Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les écoles transformées en "atelier", et le social comme "absolu" - Upinsky (Arnaud)

(p. 89) : « « L'éducation par la joie » est le mot d'ordre de l'école nouvelle où l'enfant doit se développer librement, comme un jeune animal (sic)... choyé, dans un cadre aussi harmonieux que possible. »« Il ne convient donc pas de partir des connaissances de l'adulte et de les inculquer de l'extérieur mais des besoins profonds et des intérêts naturels de l'enfant ; l'effort pédagogique consistera donc à inventer les « outils » qui permettroUt à l'enfant de satisfaire ses intérêts et de « redécouvrir », non pas dans un ordre logique, mais dans un ordre naturel (sic), tout l'acquis de la civilisation. Par ailleurs, l'enfant en se socialisant apprend à travailler en équipe et apprendra du même coup à se mettre à la place d'autrui, à se critiquer. Le problème de la discipline se trouvera ainsi résolu : l'écolier ne fournissant qu'un effort librement consenti et toujours à sa mesure, il s'adaptera tout naturellement à la vie scolaire et y trouvera spontanément son équilibre. »
 

(p. 90) : « « L'Ecole Nouvelle » préfère que l'enfant acquière une solide expérience sensorielle (sic) et vécue avant que la lecture n'interpose l'écran des mots entre le réel et le conçu. Decroly pensait qu'avant huit ans l'apprentissage de la lecture est plus nuisible qu'utile. La géométrie ne sera pas non plus enseignée à part ; ce sera simplement un « outil » dont l'enfant apprendra à se servir en même temps qu'il apprendra à se servir de ciseaux, de règles, de scies à découper le carton et le bois : le carré ne sera pas une définition mais un morceau de contreplaqué qu'il a fallu mesurer et tailler pour fabriquer une maison de poupée... Quant à la géographie, elle se confondra avec les sciences naturelles dans un vaste projet : « l'étude du milieu » qui constitue la discipline essentielle ; on explorera d'abord les abords immédiats de l'école, du village... L'histoire n'apparaîtra que lentement à travers l'étude du milieu, vieilles maisons, vieux outils, vieux costumes, que l'on replacera prudemment (sic) dans un passé proche, puis plus lointain. Ainsi la classe ne sera pas un « auditorium scriptorium » mais un « atelier »... »

 

...

 

(p. 90) : la manière dont on entend « décloisonner » les différentes matières, en faisant faire des manipulations aux enfants. Là où nous connaissons et distinguons la géométrie, la géographie, l'histoire, l'enfant ne verra plus qu'indistinctement un morceau de contreplaqué, un village, un vieux costume... Pour « l'Ecole Nouvelle », l'histoire n'est qu'un bric. à-brac de vieux objets, et c'est tout !

La classe traditionnelle est remplacée par « l'atelier ». On ne passera plus de l'école à l'usine, mais de « l'atelier » à l'usine ! Cette conception de l'école est à rapprocher de celle des « Directives de Mao-Tsé-Toung pour la réforme de l'enseignement » :
« A l'avenir, les écoles doivent posséder des usines et inversement. Les professeurs doivent participer au travail manuel. Cela ne peut aller s'ils se contentent de remuer leurs lèvres et non leurs mains. »

Entretiens de Tientsien, Juillet 1958.

 

 

L'objet de la pédagogie n'est plus l'être et le savoir, mais le faire. La chose est très visible dans le système éducatif d'une compagnie comme I.B.M. justement. Le savoir dispensé n'est plus qu'un savoir périssable, un savoir éphémère lié à une technologie ou un système. Lorsque la technique évolue, il n'est plus utile, il faut réapprendre e s'adapter sans cesse aux nouvelles exigences de la machine. Mais ce savoir est inerte, comme la matière, du moins pour l'utilisateur, et l'homme perd sa liberté, son indépendance ; et finalement se dissout dans I matière.
La « créativité » n'a que l'apparence de la création, en fait, elle est décréation structurelle, destruction.
La créativité tue(ra) la création.
La soif de savoir des enfants sera remplacée par cet ersatz. Mais le véritable but de la pédagogie, et de l'école nouvelle nous est donné par J. Dewey, marxiste convaincu, qui dans les années 1900 devait devenir président de la section américaine du « British Fabian Society » et rêvait de conduire son pays au socialisme par l'école : « Le véritable centre d'intérêt de l'école n'est pas la science, la littérature, l'histoire ou la géographie, mais la propre activité des enfants eux-mêmes ». L'objet de la nouvelle pédagogie est donc bien « l'activité sociale de l'enfant ». Le reste n'est qu'accessoire, et si l'on en croit J. Dewey le fameux « nouvel esprit » de la pédagogie dont on nous parle tant, c'est la socialisation de l'enfant et à travers lui de la société entière.
Il s'agit, par l'éducation scolaire, « d'amener l'individu à partager les intérêts, les objectifs et les idées communément admis par le groupe social », et d'accéder ainsi à ce que J. Dewey appelle « une purification et une idéalisation des coutumes sociales existantes ».
Langage facilement décryptable sous l'éclairage de la double-pensée.
Il faut socialiser l'enfant. Il s'agit de le destiner et de l'ordonner à une fin sociale, uniquement, de le fondre dans la multitude, de le contraindre à n'exister que comme une simple cellule du groupe, de l'habituer à n'avoir aucune volonté distincte de celle du groupe, de la société dans laquelle il vit.

