Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Comment le concept se forme - Thomas d'Aquin

La connaissance se détermine au départ comme l'appréhension, la saisie directe d'une réalité intelligible par l'intermédiaire de la sensation des données sensibles. Le premier fait de la connaissance est donc cette impression initiale de la chose en nous.

C'est l'intellect qui illumine les objets appréhendés par la connaissance sensible, en les rendant intelligibles. Son fonctionnement est de type abstractif. L'abstraction est une opération qui dématérialise les images, et y fait voir ce qui s'y trouve d'intelligible.

Le concept est la forme intelligible de la chose sensible. C'est une représentation de la chose. 

En tant que signe, le concept fait connaitre.

Il conjoint au sujet qui le perçoit un objet qu'il signifie.

La représentation n'est donc pas l'objet propre de la connaissance, mais le moyen de connaitre la chose.

L'intellect qui produit une représentation conceptuelle de la chose se réfère cependant véritablement à la chose dont il se forme le concept. Le concept reste fidèle à la chose. Car l'intellect est en rapport avec l'intelligible de l'objet.

"Pour que l'intelligence connaisse son objet propre, il faut qu'elle ait recours à l'image afin de considérer l'essence universelle comme existant dans le particulier. Si l'objet propre de l'intelligence était la forme pure, ou si les formes des réalités sensibles ne subsistaient pas dans le particulier (...) il ne serait pas nécessaire que notre intelligence ait recours au phantasme pour comprendre".