"Le Savoir est chose inerte, une mémoire cybernétique qui disparaît avec le corps." Entretien avec l'homme
"Vous ne saurez ni le jour, ni l'heure" Mathieu 25, 13
Ce qu'il importe pour vous ce n'est pas tant de tout savoir, et Dieu sait si je vous en ai dit ! Mais c'est surtout d'ETRE et de quitter la minceur de votre surface, de vous édifier "volumineusement", lumineusement en expansion
Le mythologue et Historien Jean-Charles Pichon a écrit dans "L'homme et les Dieux" : "Malheur à celui qui s'augmente plutôt qu'il ne se perfectionne ! Malheur à qui ajoute seulement à sa surface et nullement à son poids !" C'est tout le problème du Savoir qui ne devient pas : Co-naissance avec. Il faut cette double entre-prise : SAVOIR ET ETRE = 157, vous avez tout ce qu'il faut dans : "Couple et alchimie" = 157 comme par hasard ! Curieusement cette Voluminance se recoupe avec "LE CUBE ET LA SPHERE" = 157 ! Il est donc absolument nécessaire de : "Savoir ETRE = 132 = Une divinité" en soi. C'est "L'INITIATION" = 132. Malheureusement, combien se leurrent parce qu'ils croient avoir appris quelque chose de la Tradition ou d'un enseignement ésotérique, et même le croyant qui "pratique" sans ETRE ! Sans aucunement changer leur nature et leur comportement ! Si le Savoir Initiatique ne se Croise avec un nouveau Devenir en l'être, toute culture aussi hautement révélatrice du Divin est non seulement VAINE, mais par le fait de ce Savoir sans Etre, les Lois divines d'Evolution châtient sévèrement celui ou celle "qui sait et ne fait point" !
Cabbalons : "Savoir Etre" = 84 + 48 deux nombres faits des mêmes chiffres, totalisant 8+4 = 12 et 4+8 = 12. Douze est le Nombre de la Croissance et du Croisement 12 + 12 = 24 = X et 12 fois 12 = 144. C'est LA LOI depuis I'Origine des Humains. Qui ne Croit pas décroit ! Je vous en ai donné le Signe : X. Pour celui ou celle qui Vit sa Connaissance (La Rose) : LA ROSE CROIT = 135.
"Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais a celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a" (Matthieu XXV-29). C'est la parabole des talents, la Loi est impitoyable pour celui qui a et ne cultive pas sur lui et autrui ce qu' il a reçu. Analysez bien le verbe CROITRE, vous y voyez les lettres de TRIO, de TER, de ROI, de CRETE, de RETRO ! de COR, ou ROC, RETIRE, TIER-COR etc.
Couple et alchimie, Tome 2, p. 241
Ses questions en réunion
g89 a
16 déc. 1994
F:\Medias\André et PO\Réunions PO\Cassettes Mazeron\Carton 15 - F - G
Elle va passer dans une zone sidérale particulièrement sentimentale de la Mère, qui n'admettra pas, dans ce passage, tout ce qui est malfaisant, tout ce qui est mauvais, tout ce qui est mal. Ça ça se désagrège. Ça devient imparticulé.
Mussy : ça c'est ce que dit Paco Rabanne, j'ai lu ça dans un article, des auto-crémations, enfin tous ces trucs-là, Concrètement ça se traduit par quoi ? Est-ce que les gens meurent, y'a une guerre ils meurent, y'a les OVNI qui débarquent [inaudible].
André : non.
Mussy : J'aimerais savoir. Non (quatre fois), mais moi j'ai vingt scénari différents dans la tête, par curiosité, parce que j'ai envie de piger
Peralta : inaudible
Mussy : Oui, le mal, y'a la partie mauvaise qui s'en va.
André : Y'en a qui disparaissent, voilà. Y'en a qui disparaissent totalement, 100%, comme des animaux.
