Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Connaissance de l'homme face aux infinis dans la nature - Blaise Pascal

Quand on est instruit, on comprend que, la nature ayant gravé son image et celle de son auteur dans toutes choses, elles tiennent presque toutes de sa double infinité. C'est ainsi que nous voyons que toutes les sciences sont infinies et l'étendue de leurs recherches : Car qui doute que la géométrie par exemple, a une infinité d'infinités de propositions à exposer ? Elles sont aussi infinies dans la multitude et la délicatesse de leurs principes ; car qui ne voit que ceux qu'on propose pour les derniers ne se soutiennent pas d'eux-mêmes, et qu'ils sont appuyés sur d'autres, qui en ayant d'autres pour appui, ne souffrent jamais de dernier ? Mais nous faisons des derniers qui paraissent à la raison comme on fait dans les choses matérielles, où nous appelons un point indivisible celui au-delà duquel nos sens n'aperçoivent plus rien, quoi que divisible infiniment et par nature.

De ces deux infinis de sciences, celui de grandeur est bien plus sensible, et c'est pourquoi il est arrivé à peu de prétendre connaitre toutes choses.

"Je vais parler de tout", disait Démocrite.

Mais outre que c'est peu d'en parler simplement, sans prouver et connaitre, il est néanmoins impossible de le faire, la multitude infinie des choses nous étant si cachée que tout ce que nous pouvons exprimer par paroles ou par pensée n'est qu'un trait de l'invisible.

Mais l'infinité en petitesse est bien moins visible.

C'est pourquoi les philosophes ont cherché les principes des choses.

En fait l'homme pense qu'il est plus en mesure de trouver les principes car il les dépasse, mais la difficulté est la même. Mais s'il trouvait le secret de l'infiniment petit, il pourrait rejoindre d'un seul regard, avec lui, l'infiniment grand. En ce sens, les deux extrêmes se rejoignent.

Notre lucidité est donc de trouver notre place.

"Connaissons donc notre portée : Nous sommes quelque chose, et ne sommes pas tout ; Ce que nous avons d'être nous dérobe la connaissance des premiers principes, qui naissent du néant, et le peu que nous avons d'être nous cache la vue de l'infini".

C'est alors que la connaissance devient Lumière.

Les extrêmes se rejoignent en Elle.

"Qui aurait compris les premiers principes des choses pourrait aussi arriver à connaitre l'infini. L'un dépend de l'autre, et l'un conduit à l'autre. Ces deux extrêmités se retrouvent en Dieu et en Dieu seulement".

"A mesure que les hommes ont de grandeur, ils trouvent et grandeur et misère en l'homme".

"On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrêmité, mais bien en touchant les deux à la fois, et remplissant tout l'entre-deux."

"Mais peut-être que ce n'est qu'un soudain mouvement de l'âme de l'un à l'autre de ces extrêmes, et qu'elle n'est jamais qu'en un point, comme le tison du feu ?! Soit ; Mais au moins cela marque l'agilité de l'âme, si cela n'en marque l'étendue".