Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les dogmes et le mental du rationaliste - Jules Boucher

Nombreux sont ceux qui se déclarent « rationalistes » et qui qualifient de « symbolistes » — avec une nuance péjorative — ceux qui ont pris conscience de la valeur initiatique de la Maçonnerie.

Il convient d'analyser le vocable « rationalisme » et d'examiner les limites qu'il impose. Le rationaliste (de ratio, raison) se refuse à prendre en considération tout ce qui dépasse les bornes de son entendement. Sa conception et sa connaissance du monde risquent, de ce fait, d'être considérablement rétrécies, à la mesure de son intelligence et de son savoir. Et cette position intellectuelle s'avère réellement pitoyable. Une telle attitude de limitation supposerait, pour être logique, une culture étendue ; aussi le rationaliste courant ne peut que faire confiance à ceux qui professent sa foi - car c'en est une - et qu'il estime être plus « savants » que lui. II ne peut donc que s'en tenir aux lois physiques et psychologiques connues et doit rejeter - comme entaché d'erreur - tout ce qui dépasse ces lois. Etrange rétrécissement de sa conception de l'Univers !

Le rationaliste se pique d'être « scientifique » et n'est que « scientiste » ; il admet que la « Science » fait connaître les choses telles qu'elles sont, résout tous les problèmes et suffit à satisfaire tous les desiderata de l'intelligence humaine. La science, pour admettre un fait, demande qu'il soit renouvelé à volonté ; elle exige aussi qu'il entre dans le cadre de ses lois générales. Or, il existe
nombre de phénomènes qui ne répondent pas à ces conditions et dont la réalité n'est nullement subjective. Le rationaliste se fige dans sa conception et il en fait un dogme il agit ainsi en fanatique, exactement comme les fidèles de n'importe quelle religion, de n'importe quelle Eglise, pour lesquels il n'existe pas de salut hors des données théologiques qui leur sont propres.