Mussy : parce que là aujourd'hui, quand on écoute comment dire, tous les médias etc, on entend dire par les astrologues, les voyants, aussi bien les astrologies hindoues, enfin tout est varié, qu'on vit une époque de grand trouble, alors les gens peuvent parler de l'Apocalypse, d'autres, chacun peut y mettre sa sauce, mais, c'est quand même y'a un point commun : tout le monde évoque peu ou prou le même discours.
Et ce que j'aimerais savoir, c'est qu'entre le 2001 évoqué par André ou, je sais pas, ou le 99 de Nostradamus, ou j'ai encore vu y'a deux jours, le truc de... sur Antenne 2 avec les voyants, l'astrologie, je me suis dit "tiens ! Y'a les deux qui ont dit "tiens dans trois ans on va vivre des drames", y'a toujours cette convergence, alors j'aurais voulu.
Quelqu'un parle : [inaudible]
Mussy : Alors, par rapport, sachant qu'il n'y a pas de hasard visiblement et qu'on est surveillé par des gens au-dessus, est-ce que notre folie, notre libre-arbitre est surveillé ? Par exemple si y'a la guerre en Yougoslavie, mettons qu'après-demain ça s'embrase et que l'homme, dans sa folie, dans son libre-arbitre, fait une chose qui peut être irrémédiable, est-ce que au-dessus ils disent "attention il y a 2001, gâchez pas tout" (rire), "gâchez pas tout on vous réserve une bonne petite sauce bien salée, et vous [l'utilisez pas] avant. Enfin j'aimerais savoir un peu comment...
Non, non non non. Tous mes propos ne viennent pas d'une peur.
Daniel B : de tout ce que nous a dit André, c'est plutôt un basculement moral que physique.
Mussy : D'accord, c'est ce que je voulais savoir, si c'était plutôt du rouge clair ou du rouge foncé. J'aurais voulu donner une gamme de couleur dans le propos.
Sophie P : parle
Mussy : Voilà. Tout s'accélère
Sophie P : pendant trois jours tu auras des ténèbres quand même.
Mussy : ce que dit Sourbieu.
André : Alors les grands de ce monde auront une trouille comme jamais les gaulois n'auraient eu avec le ciel sur la tête.
Pascal M : Evoque une surveillance de la part des extra-terrestres en ce qui concerne l'utilisation du nucléaire.
Mussy : Voilà, parce que je me posais la question
Parce que là toutes les prophéties de voyantes X de base dit que dans trois ans y'a au moins ce qu'on appelle la troisième guerre mondiale, etc. chacun peut y mettre l'adjectif qu'il veut dessus ou l'ampleur qu'il veut, mais y'a ce point de convergence.
André : Mais la troisième guerre mondiale elle est dans tous les pays. J'ai pas apporté je l'ai lu dans l'Express. Ils montrent l'Afrique. Avec tous les endroits en guerre. Bin y'en a partout. Rien que l'Afrique. Comment veux-tu gérer une population comme ça, dès lors que tu leur donne des armes à un pays ben il s'en sert, tout de suite, évidemment pour être plus puissant que l'autre, le voisin, etc. Non non, y'a pas de problème, ça va être parfaitement fait. Y'a plus de difficulté.
La difficulté ça va être d'épurer la Terre.
Il y a actuellement trois types d'êtres qui naissent : Des révoltés, des non révoltés, et des êtres sans âme.
En outre, certains sont des êtres privilégiés. Ce propos se situe donc dans le cadre de la loi (amené par le mot privi-lège : premier dans la loi)
En ce mélange d'êtres révoltés, non révoltés et d'autres qui sont sans âme, l'homme doit faire ses choix, et cela c'est la vie, mais on ne peut SAVOIR d'où vient la vie. Il dit exactement : "jamais la science ne trouvera la source de la vie, on la voit, on ne sait pas ce que c'est".
La vie c'est l'immensité infinie de l'espace", et de tout ce qu'il contient. Or pour savoir ce que c'est que cette vie, il faut "concrétiser une création"... Il n'y a pas de vie sans amour. En elle il n'y a pas de temps. C'est l'infinitif présent. Toutes les lois sont dans la conjugaison (passé, présent, futur).
