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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Rapports vendeurs-employeurs - André Bouguénec

Rapports vendeurs-employeurs


Un commerçant est un vendeur mais il peut être employeur et avoir des vendeurs. S'il a discipliné sa psychologie et ses sentiments aux fins commerciales et sympathiques qui lient ses intérêts à la clientèle il aura les mêmes sentiments à l'égard de ses propres vendeurs.

Les intérêts d'une Maison sont communs à tous ses animateurs et collaborateurs; mais ces intérêts sont productifs dans la mesure où ceux-ci ne s'affrontent pas, ne se contrarient pas. C'est dans une saine et sympathique collaboration, c'est dans l'estime réciproque et la coopération qu'une Maison, un établissement ou un organisme de vente font des affaires qui tiennent.

Les mauvais rapports, les tiraillements, les duplicités d'intérêts entre employeurs et collaborateurs peuvent arriver à provoquer dans le personnel de vente des défections fréquentes.

Le changement fréquent du personnel de vente d'une Affaire commerciale est un mauvais critère et présage mévente et clientèle fluctuante.

Les employeurs qui sont arrivés à sélectionner de bons vendeurs doivent vouloir les conserver, non seulement par des contrats honnêtes mais en leur donnant des marchandises à placer dignes de leurs efforts, de leur travail. Si les bons vendeurs sont trahis par la mauvaise qualité de leur marchandise, ils se voient en difficultés permanentes avec la clientèle et finissent par abandonner leur Maison.

Réciproquement, comme nous l'avons déjà mentionné, les vendeurs qui ont une bonne Maison, un bon employeur, doivent se faire un devoir et un plaisir de les représenter dignement, de manifester leur foi et leur enthousiasme dans le placement des articles auxquels ils attribuent la même confiance avec laquelle leurs dirigeants ont mis leurs soins à les fabriquer ou à les sélectionner.

D'un côté, comme de l'autre, il est grandement souhaitable que s'édifie ce climat familial qui faisait la pérennité et la notoriété séduisante de ces vieilles entreprises commerciales de jadis dans lesquelles les collaborateurs étaient unis à vie et en promotions dans le sein même de l'entreprise.

Les fêtes, les anniversaires, les pointes de statistiques, etc... seront les occasions et les motifs sympathiques à des manifestations amicales entre personnel et employeur.

Ceci réalisé, un idéal s'ajoute à l'intérêt-travail de chacun, un plaisir qui n'est pas seulement celui du gain mais auquel vient s'ajouter celui du bien-faire parce que l'organisation commerciale s'est vêtue d'une complicité cordiale entre tous pour le renom de la Maison et la bonne estime du patron.

Les employeurs ne devront jamais hésiter à tirer parti de l'expérience de leurs vendeurs en perpétuel contact avec la clientèle soit pour analyser les perspectives d'un nouveau système publicitaire, d'une organisation ou modification particulière, d'un nouveau produit... Des concours d'idées peuvent être organisés pour une formule nouvelle de présentation de marchandise, d'argumentation choc, etc.., pour une compétition de chiffres de vente avec prime.

Le personnel prend conscience alors qu'il fait partie d'un ensemble cohérent auquel il est indispensable. Sa personnalité s'intègre à la Maison qui sait conquérir son estime dans une participation solidaire et coopératrice.

Il faut si peu de chose pour éviter une adversité entre direction et vente qui crée inévitablement un préjudice au chiffre d'affaires dès lors où le personnel travaille comme des "obligés", pour gagner sa croûte mais sans plaisir, sans enthousiasme et donc sans rendement.

On ne saura jamais assez que pour vendre, pour s'occuper d'un client avec tout le talent de son métier et son efficacité, il faut l'entrain dû à une sérénité d'esprit vis à vis de la Maison que l'on sert.

On ne pense pas assez que le rendement d'un homme et à plus forte raison d'une femme est en considération de leur état d'esprit.