Mais il est un fait que l'on constate, c'est qu'un bon vendeur fait    toujours fortune honorable et qu'il trouve l'utilisation de ses qualités    vivaces aussi bien dans des carrières comme l'Assurance,  l'immobilier,   la publicité, la mode, le Tourisme, etc. Nous en  connaissons qui sont   devenus députés, l'un d'eux fut même ministre.
Nous ne plaisantons pas. Savez-vous par exemple ce qu'est une équipe    formée de représentants-vendeurs de Foires Nationales ? Là il faut    vendre "à tout prix", mais au prix fixé. Il faut vendre, faire du    rendement, et faire des commissions et aussi vouloir vendre plus que les    marques concurrentes. Esprit d'équipe, honneur de la marque, talent,    font que ces vendeurs exercent leur esprit, leur psychologie, leur    patience, leur charme à un point tel à longueur de Foires, qu'ils    acquièrent une faculté de persuasion étonnante. Si un tel vendeur    possède un certain bagage intellectuel, voyez la puissance qu'il    représente dans le monde des idées sur ses semblables.
Car vous allez apprendre que vendre un article, c'est avant tout vendre une idée, la vôtre, votre volonté de voir acheter.
Vendre c'est imposer un article, en cela même c'est vous    imposer. Mais vendre, c'est "charmer" car, bien que vous imposiez, tout    le processus consiste à faire croire au client que c'est lui qui choisit, ce qui n'empêche absolument pas de le satisfaire entièrement.
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C'est ce qui fait dire de quelqu'un qu'il a de la personnalité, ou de la   chance, ou du charme, qu'il arrive à tout ce qu'il veut.
Oui, parce que c'est un être "entier", rien en lui n'est factice,   superficiel, mais ce qu'il est comme "signé" d'une marque personnelle   foncière qui attire la chance et les relations.
Que cette personnalité ait un certain déséquilibre dont nous avons   parlé, et déjà le charme est partagé. Qu'un défaut grave apparaisse sur   elle, cette personnalité est "un cas" mais ne peut plus prétendre à une   efficacité attractive majeure. Nous savons, hélas, que certains   déséquilibres attirent d'autres déséquilibrés. Mais la question n'est   pas là.
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L'envie et la cherté
Le luxe d'une ville ce sont ses magasins. Dans les rues, le défilé des   vitrines successives toutes embellies à qui mieux mieux font l'agrément   des passants. L'agrément mêlé il faut bien le dire d'un certain  supplice  de Tantale. Tout est fait pour séduire, attirer, tenter,  exciter,  altérer, aiguillonner, démanger ; la convoitise et l'envie  fleurissent  sur les trottoirs.
Si le passant s'arrête puis entre pour voir de plus près cette   attraction perverse il est encore plus sollicité, charmé, envoûté par   les étalages somptueux, les présentations avantageuses et aguichantes à   l'œil, la diversité des articles alléchants, la fécondité des   suggestions inattendues à ses multiples envies sous toutes les formes de   possessions et de jouissances qui s'allient au progrès.
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Mais celui qui possède une connaissance parfaite de son métier, et EN   PLUS le pouvoir d'influencer ses collaborateurs, celui-là montera plus   haut que les autres, celui-là parviendra au succès.
Une statistique faite à la Fondation Carnegie a révélé que la réussite   est due à 15 pour cent environs aux connaissances techniques et pour 85   pour cent  environ à la personnalité, au charme, à la faculté de   susciter l'enthousiasme chez les autres."
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Le client est attiré par l'agréable, le vivant, l'intéressant.
Cet attrait, tout vendeur doit le posséder dans un charme et un   dynamisme qui n'ont pas d'âge : c'est la jeunesse. Soyez jeune en dehors   de vos ventes pour l'être réellement lors de celles-ci.