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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

"La parole c'est pas que des signes et des sons" - Xeon

"Si l'idée abstraite, se manifeste par un SON, le son devient Créateur ou destructeur, car il est la vibration concrète de l'idée. Mais si la con-science (l'âme) (l'esprit) n'accompagne pas l'idée sonore, la parole n'atteint que les cerveaux et non point les autres âmes-esprits."

André Bouguénec, extrait de Courrier à Alex Bloch

 

 

 

Propos d'André Bouguénec, tenu en réunion, traitant entre autre de l'opposition entre la parole signe/son et la parole lumière.

 

Année 96 = 135

Nonante six = 135

96 = La Lumière

1996 = Année lumière

 

96, c'est l'année lumière. Pourquoi "Année lumière" ? Après l'année 95, qui était Notre-Dame, n'est-ce pas, la révélation de la Mère Suprême. La lumière = 96, donc cette lumière elle commence tardivement mais enfin elle commence par l'Atelier de parole, par l'organisation de causeries que vous ferez sans doute de plus en plus, donc la lumière commence à paraitre à l'horizon.

Alors j'ai remarqué que l'atelier de parole vous a fait beaucoup de bien, ainsi que mon handicap d'ailleurs. De ne pas venir, je crois que ça a servi à quelque chose. Alors je ne sais pas si au début de l'atelier de parole vous avez défini ce qu'était la parole. C'est la chose la plus précieuse donnée à l'homme. Et il faut relire l'Evangile de St Jean : "Au commencement était le Verbe, etc." Autrement dit la parole est constructive puisqu'il est bien dit que sans le mot, sans le Verbe, sans la parole, rien de ce qui a été, ne pouvait être fait sans elle. C'est pourquoi il ne s'agit pas de parler, d'un sujet, sans avoir cette conscience que les mots que vous allez utiliser, les phrases que vous allez moduler, eh bien elles font partie de la substance divine. On projette pas le Verbe comme cela.

Parole, parabola, venant de ballein, qui veut dire "projeter" : paraballein : projeter le verbe. Eh bien oui, lorsque vous parlez, vous projetez vos pensées. Mais il y a 36 façons de les projeter. Soit en balbutiant, ce qui n'aboutit à rien, y'a aucun effet. Là ça provoque pas d'émotion, sûrement ! Donc projeter le Verbe, c'est avoir la conscience qu'il est un miracle en vous. Que vous n'êtes pas n'importe qui, que vous êtes le Verbe incarné. Tant que vous n'avez pas compris ça, vous aurez la trouille, vous aurez la frousse, vous serez des incapables, vous serez toujours incompétents. Donc c'est une confiance totale, qu'il vous faut, lorsque vous apprenez quelque chose, lorsque vous enrichissez ce que vous avez appris, de ce que vous voulez ensuite émettre, c'est la substance divine de ces paroles, que vous allez transmettre. Vous ne transmettez pas des sons ni des signes. Ce n'est pas suffisant. Vous transmettez une partie de vous-même. 

Et puisque nous parlions d'émotion, il y a des textes, quand vous les lisez, vous projetez votre émotion pour qu'elle soit reçue tangiblement.

Si vous faites une déclaration d'amour a votre ami(e). "Ah, ma p'tite chérie, ben j'suis content d'te rencontrer, ta ta ta, ta ta ta". Bin mon vieux, y'a pas beaucoup d'émotions hein ! C'est sûr !

Donc, prenez tout l'éventail des exemples en ce qui concerne la projection d'une idée. A plus forte raison, la projection d'un sujet qui touche, soit au divin, soit à la connaissance, soit à l'amitié, à la fraternité, à l'amour. Il est évident qu'il faut mettre le paquet. Il s'agit pas de réciter les pensées qu'on a. Il faut les pro-jeter avec quelque chose dedans.

Ce quelque chose c'est en réalité ce qui devrait exister dans la prière.

Quand vous écoutez le dimanche matin, à la télévision, les prières annonées à l'église : gnin gnin gnin, je vous salue ma gnin gnin gnin. Bon, qu'est-ce que ces gens-là projettent ? Ils savent même pas à qui... La Marie, pffff. Voilà. Alors on fait comme tout le monde.

Alors vous voyez quand même la différence entre une volonté de se donner dans l'expression du Verbe qui est en soi, afin que cela soit reçu, compris, et que nous ayons un écho, de cette projection. Alors évidemment, dans un dialogue, dans une causerie, eh bien c'est cela également qu'il faut avoir, en conscience. Vous avez un miracle en vous.

