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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Loi de l'entraide dans la nature, face à la loi du plus fort - Henri Laborit

Des post-darwiniens se servent de la nécessité comme d'un argument sociopolitique, scientifiquement élaboré. Elle consiste à dire que la mutation aléatoire ayant transformé certains individus, les mieux adaptés à l'environnement pourrons survivre et se reproduire. C'est alors la lutte pour la vie et les plus forts gagnent et prennent part à l'évolution. On peut alors calquer les structures sociales sur la compétitivité et l'établissement des dominances.

Kropotkine argue que l'entraide a certainement été un facteur évolutif beaucoup plus puissant que la lutte compétitive.

Plus récemment, Mooto Kimura soutient que les mutations génétiques sont généralement neutres, incapables de conférer une supériorité dans la lutte pour la vie.

On peut réfuter l'idée d'une généralisation du phénomène de lutte entre les membres d'une même espèce. Elle n'existe que chez l'homme. Quand un individu domine chez les animaux, c'est rarement au profit final du dominant.

"La mystique darwinienne, qui a fourni une logique et une bonne conscience à la pratique de la lutte compétitive meurtrière entre individus, Etats, groupes humains, perd de sa force convaincante.

 

Sur Wikipedia :

Critique de Pierre Kropotkine

La thèse de l'entraide est développée en 1902 par Pierre Kropotkine dans L'Entraide : Un facteur de l'évolution une critique claire vis-à-vis du darwinisme social. Dans cet ouvrage, le prince et anarchiste russe répond spécifiquement aux théories de Thomas H. Huxley publiées dans La Lutte pour l’existence dans la société humaine en 1888. Kropotkine, sans nier la théorie de l’évolution de Darwin, y précise que les espèces les mieux adaptées ne sont pas nécessairement les plus agressives, mais peuvent être les plus sociales et solidaires. Il fournit des exemples empiriques du règne animal, ainsi que d’autres puisés dans des sociétés humaines, celles qu’il appelle les « Sauvages », les « Barbares », les villes médiévales, ainsi que dans la société de son époque. Kropotkine ne nie pas non plus l’existence de compétition, mais pense que la compétition est loin de constituer le seul facteur de l'évolution, et que l’évolution progressiste est plutôt due à la socialisation et à l’entraide mutuelle.

Le primatologue néerlando-américain Frans de Waal, qui a étudié au début du XXIe siècle le sentiment d'empathie chez les animaux, en déduit que le darwinisme social « est une interprétation abusive : oui, la compétition est importante dans la nature mais, on l'a vu, il n'y a pas que cela. (...) Nous sommes aussi programmés pour être empathiques, pour être en résonance avec les émotions des autres. »

 

L'Entraide, un facteur de l'évolution


L'Entraide, un facteur de l'évolution (Mutual Aid: A Factor of Evolution) est un essai de l'écrivain anarchiste russe Pierre Kropotkine paru durant son exil à Londres en 1902. La première version française parut chez Hachette deux ans plus tard.

À la fin du XIXe siècle, le « social-darwinisme » tente d'appliquer le mécanisme darwinien de sélection naturelle dans le domaine social. La compétition pour l'existence et la survie des plus aptes sont tenus pour les principes de l'évolution. Kropotkine combat ce discours, entrant sur le terrain même du darwinisme pour montrer que l'entraide est un facteur de l'évolution autant sinon plus important que la compétition. Le concept est très important dans la théorie anarchiste.

L'entraide est également un terme d'économie politique qui désigne le concept économique de l'échange réciproque et volontaire de ressources et de services au profit de tous.

Contenu

Pierre Kropotkine oppose l'entraide aux théories du darwinisme social sur la sélection naturelle. Selon Kropotkine, le darwinisme social retient principalement le critère de « la sélection naturelle par le plus fort » (Charles Darwin notait aussi l'importance de l'altruisme). Kropotkine critique cette conception restreinte de l'évolution de l'humanité, en posant en détail des exemples du facteur d'entraide dans l'évolution des espèces, dont l'espèce humaine, mais aussi entre groupes humains.

Dans la pratique de l'entraide, qui remonte aux plus lointains débuts de l'évolution, nous trouvons la source positive et certaine de nos conceptions éthiques : nous pouvons affirmer que, pour le progrès moral de l'homme, le grand facteur fut l'entraide et non pas la lutte.

Kropotkine s’insurge contre la vision réactionnaire et dangereuse de la vie en société où "l’homme est perçu comme un loup pour l’homme" qui est selon lui à la fois irréel et condamne à une vision de société cruelle.
Citations

« Aussi, lorsque plus tard mon attention fut attirée sur les rapports entre le darwinisme et la sociologie, je ne me trouvai d’accord avec aucun des ouvrages qui furent écrits sur cet important sujet. Tous s’efforçaient de prouver que l’homme, grâce à sa haute intelligence et à ses connaissances, pouvait modérer l’âpreté de la lutte pour la vie entre les hommes ; mais ils reconnaissaient aussi que la lutte pour les moyens d’existence de tout animal contre ses congénères, et de tout homme contre tous les autres hommes, était « une loi de la nature ». Je ne pouvais accepter cette opinion, parce que j’étais persuadé qu’admettre une impitoyable guerre pour la vie, au sein de chaque espèce, et voir dans cette guerre une condition de progrès, c’était avancer non seulement une affirmation sans preuve, mais n’ayant pas même l’appui de l’observation directe. »

— Pierre Kropotkine. L’Entraide, un facteur de l'évolution (1902), Introduction.

« Dans le monde animal nous avons vu que la grande majorité des espèces vivent en société et qu'elles trouvent dans l'association leurs meilleures armes dans la lutte pour la survie : bien entendu et dans un sens largement darwinien, il ne s'agit pas simplement d'une lutte pour s'assurer des moyens de subsistance, mais d'une lutte contre les conditions naturelles défavorables aux espèces. Les espèces animales au sein desquelles la lutte individuelle a été réduite au minimum et où la pratique de l'aide mutuelle a atteint son plus grand développement sont invariablement plus nombreuses, plus prospères et les plus ouvertes au progrès. La protection mutuelle obtenue dans ce cas, la possibilité d'atteindre un âge d'or et d'accumuler de l'expérience, le plus haut développement intellectuel et l'évolution positive des habitudes sociales, assurent le maintien des espèces, leur extension et leur évolution future. Les espèces asociales, au contraire, sont condamnées à s'éteindre. »

— Pierre Kropotkine. L’Entraide, un facteur de l'évolution (1902), Conclusion.

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