Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Insuffler de la vie et de l'affectivité à un objet inerte - André Bouguénec

L'objet de la vente

Vous vous êtes préparé à être vendeur vous vous connaissez mieux ; Les nouveaux détails de votre personnalité sont prêts à être utilisés ; vous connaissez mieux également le client et ses comportements, il vous reste à vendre l'objet qui confère à votre métier sa raison d'être.

- C'est cet objet, quel qu'il soit dans sa multitude d'aspects, qui est le fait principal de tant de préparations de la part d'un côté, de la production-vente et de l'autre côté de tant de besoins et de désirs de la part de la clientèle.

- L'objet de vente est entre le vendeur et le client. Il est le troisième facteur qui est l'axe de la vente et autour duquel va se livrer un débat.

- Cet objet, indifférent en lui-même, neutre et docile à toute transaction va devenir un personnage important entre vous et le client.
- D'objet, vous devez en faire une chose vivante, presque un être vivant qui devra séduire le client.

Pour vous donner un exemple de la mobilisation des choses auxquelles on peut prêter nos sentiments, les faire exprimer même jusqu'à l'émotion, pensez au théâtre de Marionnettes. Ces Personnages de bois et de chiffons, plus ou moins grossiers d'apparences deviennent des objets producteurs d'émotivité dès lors qu'un artiste leur prête sa voix.

La publicité fait parler des objets, des animaux, des plantes. Les dessins animés et les histoires pour enfants utilisent cette personnalisation des choses.

Vous voyez déjà, cher élève, où nous voulons en venir. En effet, lors de l'étude des mobiles d'achat, nous avons passé en revue les sentiments, les émotions que nous devions provoquer chez le client en lui communiquant les descriptions agréables conséquentes de la possession et de l'utilisation de l'article proposé.

Ce faisant, c'est comme si nous prenions la place de cet article et que nous fassions notre propre description, notre propre éloge.

Il ne serait pas convenable de faire le ventriloque pour que le client se figure entendre l'aspirateur concerné à une vente éventuelle, faire son propre panégyrique !

- Et pourtant, ce n'est pas autre chose. Tout vendeur prend la parole pour son article, le décrit, le flatte, le propose, comme la plus belle et la meilleure conception de la création !

Mais avant même que le vendeur flatte sa marchandise, observez, à la production, combien tout est mis en œuvre pour que l'esthétique de l'objet de vente soit des plus séduisant. Quels soins sont déployés pour l'envie de possession sur la moindre chose du commerce comme tout autant sur le plus gros matériel d'exploitation.

Même les objets abstraits de la vente, comme des contrats de services sont présentés dans des documentations luxueuses et alléchantes.

Les caractères pratiques, agréables, efficaces, économiques, etc. de tout produit de vente sont non seulement évidents dans sa conception, dans sa fabrication même, mais on les met en valeur encore plus amplement par la publicité qui l'entoure et par sa présentation, son étalage minutieusement arrangés.

Alors, direz-vous, en quoi va servir une démonstration supplémentaire orale de l'article ?

Tout simplement parce que l'article de vente seulement vêtu de son esthétique et de sa publicité s'offre en objet inerte aux besoins ou aux désirs, mais ne s'impose pas dynamiquement en déployant les profondeurs de ses qualités et en dégageant des sentiments plus forts que les mobiles correspondant des clients.

L'article, pour s'imposer, doit vivre. Comme il ne le peut pas plus qu'une étiquette, on lui donne un créateur de vie. Ce créateur de vie, c'est vous, le vendeur, qui prenez sa place, le personnalisez et le mettez en action.

L'article, alors, parle, se révèle, séduit et s'impose.

Il se fait aimer parce qu'il veut aimer.