Beaucoup de mes amis sont étonnés de voir que quand on me reçoit actuellement à droite et à gauche... J'étais chez les Blassel. Je suis resté 2:30 h. Hier. Je me suis emmerdé !...  Je ne savais pas quoi dire. C'est du bavardage. Je suis incapable de parler de choses et d'autres qui n'ont aucun intérêt. Et je suis malade, je serais malade d'utiliser le Verbe pour dire des âneries, pour dire des choses complètement ineptes. Et au bout de 2:00 h, 2:30 h, bin qu'est-ce qu'il en est sorti ? Pfft

[Coupure]

... Fait voeu de silence pour être plus près du seigneur. De toute façon c'est pas un silence parce qu'ils ont quand même l'expression sentimentale de leur pensée.

Il n'est pas que des sons et des signes. Ils transportent dans du verbe, la parole, vos propres vibrations.

On sent très bien lorsque quelqu'un connait fort bien son sujet, il y a une sorte de vibration qui passe, et c'est ça qui arrive à convaincre. Donc parler ce n'est pas exprimer une pensée, un sujet. C'est apporter quelque chose de plus. Avec les mots, les idées, il faut ajouter votre propre personnalité. Comme elle est vivante en tant que chrétien, ne vous faites pas d'illusion, ça passe. Et vous pouvez facilement, je dis bien facilement - pas à un tordu, pas à quelqu'un qui est en béton armé, mais à une personne qui est assez ouverte à entendre quand même des choses que vous voulez dire, bon. Mais qui n'est pas très convaincue de quoi que ce soit, vous pouvez appuyer justement sur cette sorte de silence qui ne veut pas se développer en concomitance avec ce que vous dites. Eh bien justement c'est là qu'il faut donner à vos sons, aux signes, je parle pour les écritures, une émotion, qui doit être reçue, qui doit être sentie comme vivante en vous. Et à ce moment-là ça vibre également dans votre interlocuteur, dans votre auditoire.

"Parler le mot" = 135 ou "Le mot parler" = 135. C'est faire vibrer et "vibrer" c'est 74, c'est faire vibrer Jésus, puisque depuis 2000 ans vous savez qu'il exprime carrément le Verbe dans sa manifestation sociale. Pas seulement religieuse, ce n'est pas vrai. Le Verbe est une manifestation sociale et il l'a prouvé. Mais bien sûr qu'il ajoutait que l'unité de ce Verbe et de tout ce que représentait justement ce miracle de la parole, c'était avec le Père, c'était le Père, c'était lui qui était le centre du monde, et de toute expression possible.

L'amour est une gamme de vibrations. L'amour depuis la maman qui adore son petit bébé, jusqu'à l'amour du couple, etc. jusqu'à l'amour même d'un animal. Les animaux, un animal sauvage, n'est pas sensible à vos paroles, mais peu à peu, il peut ressentir vos sentiments et votre vibration lorsque vous avez une sympathie voire un amour vis-à-vis d'un animal, et qui s'apprivoise à cause de cela. Et un animal qui reçoit plus la vibration de vos sentiments, tombe malade.

  

 

***

 

 

Fonctionnement de l'atelier de paroles

Si on nous demande d'aller vite et que cette vitesse devient le critère du salut, on censure tout ce qui vient du temps, s'apprend sur le long temps. On apprend à parler vite, de plus en plus vite. Finalement on apprend à régler ce dont on parle sur le chiffre.
A partir de ce moment-là, on ne le sait peut-être pas, mais on est en train de parler dans la matière. Cela signifie qu'on réduit le sens des mots, qu'on les redéfinit sur leur seul pôle, verrrouillé, du monde matériel, fini.
Les mots à terme ne sont plus que des signes et des sons vides, sans substance autre que celle que le mathématicien voudra leur donner. Cette définition pourra varier comme on voudra, selon le bon plaisir de celui qui calcule le plus vite.
La définition varie en raison de la vitesse, verrouillée, selon laquelle on a parlé.

 

Que faisait-on en ces "Ateliers de paroles", mis en place vers 1996 ?

Il s'agissait d'y apprendre à exposer des récits de vie devant un auditoire, pour conclure à une injonction à l'action, au changement, tout en apprenant à parler dans un temps limité.