Cette vie, infiniment seule, a voulu un autre elle-même pour converser. C'est là qu'elle a conçu un rejet, un rejeton. C'est le Fils unique, concrétisé dans une autre dimension en elle-même, qui n'est pas elle et qui est pourtant elle-même, et qui va sortir d'elle, et qui va être en conjonction, de compréhension, d'amour et d'échange.
Voilà, le rejeton, c'est le Fils du Dieu unique.
Cette matière imparticulée ne peut être décelée par quelque moyen scientifique que ce soit. Quel que soit le progrès.
Le rejeton va concrétiser les conceptions de cette mère, pour lui donner des enfants.
Mais pour cela - elle est exigeante, et il lui faut du temps, beaucoup de temps pour que cette création soit belle, avec des êtres de valeur...
Ce fils va donner à la mère ce qui lui manque. Comme elle est la vie, elle veut la vie et veut des partenaires valeureux. Donc il faut une longue évolution pour un être pour devenir un Fils qui conçoive dans l'harmonie, dans l'amour. Dans des structures qui s'allient toutes entre elles et ne se contredisent pas. C'est ça l'harmonie. Et c'est long."
Arnaud Mussy rétorque : Mais attention ! Dans tout ce que j'entends depuis tout à l'heure, je le sais ! Il y a des tas de trucs que je sais. Je pose des questions de candide, pour aller au-delà. Pour cueillir un détail que j'ai peut-être pas lu et qui sera donné oralement. Effectivement, tout ce que vous m'avez dit je l'ai lu, je l'ai rerelu, etc. Autrement je serai le roi des imbéciles, à poser des questions pareilles ! (silence). Et puis surtout je me fais un peu le porte-parole des gens de façon très soft ! Quand une personne fait une certaine recherche ou démarche, disant "tiens, c'est rigolo, en français, y'a ci, y'a ça". Ci (ce : ici) et ça (ce : là) renvoyant à des positions."
André le coupe alors : "Tu vois, le drame aujourd'hui, j'ai fait 46 ans de maçonnerie, c'est-à-dire initiatique, dans une obédience symboliste, spiritualiste et divine. J'ai reçu encore hier, Trinquet, qui est venu me voir pour lancer du Martinisme, me demander des documents. Voilà des gens qui ne pensent qu'à être des initiés, qu'à savoir. Et "initié", c'est pas grand-chose. Mais jamais ils ne pensent à s'accomplir. On pose des questions pour savoir, mais non pas pour être ! Et là c'est foutu d'avance".
Et curieusement le St Paul il dit bien "auriez-vous la connaissance, la puissance, etc... si vous n'avez pas la charité vous n'avez rien". Et c'est ça qui compte. Etre un pauvre type ou une sœur Thérésa ou n'importe quoi ou un pauv' clochard. L'autre est en train de crever de soif ou de faim, qui lui donne son litre de vin ou son quignon de pain, il est plus chrétien que le Pape ! Y'a un geste du coeur.
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Commentaire
"Des questions pour savoir"
St Augustin à développé la théorie des 3 concupiscences, comprenant le savoir. Il s'oppose au bien, que tous peuvent posséder sans rien ôter aux autres. Pascal le reprend.
Suite à une première rencontre entre Arnaud Mussy, André et quelques membres du Phare-Ouest, Maud M., présente à ce rendez-vous, nous en livrera un compte-rendu, nous éclairant sur les "recherches" d'Arnaud Mussy, témoignant que : "Jamais, [il] ne s'était posé autant de questions sur Dieu et le Verbe".
Il en est donc au commencement de ses recherches. Mais veut déjà "savoir" quand arrivera la "fin". Savoir quand on ne sait pas, pour parler, pas pour être.
Les "questions" amenant des réponses sans fond, de pure forme, lui permettront d'en imposer avec un "savoir" qu'il rendra incompréhensible pour s'en faire le seul détenteur "compétent". Savoir permettant de questionner à son tour, c'est-à-dire de mener des procès, au nom de slogans posés comme axiomes de son savoir.
