Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > Classement thématique > Science(s) > Science et hommes > Savants (psychologie, préjugés...)

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Etapes historiques de la dissociation foi / raison - Claude Tresmontant

Au quatorzième siècle, c'est la première fois dans l'histoire qu'un auteur chrétien professe que l'intelligence humaine n'est pas capable de connaître Dieu. Guillaume d'Ockham affirme en effet que seule la foi le peut. Avant lui, Albert le Grand, Saint Bonaventure, Saint Thomas d'Aquin et Jean Dun Scot, ont professé le contraire.

Martin Luther a repris cette idée, mais en plus, a ajouté que l'homme était irrémédiablement corrompu par le péché originel ; irrémédiablement et intégralement ! Ce qui fait de la raison, de l'intelligence, de toutes les puissances de l'âme, des fonctions également corrompues, qu'il ne faut pas écouter. Ce sont les « prostituées du Diable », il faut leur « jeter des excréments à la face ».

Kant est Luthérien. Il va chercher à démontrer la dissociation complète de la foi et de la raison, de la foi et de l'intelligence, de la foi et de la connaissance. Cette dissociation est nommée « fidéisme », doctrine selon laquelle la foi n'est pas un acte de l'intelligence.