Nos prétendues "expériences" devaient ainsi servir d'exemple, avant un changement de "ton", via une montée en abstraction (vers la loi !). Cette conclusion devant être brève, tranchée, puisqu'énoncée dans une formule courte, moralisatrice, tirée de ce discours cucu préalable.

Sans aucun lien avec notre enseignement.

Autrement dit il s'agissait d'apprendre à mettre la pression sur son auditoire, par le recours à un seul exemple, pour exprimer une loi sous le prétexte d'une expérience minoritaire. 

Donc apprendre à transformer une assemblée, à rendre majoritaire une opinion minoritaire.

 

Mais une autre pression était celle subie par nous, ces "acteurs", soumis à celle du chiffre, du temps, sans que nous n'en comprenions la fonction, utlitariste, qui plus tard, deviendra un argument lancé par Arnaud Mussy : savoir parler vite, savoir vite convaincre, sera la porte du "salut".

Chacune de nos sessions de qui était appelé "Atelier de parole" étaient en effet chronométrées, et en fin de formation, filmées. Comme elles le seront plus tard en Néo-Phare...

Toute la compétence de nos interventions ne reposant que sur notre contrôle du temps.Lorsque nous avions (supposément) réussi à convaincre notre interlocuteur en 2', on réduisait encore la durée de l'intervention. 

Mais chaque intervention était elle-même coupée en tranches : tant de temps pour l'exposé et le récit d'une expérience, tant de temps pour la conclusion.

Notre parole devenant ainsi les signes d'une simple géométrie du temps.

Parler c'était calculer. Parler, donc aussi : penser.

 

Le fait de relier notre niveau de compétence à un critère d'accélération nous amenant de facto à reclasser la "parole", à la traiter par le chiffre, à la rationaliser, implique son contrôle mental et la révélation d'une "force", qui deviendra alors un signe de capacité.

Mais amenant alors toute perte de spontanéité, de coeur dans l'expression. On arrive à parler comme une machine, sans âme.

Or la parole défini aussi l'homme.

Dont le critère de réussite sera : vaincre les assemblées en parlant plus vite et en concluant avant les autres. Ceci amenant à traiter chaque mot en ce sens. Chaque mot traitant de l'homme.

Ceci deviendra bientôt un critère de "survie" sociale, quand les "retardataires" (contraire de l'accélération) seront évincés.

 

 

La parole de la peur 

 

"N'est−ce pas là l'opinion de votre école ? Oui, dit le bon Père ; et je l'ai bien dit ce matin en Sorbonne. J'y ai parlé toute ma
demi−heure ; et, sans le sable, j'eusse bien fait changer ce malheureux proverbe qui court déjà dans Paris : Il opine du bonnet comme un moine en Sorbonne. Et que voulez-vous dire par votre demi−heure et par votre sable ? lui répondis-je. Taille-t-on vos avis à une certaine mesure ? Oui, me dit-il, depuis quelques jours. Et vous oblige-t-on de parler demi-heure ? Non, on parle aussi peu qu'on veut. Mais non pas tant que l'on veut, lui dis-je. O la bonne règle pour les ignorants ! O l'honnête prétexte pour ceux qui n'ont rien de bon à dire !" Deuxième Provinciale, Pascal

"C'est dans ce même esprit qu'ils ont trouvé cette rare et toute nouvelle invention de la demi−heure et du sable. Ils se sont délivrés par là de l'importunité de ces docteurs qui entreprenaient de réfuter toutes leurs raisons, de produire les livres pour les convaincre de fausseté, de les sommer de répondre, et de les réduire à ne pouvoir répliquer." Troisième Provinciale, Pascal

 

 

"Alors je ne sais pas si au début de l'atelier de parole vous avez défini ce qu'était la parole.". "Je ne sais pas" : il y a doute et par le fait, possibilité de désinformation, dès lors qu'on s'est engagé sur un projet, sans savoir de quoi il retourne exactement. Sur quoi, dès lors, repose notre décision de participer à un entrainement à... parler ?

 

Réduire la parole à des signes et des sons, c'est, au premier abord, l'identifier à une émission d'énoncés creux, dont le fond importe peu. Seule la forme du discours aura de l'intérêt. Forme qui pourra être posée sur ceci ou cela, selon les cas et les circonstances.

Or Les Ateliers de parole, nous vendent précisément la capacité à pouvoir vaincre notre adversaire dans les débats.

Ceci en partant de questions morales (et donc à extension politique possible). 

Quel est dès lors le statut d'un langage moral creux ? Un discours d'hypocrite, ni plus ni moins. 

