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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Origines occidentales de la pensée de Lao-Tseu - Encyclopédie théologique de l'abbé Migne

Les expressions et les idées de Lao-Tseu sont analogues à celles de Platon…

Lao-Tseu aurait voyagé en Occident. Albert Rémusat pense qu’il a eu au moins accès aux doctrines professées dans l’Asie Occidentale. Comme les pythagoriciens et les stoïciens, Lao Tseu admet pour première cause la raison.

Comme Pythagore, il regarde les âmes humaines comme des émanations de la substance éthérée, qui retournent s’y réunir à la mort.

Comme Platon, il refuse aux méchants la faculté de rentrer dans le sein de l’âme universelle.

Comme Pythagore, il donne aux premiers principes des choses les noms de nombres, et sa cosmogonie est en quelque sorte algébrique.

Le divin Platon, qui avait adopté ce dogme mystérieux, semble craindre de le révéler aux profanes. Il l’enveloppe de nuages dans sa fameuse lettre aux trois amis ; il l’enseigne à Denys de Syracuse, mais par des énigmes, comme il le dit lui-même, de peur que ses tablettes venant à tomber entre des mains de quelque inconnu, il ne puisse les lire et les entendre. Peut-être le souvenir récent de la mort de Socrate contribuait-il à lui imposer cette réserve.

Lao-Tseu n’use pas de ces détours. Ce qu’il y a de plus clair dans son livre, c’est qu’un être trine a formé l’Univers. Pour comble de singularité, il donne à cet être un nom hébreu à peine altéré, Jéhova : I-Hi-Wei. Ce dernier trait confirme tout ce qu’indiquait déjà la tradition d’un voyage de Lao-Tseu en Occident, et ne laisse aucun doute sur l’origine de sa doctrine.

On a là la base de la foi orphique, et de cette antique sagesse orientale dans laquelle les grecs allaient s’instruire à l’école des égyptiens, des Thraces et des Phéniciens.