Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La sophrologie, pédagogie de l'existence - Varia

La sophrologie traite des problèmes de l'existence. On parle de "pédagogie de l'existence". Il faut s'entrainer régulièrement dans le quotidien. La sophrologie se dit être une "science de la conscience et des valeurs de l'existence". C'est améliorer sa relation aux différents aspects de notre existence.

 

Suggestion très lucide.

Technique de développement personnel qui s'intéresse à l'étude de la conscience individuelle, dans une approche phénoménologique visant à tenir compte de l'historicité de chacun. C'est une méthode de gestion du stress. C'est une psychothérapie et une méthode de relaxation, étudiant la conscience et les valeurs de l'existence.

Etymologie : science de la conscience qui permet l'harmonie du corps et de l'esprit. Contre la psychiatrie et ses méthodes violentes.

Le corps et l'esprit sont deux dimensions d'une seule unité existentielle originale et auto-évolutive. La conscience serait la force ou énergie vitale intégrant ces deux polarités.

La sophrologie est une pratique quotidienne entrainant notre conscience-énergie.

"La finalité d'une relaxation dynamique caycédienne est de potentialiser en conscience sa façon d'être à l'épreuve de l'existence au quotidien".

La sophrologie se démarque de l'hypnose, par la "vivance phronique", qui est l'essence de toute démarche sophrologique.

Les impressions de l'expérience corporelle sont d'abord ressenties à travers la lecture que donne la mise en pratique de la réduction phénoménologique. On fait abstraction de tous ses contenus de connaissance sur le monde, pour ne laisser être que le moi pur.

Le sophronisant part de sa situation, de ses habitudes et essaie à chaque fois de dégager dans l'épreuve du corps une autre possibilité de vivre les choses, et apprend à synchroniser son innovation par la respiration. Ensuite on doit décrire son vécu, ses sentiments, afin de renforcer l'intégration. Toute la structure de fonctionnement de l'être se modifie en travaillant ainsi la conscience.

Les valeurs du patient sont à respecter.

Caycedo, inventeur de la sophrologie, connaissait l'hypnose et l'a rejeté car cette technique modifie l'état de conscience, ce qu'il ne veut pas faire.

L'hypnose n'a pas de philosophie, de méthode d'entrainement de la personnalité ni de sémantique spécifique.

L'hypnose laisse peu de place à la personne. L'objectif vient du patient, mais le moyen de l'obtenir vient entièrement de l'hypnotiseur. En sophrologie au contraire, le sujet doit s'approprier la méthode pour l'utiliser de manière autonome.

Certains hypnotiseurs se présentent comme sophrologues.

L'hypnose est inductive et hétérogène. La sophrologie vise à être déductive (découverte personnelle des phénomènes) et auto-gène.

L'auto-hypnose s'attache au calme, détente, lourdeur.

En sophrologie on repère ou on libère les sensations telles qu'elles sont : les tensions éventuelles, comme les lieux du corps relâché. La relaxation n'est pas un but en soi mais un moyen.

En hypnose et auto-hypnose on cherche la modification subjective de l'expérience, la dissociation mentale, un changement ou une altération des perceptions, des sensations, pensées ou comportements.

En sophrologie au contraire on développe une perception actuelle de la réalité (d'abord corporelle puis globale) et du monde extérieur la plus juste, réaliste que possible.

Certains courants affichés comme sophrologiques sont quand même proche de l'hypnose.

La sophrologie a deux buts :

- Chasser le stress par des exercices simples

- Apprendre à mieux se connaitre afin de développer son potentiel

+

- Prise de conscience du corps

- Se situer par rapport aux autres et au monde

- Renforcer ce qui va bien et réactiver le bon en soi

Elle travaille aussi sur les suggestions, mais de façon éveillée. Il faut en effet s'approprier la méthode.

 

Un diplôme est reconnu par l'Etat depuis 2011.

Les exercices mentaux se rapprochent de la pensée positive.

Des médaillés olympiques et des cosmonautes russes l'auraient utilisée durant leur entrainement, car c'est aussi une préparation mentale.

On l'utilise pour la réussite scolaire, le sport, la motivation...

On touche quatre dimensions :

- Sensorialité

- Sentiment-émotion-cognition

- Intuition

- Transcendance

 

Sophrologie et conditionnement

Alfonso Caycedo, ancien psychiatre, a remis au gout du jour le conditionnement verbal déjà décrit par Platon (?) en l'enrichissant d'un apport oriental (yoga, bouddhisme, zen).

