Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Ether et Matière Suprême, selon André Bouguénec - Xeon

Une piste de réflexion :

 

Dans le texte de Poe, la matière imparticulée est encore au-dessus de l'éther.  

L'éther n'est donc pas la matière suprême. C'est d'ailleurs un milieu fluide et continu.

Ether est une divinité de la mythologie grecque. On parle de corps éthérique.

Dans le texte de Poe, ce milieu se situe entre le corps lumineux émetteur et le cerveau récepteur. Le premier transmet des ondes au cerveau, et ensuite le cerveau les transmet à la matière imparticulée qui le pénètre. Le mouvement de cette matière est, dit-il, la pensée, et sa première vibration est la perception.

L'éther lui-même est pénétré de la matière imparticulée.

 

 

Alors que dans l'Autre Mystère de Marie, André semble identifier l'éther à la Matière imparticulée.

P. 126, citant différentes références ayant mentionné la Matière imparticulée sans la nommer (mais il ne cite pas Poe, qui semble avoir apporté le terme) :

H.P. BLAVATSKY nous décrit l'Existence négative comme étant l'état du Un-Tout pendant le grand Pralaya, avant l'aurore manvantarique :

“Le Père-Mère Eternel sommeillait, enveloppé dans ses Robes à jamais invisibles. Le Temps n'existait pas car il dormait dans le Sein infini de la Durée. L'Intelligence Universelle n'existait pas car il n'y avait pas d'Etres Célestes pour la contenir et la manifester. Les Ténèbres seules remplissaient le Tout illimité. Seule, l'Existence négative s'étendait sans bornes dans un sommeil sans Rêve, et la vie vibrait inconsciemment dans l'Espace Universel ”.

Dans le Timée, PLATON appelle cet Espace, la "Mère du Monde" ; c'est, dit-il, une substance première qui contient en elle la possibilité de toutes choses, sans être par elle-même aucune chose en particulier.

Cette substance primordiale est l'élément subtil, éternel, remplissant l'espace et interpénétrant tous les autres éléments. C'est le substratum universel, support de toute manifestation, la Matrice de l'Univers, LA VIERGE MERE de toutes les formes et de tous les êtres. C'est l'aspect femelle du principe primordial, la potentialité et la passivité.

C'est, sur un autre plan, l'Akasha des Hindous, l'Ame universelle, la Lumière astrale des Cabbalistes, l'Aether supérieur des anciens, dont l'éther des physiciens n'est qu'une de ces différenciations sur notre plan.

Dans toutes les traditions, les Eaux sont un symbole de la substance primordiale ou de la passivité universelle, car le plan horizontal constitue une surface plane où se réfléchit l'esprit.

Nous lisons dans la Doctrine Secrète : "L'Espace est appelé "Mère" avant son activité cosmique, et Père-Mère au premier stade de son réveil". Le "Père" et la "Mère" sont les principes mâle et femelle dans la Nature-Racine, les conditions actives et passives, les pôles opposés qui se manifesteront en se différenciant pour produire l'Univers ou le "Fils".
"Les Ténèbres sont Père-Mère : la Lumière est leur Fils" dit un proverbe oriental.

Avant le commencement de la manifestation du pouvoir Créateur, il y avait l'abîme "Noun", au-dessus duquel planait l'Esprit de Dieu "Atoum"."

 

  La Matière Suprême peut prendre deux sens opposés, puisque "Suprême" peut signifier :

- Le plus étendu. Pas d'extension au-dessus, donc infiniment grand.

- Le moins étendu : le plus fin. Donc l'infiniment petit.

Là on retrouve les deux infinis de Pascal. André parle aussi du "point suprême".