 

La « créativité » n'a que l'apparence de la création, en fait, elle est décréation structurelle, destruction.

La créativité tue(ra) la création.

La soif de savoir des enfants sera remplacée par cet ersatz. Mais le véritable but de la pédagogie, et de l'école nouvelle nous est donné par J. Dewey, marxiste convaincu, qui dans les années 1900 devait devenir président de la section américaine du « British Fabian Society » et rêvait de conduire son pays au socialisme par l'école « Le véritable centre d'intérêt de l'école n'est pas la science, la littérature, l'histoire ou la géographie, mais la propre activité des enfants eux-mêmes ». L'objet de la nouvelle pédagogie est donc bien « l'activité sociale de l'enfant ». Le reste n'est qu'accessoire, et si l'on en croit J. Dewey le fameux « nouvel esprit » de la pédagogie dont on nous parle tant, c'est la socialisation de PenTfant et à:irayers-fui de la société entière.

Il s'agit, par l'éducation scolaire, « d'amener l'individu à partager les intérêts, les objectifs et les idées communément admis par le groupe social », et d'accéder ainsi à ce que J. Dewey appelle « une purification et une idéalisation des coutumes sociales existantes ».

Langage facilement décryptable sous l'éclairage de la double-pensée.

Il faut socialiser l'enfant. Il s'agit de le destiner et de l'ordonner à une fin sociale, uniquement, de le fondre dans la multitude, de le contraindre à n'exister que comme une simple cellule du groupe, de l'habituer à n'avoir aucune volonté distincte de celle du groupe, de la société dans laquelle il vit.

Au contraire de la pédagogie traditionnelle transcendantale, qui ancre l'homme dans l'immuable, le stable, l'absolu (à ce titre, elle est dogmatique) et le rend libre du contingent, en lui donnant une existence personnelle, indépendante du groupe et même de la société (l'homme existe en-dehors du groupe, et même éventuellement en face du groupe), la pédagogie « moderne » enracine l'homme non plus dans l'absolu, mais dans le social ; elle l'enracine donc dans le changement ; le social est son « absolu » ; coupé du groupe, coupé des autres, l'homme perd smaison d'être et n'ayant aucune référence extérieure au groupe, rien ne lui permet de s'en désolidariser : il sera donc toujours de l'avis du groupe, tout pour lui ne sera qu'une question sociale, ce qui ban  évidemment toute « recherche » personnelle et individuelle, coupab comme étant anti-sociale et égoïste (depuis quelques dix ans, par exe ple, les recherches personnelles de mathématiques sont brimées o « dissuadées » au profit exclusif des recherches de groupe. Peut-être veu on éviter qu'il y ait d'autres Pasteur, Marie Curie, Lavoisier, Einstein...  Ils pourraient faire des découvertes anti-sociales !).

L'artiste se verra lui aussi interdire la recherche du « beau », il n 1 pourra plus s'adonner à l'art pour l'art. La contemplation sera bann'
et les ordres contemplatifs n'existeront plus.

Il sera condidéré que tout ce qu'une personne a de plus que les autre ou de différent, elle l'a comme volé, ou du moins elle en prive les autres si elle ne peut les en faire profiter (la propriété c'est le vol). Les notio I transcendantales de « bien »,, « beau » et « vrai » n'auront plus de sen Sera « beau », « bien » et « vrai » uniquement ce qui sera décidé tel p le groupe. Même sur le plan sexuel, l'aliénation au groupe sera total cette relation sera « déprivilégiée » ; chacun de nous n'aura plus la pr priété de son propre corps.