Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Sacrifice du premier né, racheté par de l'argent - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

Rachat des premiers nés

La loi des Juifs leur ordonnait d'offrir au sacrificateur le premier enfant que leur femme mettait au monde, ainsi que les premiers-nés de leurs troupeaux ; mais elle permettait au père de l'enfant de le racheter, en donnant au prêtre cinq sicles d'argent. Quoique les Juifs modernes n'aient plus ni prêtres, ni sacrificateurs, cet usage subsiste cependant encore parmi eux. Lorsque l'enfant a trente jours accomplis, le père fait venir un Juif d'entre ceux qui se disent descendants d'Aaron, et apporte dans une tasse, ou dans un bassin, plusieurs pièces d'or et d'argent. On met l'enfant entre les bras du sacrificateur, qui dit tout haut à la mère : « Madame, cet enfant est-il à vous ? A quoi elle répond Oui. - N'avez-vous jamais eu, continue-t-il, d'autre enfant soit mâle ou femelle, ne fût-ce que de fausse couche? - Elle répond : Non. - Cela étant ainsi, ajoute le sacrificateur, cet enfant comme premier-né m'appartient. Puis se tournant du côté du père, il lui dit : Si vous désirez le garder, il faut que vous le rachetiez. - Cet or et cet argent, répond le père, ne vous sont présentés que pour cela. - Vous voulez donc le racheter, répond le sacrificateur? - Oui, je le veux, dit le père. - Hé bien! dit tout haut le sacrificateur, en se tournant vers l'assemblée, cet enfant est à moi en qualité de premier-né, ainsi qu'il est dit dans le livre des Nombres « Tu rachèteras ceux qui doivent être rachetés, à l'âge d'un mois, suivant l'estimation de cinq sicles d'argent, etc.; » mais je me contente de ceci en échange. » En même temps il prend une ou deux pièces d'or ou d'argent, suivant la fortune de la famille, et rend l'enfant à ses parents. En Allemagne, le prix ordinaire du rachat est de 7 florins et demi.

Lorsque le père du premier-né vient à mourir avant que son fils ait atteint le trentième jour, la mère n'est pas obligée de le racheter. Elle lui attache au cou une petite lame d'argent, sur laquelle on a gravé des paroles qui indiquent que cet enfant n'a pas été racheté, et qu'il appartient au sacrificateur. Alors il se rachète lui-même lorsqu'il est devenu majeur.