Arnaud Mussy : J'ai une question : Si j'ai bien compris, au moment où il y a séparation de l'androgyne, y'a une partie qui s'incarne sur terre, et y'a l'autre partie...
André lui coupe la parole : Non, non. L'androgyne, c'est-à-dire les archanges qui ont déchus, sont condamnés. C'est-à-dire c'est la mort, c'est-à-dire on les met en léthargie.
C'est 11 000 ans, de notre temps ici, c'est le maximum qui est donné pour fabriquer un androgyne. Il n'en faut pas tant. Mais enfin c'est quand même une précaution d'amour. Le corps est mis, le corps de gloire, qui est de toute beauté, et qui est impliqué dans, non seulement une harmonie, mais des potentiels activés lorsque l'androgyne était un spécialiste oeuvrant pour Dieu, aussi bien dans les physiologies animales, les insectes, les poissons (cf. Organigramme), bon eh bien ces êtres-là ont en eux-mêmes toutes les capacités que vous trouvez aujourd'hui chez un ingénieur ou un spécialiste, multipliées par 10 ou 100, je n'en sais rien. Bon, tout est dans des êtres qui sont parfaits au point de vue divin, et qui peuvent devenir des créateurs.
Et là c'est pas valable puisque c'est Dieu qui a travaillé à travers eux, et qui leur a mis toutes ces richesses. Il faut donc que cet androgyne humanisé reconstitue la perfection que Dieu avait mise dans l'androgyne. Bon, alors, pour que cet androgyne devienne humain, on prélève deux cellules anti-matière, une féminine et une autre masculine. Ils sont ioniques ; bon, on prend deux ions, positif et négatif, et ces deux parcelles d'anti-matière sont les germes qui sont mis dans une matrice féminine de la Terre. Ça c'est le courant si tu veux, des générations.
A l'origine, c'est l'amibe, c'est autre chose. Mais cette amibe, qui a été constituée - faut pas considérer la petitesse, hein, la petitesse veut rien dire au point de vue divin, l'amibe représente, c'est-à-dire tout ce que aujourd'hui, l'humanité a pu faire, en bien, en mal, etc. C'est un broyat qui donne une mémoire.
Comme on fait par exemple un broyat d'un cerveau de souris ou de rat qu'on a instruit pour passer dans un labyrinthe pour aller à la bouffe ; après il a trouvé le truc, il y va directement, il sait par où passer. Il a mis le temps, avant de trouver. On fait un broyat de son cerveau. On l'injecte dans un rat qui lui s'est pas exercé : il y va tout de suite... vous voyez l'astuce là. Autrement dit il a intégré la mémoire de l'autre.
Alors cette amibe détenait toute la mémoire globale, d'une humanité, en bien et en mal. Toutes les possibilités humaines que vous connaissez et cette amibe a été parcellée pour être mise dans une matrice de chou.