On crée des images positives pour conditionner l'inconscient. Objectif : déconditionnement aux phobies, relaxation contre la douleur. On cherche à établir un équilibre par une prise de conscience progressive. C'est un "auto-conditionnement positif".

La sophrologie peut servir en tous les domaines où l'on souhaite s'améliorer.

 

Avant 5 ans, la sophrologie aide l'enfant en le traitant en compagnie de sa mère, car dans la plupart des cas, la cause du symptome de l'enfant trouve son origine dans les tensions de la mère.

La sophrologie permet à l'enfant de prendre conscience de son corps, de l'accepter et de le distinguer de celui de la mère. Mais aussi elle lui permet de faire fusionner sa conscience et la perception de son corps avec l'univers.

La sophrologie est plus que la relaxation. On cherche à être présent à soi ici, maintenant : on se concentre, on regarde, on observe, on touche, on perçoit. Comme son nom l'indique la relaxation est un "lâcher"-prise : on s'endort.

 

Différence sophrologie / relaxation

La sophrologie :

- Inclue un aspect pédagogique. On apprend à gérer ses émotions, sensations, vécu... ce n'est pas le cas de la relaxation.

- Apprend à travailler sur soi en toutes circonstances, rapidement et sans environnement idéal.

- Demande un apprentissage et un investissement personnel. Elle est perfectible.

- Apprend à repérer états d'âmes, émotions, sentiments, besoins, préalable à d'éventuels changements en nous ou dans notre vie.

- Apprend à poser un regard serein sur toutes choses interagissant en nous. Reconnaitre les besoins pour les satisfaire.

 

La sophrologie est comparée à la sortie de la caverne de Platon, c'est-à-dire des opinions et des illusions. C'est un aller vers la lumière. Caycedo compare l'allégorie au processus évolutif de la conscience humaine par l'entrainement sophrologique. La caverne est le monde de la conscience voilée. Le monde éclairé est le monde de la conscience sophronique. La montée ne peut être que progressive, sinon on ne comprend pas.

 

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Sophrologie :

Question du logos : "dire c'est faire". Quand on pense, les zones du cerveau qui s'activent sont les mêmes que durant l'action.

Quand je "dis quelque chose", je "fais quelque chose". C'est-à-dire quand je cherche à "convaincre, influencer, séduire, manipuler, instruire...".

Aristote avait noté cette dimension du langage. Les sophistes ne s'intéressent qu'à elle, en se saisissant du convaincre.

Dans sa pratique, le sophrologue va devoir se situer entre le guider et le laisser-faire.

Le sophrologue cherche à déclencher un phénomène personnel, un acheminement du sophronisant vers sa propre parole (L'acheminement vers la parole, Heidegger) : une parole intérieure et /ou une parole intérieure qui s'extériorise après la séance.

Le sophronisant apprend à être dans l'accueil du phénomène, avoir un regard neutre, plutôt que dans la domination.

C'est accepter l'exigence de la phéno-description de la phénoménologie : décrire sans juger. C'est l'accueil de ce qui s'offre à moi durant l'expérience.

La sophrologie opère un renversement du corps-objet en corps-sujet.

La phénoménologie pense le corps comme immergé dans le monde. Le "soi" inclue le corps.

Le sophronisant doit redéfinir sa propre conscience. Ce qui passe donc par une conscience du corps. C'est-à-dire une appréhension subjective et intime de son propre corps. Ce qui tient du vécu de la conscience. La sophrologie élève le sophronisant à l'expérience mentale du corps unifié. Elle installe un sentiment de cohérence intérieure.

 

Dimension existentielle de la sophrologie ?

C'est un moyen de se dévoiler à soi-même, sur un long temps. C'est une démarche existentielle d'intégration qui ne peut s'inscrire  dans l'urgence.

Importance de la dimension de l'être.

Heidegger : Etre est plus à comprendre comme un verbe, que comme substantif. C'est une action par laquelle le sujet conquière sa propre existence.

Le patient va dire : "Je me sens beaucoup plus présent aux autres, au monde". C'est un retour à l'origine, à l'essentiel. En sophrologie on appelle cela la "vivance".

Le sujet s'ouvre alors à lui-même : sa créativité, son authenticité, sa responsabilité.

La question de l'être débouche nécessairement sur la question des valeurs. En réfléchissant sur l'être on découvre les valeurs. En sophrologie les valeurs sont toujours existentielles, c'est-à-dire qu'elles sont toujours propres à l'individu.

Chaque sujet évalue lui-même ce qui est positif et structurant pour lui.