Slogans si abstraits et empêchant de saisir la réalité de leurs conséquences ("pas pour être").
Tout ceci créera des débats sur leurs solutions. il suffira que l'un des débateurs amène une réponse convenant à Arnaud Mussy pour qu'il la confirme, et que l'autre ne se sente plus d'avoir "compris" ce "savoir". Il commencera alors à participer du pouvoir de faire taire les autres avec des formules... incompréhensibles.
les autres voudront imiter, tels de véritables singes savants, répétant ce "savoir" permettant de tirer un "pouvoir", de se prendre pour une élite, d'avoir "compris".
Ce "savoir" passe par des documents et se propagera à vitesse grand V, puisque réduit à des images : "J'aimerais savoir. Non (quatre fois), mais moi j'ai vingt scénari différents dans la tête, par curiosité, parce que j'ai envie de piger".
André nous indiquant le caractère purement livresque de ce "savoir", comme révélant le "drame" de ce "scenari" justement : "Tu vois, le drame aujourd'hui, j'ai fait 46 ans de maçonnerie, c'est-à-dire initiatique, dans une obédience symboliste, spiritualiste et divine. J'ai reçu encore hier, Trinquet, qui est venu me voir pour lancer du Martinisme, me demander des documents. Voilà des gens qui ne pensent qu'à être des initiés, qu'à savoir. Et "initié", c'est pas grand-chose. Mais jamais ils ne pensent à s'accomplir. On pose des questions pour savoir, mais non pas pour être ! Et là c'est foutu d'avance".
Initié confirme la place du demi-savant : il en est au commencement, et réduit son "savoir" à des "principes" (commencement) tirés de texte mutilés à mort.
S'opposant à "46 ans de maçonnerie".
Ces "initiés" cherchant la puissance par le biais de ce "savoir" superficiel, donc pour prendre le pas sur les autres, leur insufflant ce "savoir" élémentaire tiré de textes, et non du monde réel, de l'expérience, de l'épreuve du travail et de l'énergie :
"Et curieusement le St Paul il dit bien "auriez-vous la connaissance, la puissance, etc... si vous n'avez pas la charité vous n'avez rien". Et c'est ça qui compte. Etre un pauvre type ou une sœur Thérésa ou n'importe quoi ou un pauv' clochard. L'autre est en train de crever de soif ou de faim, qui lui donne son litre de vin ou son quignon de pain, il est plus chrétien que le Pape ! Y'a un geste du coeur."
Qui ne tient aucun compte de l'autre, du concret, du monde réel.
Le juge et le procès
Or, comment une puissance peut-elle se déployer, pour un pouvoir, sinon qu'en évinçant justement ceux qui tiennent compte du réel ? Donc par le procès, outil du pouvoir, qui par son "savoir", pétri de principes faisant impression mais aussi le faisant passer pour un juge de la parole : "jamais je ne m'étais autant posé de questions sur Dieu et le Verbe".
André Bouguénec me décrivant Arnaud Mussy (en sa présence) ! "Lui, je l'appelle mon grand Inquisiteur, parce qu'il me pose des questions". Un inquisiteur, étant par excellence un juge, tirant puissance de "mots", d'idées vides, dont il tire prétextes pour exercer sa puissance.
Dans un de ses premiers courriers, il annonce qu'il "pose des questions" mais nous "attend au tournant avec nos réponses" (va, comme en toute enquête judiciaire : recouper les réponses, cherche les "contradictions", les subterfuges, les ruses de "Dieu" (nous attend au tournant).
Arnaud Mussy, l'humaniste - futur "grand inquisiteur" ("Je pose des questions de candide"... "Et puis surtout je me fais un peu le porte-parole des gens de façon très soft !"). Soft avant de prendre le rôle, plus tard, de juge du peuple.
