Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La double pensée sert à faire progresser le mal - Xeon

Le discours double, comprenant deux sens possibles dans la même phrase, oblige l'auditeur a accepter les deux pôles contraires en même temps.

Le fait que l'un de ces pôles se serve d'un terme "moral", impose à faire ce choix, nous oblige à consentir "librement" à un énoncé dont le sens possible est "noir-blanc" (c'est-à-dire une chimère bloquant la pensée).

C'est aussi la double pensée chez Orwell.

C'est le contraire d'un discours qui laisse s'exercer notre libre arbitre, et nous autoriserait à nous opposer au sens réel de ce qui est présenté pour créer une confusion. Ici, on ne peut s'y opposer car l'un des sens possibles nous ferait passer pour un fou si nous le refusions, du fait qu'il soit moral. Mais ce faisant nous acceptons l'autre sens possible, plus discret, donc peut-être, se dit-on : moins probable.

Or, comment douter d'un tel affichage de moralité ? Tartuffe est aussi le maitre du culot, pouvant par exemple exprimer avec le dernier aplomb ce genre de discours double (géométrie pesante limitant l'infini + abstraction métaphysique laissant à penser qu'on parle de l'infini) : "je reviens du non temps"'.

Ce faisant nous acceptons le sens géométrique, probable, désignant un simple système, impliquant la mort du temps, de la vie, de l'évolution personnelle, puisque dans un système, exactement comme dans un "non temps" sans temps, le réel est tordu pour coller au système, et donc la vie elle-même, qui disparait pour s'y fondre elle aussi. Le "non temps" prend alors le double sens symétrique et inverse de "mort" (pour "système") et de "vie" (pour "éternité", etc.). Telle est la chimère ainsi créée, bloquant le cerveau de l'auditeur spiritualiste, qui ne pourra répondre quand on lui dira de "tout arrêter" au nom du "non temps".

De plus en plus de voix vont également tomber dans l'acceptation du sens de la force (la géométrie c'est le chiffre, et le chiffre c'est le contrôle des clés du système), et vouloir l'imposer aux autres, pour pouvoir gouter eux-mêmes de cette capacité de dominer l'homme avec ses propres mots.

Car le pouvoir, c'est bien d'arrêter les projets et la vie de l'homme, pour lui en proposer un autre. Toujours au nom du "non temps" et autres chimères similaires, car le système pour être complet, doit se servir de tous les mots manipulables, les mots de "l'amour".

A la fin, c'est la loi du groupe majoritaire qui manifeste une pression de plus en plus forte sur l'auditeur se croyant isolé, à la fois intérieurement et à la fois par la pression des autres. Et qui plus est ne peut répondre, de par justement ce procédé appelé "équivoque". Son propre cerveau logique est bloqué par le "noir-blanc" permanent. A la fin on flanche.

Jérémy Trossais n'a pas seulement "ouvert les portes du ciel". Il l'a fait "pour les autres".

 

André nous avait dit : "la censure (= bloquer la pensée = bloquer la parole) sert à faire progresser le mal". 

 

Lorsqu'on n'a pas de repère critique ou logique pour arbitrer soi-même, on fait appel au plus fort à parler dans les deux types de langage, le plus discret sera celui qui aura le plus de force à la fin : 

"Qui peut révéler et ouvrir aux hommes les portes du ciel et de la terre, si ce n'est le Fils de Dieu Lui-Même ?!

Voilà, Il tient ses promesses et comme le dit si bien la prière : "son règne arrive". C'est discrètement que se réalise le retour du Verbe, afin de révéler ce qui demeure pour l'homme, un mystère : son origine angélique, son "PRESENT" (qui est aussi un cadeau) si important dans la perspective d'un futur état... androgyne et divin."

Satornet, Arnaud Mussy

Un "présent" "réalisant" un "futur" : "vu là" ("voilà") (c'est-à-dire dans le monde fini !) à coup sûr ("tenir ses promesses"), c'est un système, un "non temps" géométrique qui "tient" (sus thema : qui tient ensemble !) ses "promesses". Car dans un système, tout est forcément su d'avance et "im-portant" (langage de la force).