, du fait de sa parole.

Autrement dit sa parole ne vaut plus rien.

Alors qu'il fallait "s'exprimer".]

 

 

« Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

[Le "retournement" de la victime en coupable se renforce : elle est dans l'égo, "son" égo. 

Mais c'est aussi ce qui permettait de décider de la méchanceté des autres. Donc c'est lui le méchant.

La victime est jugée uniquement sur une analogie généralisée... Si... (donc) c'EST... C'est un pur amalgame.

Conclusion dont on voudrait que le prétendu paranoïaque s'affuble, finissant par douter de lui-même : "C'est sans doute moi qui... me disant..." ]

 

 

 NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

["Le privilège des groupes, c'est la vitesse". On se croirait en période d'élection politique.

Voilà : le sens étymologique du mot "privilège", c'est "premier dans la loi". Par le fait d'appartenir (par l'expression, la maitrise du code), à un "groupe", en lequel chacun se trouve comme une "part" numérique, une portion, un simple chiffre éliminable au regard de sa parole (partagée).

 

Evidemment, le but serait de faire grossir ce groupe, par le prosélytisme commençant déjà. Et pas le "coeur à coeur".

Tous ces mots : "commun", "fraternité", "coeur"... sont les variables d'un algèbre, qui peut être traduit à tout moment par le plus malin de tous, en un "futur" concret. Là est la véritable conclusion de toute cette théorie imaginaire : inventer une future politique.

Ce projet possible aurait été avorté par les événements qui mirent Néo-Phare sur le devant de la scène. Nous en voulons pour signe la formation de"futurs" conférenciers, au sein de la secte. Apprenant donc à dominer le discours dans un contexte d'assemblée. Là où personne n'osera s'opposer à "l'unité" du "commun" "fraternel", etc.]