Se livre à une enquête à charge contre André Bouguénec, qui doit faire "attention". Cette réplique est celle de l'inspecteur de police parlant au prévenu, bientôt accusé de manipulation. Son propos est constitué de "trucs", ce qui évoque déjà la 'tricherie" d'André, ses alibis et ses répétitions, ses errements et contradictions ("y'a ci, y'a ça") - signe qu'il ne répond aux questions clairement, qu'il reste vague... comme l'accusé cachant sa culpabilité, toujours au regard de ses écrits, pouvant être jugés pour s'opposer à un autre texte, qui lui va "plus loin", a plus de "présence".
Mussy : "Oui, le mal, y'a la partie mauvaise qui s'en va".
Arnaud Mussy reprend alors : "Ah, j'ai une question d'ailleurs à ce propos-là ! : "que penser des croyants charitables mais qui ne cherchent pas Dieu ? Comment, au-dessus, on regarde une personne comme ça ?
André : Il faut voir avec eux ce qu'ils font d'exemplaire à leur niveau, avec leurs proches.
Ce "dessus", c'est le mot "ciel", évoqué ailleurs, ce "lieu" où vont festoyer ses "élus" extraits de la "partie mauvaise". Donc par le jugement.
Comment dans un tribunal bien réel - ici l'image prépare la réalité appliquée de ce projet énoncé par des prétextes abstraits, comme le mot "ciel" - ce tribunal dis-je, c'est le ciel, et un juge s'y trouve bien "au-dessus".
Continuons sur la référence erronée d'André à St Paul (un autre... texte), qui n'a jamais écrit : "si j'ai la puissance", mais seulement : "si j'ai la connaissance"... Mais le petit décalage d'André n'est sûrement pas dû au hasard, puisque cette "puissance" dont parle André suit immédiatement le mot "connaissance", équivalent de "savoir", terme qui en ce sens se voit associé à la puissance et au pouvoir.
"Mais moi ce que je veux SAVOIR, c'est qu'est-ce qui va se passer : catastrophes, etc. est-ce que tout le monde va crever et on se retrouve ailleurs youpi tra-la-la ?"
"Crever" c'est être rejeté de la "fête". C'est la déprime de l'isolement quand les autres se regroupent. Le "mort" c'est l'isolé.
L'infini de la vie permet de créer
André Bouguénec répond par une autre classification, celle de la qualité : Il y a, dit-il, actuellement trois types d'êtres qui naissent : Des révoltés, des non révoltés, et des êtres sans âme.
La mention du "lieu" géographique n'ayant rien à y faire, quand Dieu est infini. Tandis qu'une puissance est forcément obligées de s'exercer sur un lieu circonscrit, et depuis un centre.
En outre, certains sont des êtres privilégiés.
André continue : En ce mélange d'êtres révoltés, non révoltés et d'autres qui sont sans âme, l'homme doit faire ses choix, et cela c'est la vie, mais on ne peut SAVOIR d'où vient la vie. Il dit exactement : "jamais la science ne trouvera la source de la vie, on la voit, on ne sait pas ce que c'est".
Ce qui implique l'infinité de la recherche, non centralisée ("Dieu est un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part" Pascal).
Le "mélange" exclue de facto la séparation par classes, effectuée par Arnaud Mussy. Ce mélange "c'est la vie".
Puis : "la vie c'est l'immensité infinie de l'espace", et de tout ce qu'il contient. Or pour savoir ce que c'est que cette vie, il faut "concrétiser une création"... Il n'y a pas de vie sans amour. En elle il n'y a pas de temps. C'est l'infinitif présent. Toutes les lois sont dans la conjugaison (passé, présent, futur)".
Le temps utilisé par l'homme, ne peut donc se suffire d'images et de mots (des "questions" sur "Dieu" et "le Verbe"). Il est création concrète, nouveauté durable. Comment une image pourrait-elle durer ? Apparence par définition, elle n'est qu'IMitation, donc reproduction, et non création.
Des questions pour décider
Le jugement en temps de crise, appelle à décider de mesures d'exception.
Or toutes les questions d'Arnaud Mussy concernent des temps de crise. Ici, la "guerre", etc. Elles amènent à susciter la peur, que le juge pourra réduire en supprimant le mal : les gêneurs qui doivent "s'en aller".
Sujet même de ce petit discours d'Arnaud Mussy : "qui sera retranché ?", et qui ensuite "fera la fête : youpi tra-là-là ?".
Les autres partiront car seront déprimés, la fête se retournant alors contre eux, puisqu'Arnaud Mussy est le maitre des principes. Plus "bouguenéquien" que lui, on ne peut pas. Il dira au journaliste du Télégramme : "je me réclame à 100% d'André Bouguénec'" (réclamer = des mots).
Dès lors, s'opposer à Arnaud Mussy en personne, commencer à donner son avis sur ses propos de plus en plus "judiciaires", c'est risquer l'accusation de s'opposer à son serviteur le plus ardent... Et donc à André Bouguénec lui-même. Or les lucides ne peuvent pas ne pas voir ce qu'ils voient. Leur cerveau est donc torturé par ce dilemme en eux, tant qu'ils ne comprennent pas, en tous cas, qu'il faut, dans le discours d'Arnaud Mussy, totalement désolidarisé ce qu'on voit de ce qu'on entend.
Le mot "fraternité" étant uniquement un prétexte sonore, à établir ce qu'il "fait", qui se voit, mais que le "son" conditionnant, nous empêche de saisir parfaitement. Il y a alors un véritable travail critique, d'analyse à effectuer pour comprendre.
Mais le bon sens permet de saisir aussi sans comprendre.
Pascal fait se rejoindre les étudiants réels et les simples dans leur perception de la vérité, contre les demi-savants, qui ne font que débiter des mots, jouant les "entendus" pour désarçonner les véritables voyants.
La terreur des mots, ou plutôt par les mots, commence à poindre au phare-ouest où Arnaud Mussy joue au saint intouchable. Les "élus" sont heureux : "Youpi Tralala" c'est la victoire au jeu. Face aux perdants, qui vont partir.
Poser des questions pour savoir, et savoir pour décider en temps de crise, c'est chercher à passer pour informé. Celui qui "au-dessus" peut conduire les hommes dans ce système, qui saisit les choses depuis plus haut encore : depuis la théorie, la cause invisible de ce petit système de mots et de décideurs cachés derrière les mots. "JE pose des questions de candide, pour aller au-delà."
La crise, c'est un temps d'exception, disions-nous, appelant des hommes d'exception... D'où notre tartuffe, cherche notamment et essentiellement à savoir pourquoi il est là, maintenant... puis à connaitre le circuit très précis des événements de la fin des temps, pourquoi il s'est, lui, "incarné" à cette époque, signifiant : temps particulier, vu aussi comme "temps de guerre".
On trouve donc ces termes, revenant sans cesse : "Je voudrais savoir", "je voudrais comprendre", "j'aurais voulu savoir"... "combien"...
Or ce savoir touche à l'avenir en rapport avec sa présence "là", "maintenant".
Donc sa présence est placée dans des principes entendus par tous, qui ne seront plus discutés.
Ce "juge" peut alors vaincre tous les partis en présence, sans débat, accepté de tous : de ceux qui qui entendent les mots d'André Bouguénec, et des autres, qui vont commencer à se dire que le "progrès" dans cette situation exceptionnelle, devrait se mettre en route.
Paradoxe, car l'étymologie du mot "présence", renseigne sur le jugement cinglant d'André Bouguénec au regard des prétentions d'Arnaud Mussy : puisque ne "pas être", signifie exactement "ne pas avoir de présence", et même "être mort", d'avance, comme si on n'avait pas d'âme. Le mot "présence" étant composé des mots latins prae sum, signifiant quelque chose comme "être par-dessus". Autrement dit, André Bouguénec dit exactement à Arnaud Mussy que son "savoir" ne lui permettra pas d'être juge... "présent"...
Même s'il se situe "au-dessus", comme géomètre invisible, par son bla-bla.
Maïeutique
Le mot "savoir" apparait 15 fois dans l'article de Wikipedia, sur la Maïeutique.
Effectivement Arnaud Mussy pose des questions qui doivent faire faire naitre un savoir, comme méthode pédagogique.
Un "savoir en effet est automatiquement partagé. On ne peut le réfuter selon qu'il est un "savoir" : donc il se diffusera.
Il faut pour cela pratiquer une certaine "maïeutique", dont la "réminiscence" n'est que celle des idées qu'il a lui-même posées dans ses propres questions à double sens, équivoques.
La première phrase de Satornet le montre clairement, dès qu'on en a la fonction : "Ceux qui nous ont déjà lus sur le Web le savent... notre volonté première est d'éveiller l'intérêt de chacun et de susciter un large public. Cependant, lorsque nous avons créé le site SATORNET en octobre 1997, nous n'imaginions pas qu'il donnerait naissance à ce livre."
"Lus"... "le savent"... "nous n'imaginions pas" : car nous le savions. Ceci par simple procédé mécaniquement mené, en verrouillant des images, des idées n'atteignant jamais le réel, donc irréfutables, par une grammaire ne se servant que d'images simples et mêmes simplistes (pour ceux qui en sont au commencement, aux principes d'un savoir sans être), et mécaniques, des "commencements" de savoir pour : "donner naissance"... Quoi de plus simple que de pondre.
Or la conclusion de l'ouvrage s'entend comme le remerciement de celui qui a préparé ses singes savants - au commencement (singes lecteurs débitant des mots creux, des slogans : "susciter un large public" par exemple) : Maintenant tu sais, et je te remercie". Pour le spectacle à la fin de la... fête.
Cet ouvrage, Satornet, cherchant à séduire ceux qui aiment le changement, le progrès (créant un "homme nouveau" par un "verbe" - c'est son sous-titre) ne contient pas moins de 141 points d'interrogations en ce qui concerne les textes d'Arnaud Mussy, tenant eux sur 679 lignes en format A4... Ce qui correspond à la moyenne de tous ses textes : c'est-dire contenant à peu près une question toutes les dix lignes. Soit un pourcentage moyen de 1% (mesure conseillée pour conditionner les robots référençant les contenus sur Internet, et leur permettant de se trouver en tête de résultat - est-ce un hasard, puisque ce "livre" est issu d'un "site", et se nomme Satornet. Sa couverture représentant de façon criante : un moteur faisant paraitre "Or" pour parole).
Au milieu de cet ouvrage on peut lire, toujours dans un écrit d'Arnaud Mussy :
"Puisqu' « on ne voit bien qu'avec le coeur... », suivons cette voie recommandée par Saint-Exupéry. La véritable question est de savoir si les MOTS ont été MOTEURS pour toi ; est-ce que ce Verbe Nouveau a pu toucher véritablement ton Ame et ton cœur ?
Or je ne peux douter qu'il en fût ainsi. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu possèdes EN TOI cette IMPRESSION imprimée au tréfonds de tes cellules, obligatoirement, comme nous tous ! Et nous n'avons pas eu d'autre prétention que de vouloir REVEILLER en toi ce qui somnole plus ou moins, comme l'a si bien formulé Khalil Gibran :
« Aucun homme ne peut rien vous révéler sinon ce qui repose déjà à demi endormi dans l'aube de votre connaissance ».
Chacun de nous, en effet, possède en son Ame ce "circuit imprimé" des mystères de la Création, inscrit par le Créateur depuis notre origine Angélique.
Alors :
« Voir ou périr », nous sommait Teilhard de Chardin, puisque, comme il l'ajoutait: « Tout doit être repensé »."
Si vous trouvez une ou des répétitions entre ce texte et le propos tenu en réunion, c'est normal. C'est exactement le procédé socratique : distiller une même idée sous plusieurs formes, puis poser des questions, pour permettre à son auditeur, de trouver la réponse... qu'on a mise dans l'esprit de ce futur "savant" participant au tribunal des véritables lucides, pour les isoler avant de les éjecter, au nom du "ciel" et sous prétexte de "fraternité" des "élus", des "initiés".