Comment, en revanche, classait-on nos "victoires", nos réussites en cet apprentissage ? 

Par notre capacité à parler vite. A vaincre, à être plus rapide, pour pouvoir obtenir la victoire selon des critères de vitesse. 

Or plus un parler est global, plus il est général, abstrait, plus il aura la capacité de décrire un grand nombre de situations, en moins de temps pour le dire.

Pour cela il faut calculer, et même calculer pendant qu'on parle. Ce qui amène à devoir abstraire le réel, les cas particuliers, et par-là, à tordre notre propre langage pour le rendre rapide à décrire, à trancher. 

Tout ceci obligeant à réduire notre parole, à n'être que des "signes" (où les mots ne sont plus compris que par nous-mêmes), et des "sons" (quand les mots n'ont alors plus de sens concret). 

Ce procédé nous obligeant ainsi à redéfinir en nous-même les mots de notre "morale", pour en faire de simples abstractions déguisées, un code, ignoré de notre interlocuteur, pris au piège de l'amour (la morale pouvant se ramener à une sorte d'amour politique), au sens le plus vide possible, mais permettant tout.

Evidemment, un mot, comme "amour", s'il n'est pas entendu selon sa réalité, mais selon ce que "moi" qui parle, l'entend, devient une manipulation.

Notre auditeur (qui ne connait pas ce code) est alors pris au piège par l'art de Tartuffe.

 

Apprendre à parler vite, dans le contexte d'une situation morale, tout en étant général, c'est faire de la théorie, c'est bouffer les autres au nom de l'amour.

 

Par ailleurs, nous étions mis en compétition dans ce travail à allure de "jeu" de vitesse. 

Si cette durée est chiffrée de façon définitive, et qu'elle implique des conséquences en termes de droits, c'est qu'elle procède d'une loi.

Dès lors, la parole est légiférée. Elle devient un code politique, qui pour fonctionner, doit aussi s'allier des personnes qui parlent ce même code, et en tirent leur pouvoir de légiférer. Pour devenir eux-mêmes des abstractions puisque toute politique est une gestion de l'homme. Il devient alors nécessaire de s'y inclure en terme de "classes" et selon sa propre capacité à parler le code moral (vide !) de la "communauté".

D'où André Bouguénec nous demande de bien comprendre que nous sommes "le verbe incarné" (pas des abstractions parlant par abstractions), mais aussi de "ne pas avoir peur" (de cette parole qui écrase par son vide, sa généralité et le pouvoir qu'en tire son émetteur).

 

 

Le Verbe incarné 

Le langage, la parole, reposent sur une confiance tacite entre locuteurs. Nous devons parler de la même chose, ou sensiblement, car nous employons le même vocabulaire, qui permet de communiquer, même si nous avons, précisément, notre propre définition des mots et des choses, le "coeur" permet cette compréhension.

Si on est chrétien, ce "coeur" est l'organe du Verbe incarné. Dieu ou Le Verbe, incarné en chaque homme, autorise cette confiance dans notre compréhension commune des choses.

 

L'incarnation du Verbe, est une condition permettant à la fois d'être entendu de son locuteur, tout en offrant à chaque individu d'avoir une définition qui lui soit propre. Telle définition d'une réalité abstraite, bien que personnelle, reste correcte, dès que Dieu est présent dans chaque locuteur. Elle permet alors leur échange en confiance, mais aussi l'enrichissement réciproque de leurs propres notions. Mieux : plus cette notion est étudiée, creusée, plus l'échange peut devenir fructueux, fin.

" Donc c'est une confiance totale, qu'il vous faut, lorsque vous apprenez quelque chose, lorsque vous enrichissez ce que vous avez appris, de ce que vous voulez ensuite émettre, c'est la substance divine de ces paroles, que vous allez transmettre. Vous ne transmettez pas des sons ni des signes. Ce n'est pas suffisant. Vous transmettez une partie de vous-même."

 

D'où la suite immédiate du propos d'André Bouguénec : "Et il faut relire l'Evangile de St Jean : "Au commencement était le Verbe, etc." Autrement dit la parole est constructive puisqu'il est bien dit que sans le mot, sans le Verbe, sans la parole, rien de ce qui a été, ne pouvait être fait sans elle. C'est pourquoi il ne s'agit pas de parler, d'un sujet, sans avoir cette conscience que les mots que vous allez utiliser, les phrases que vous allez moduler, eh bien elles font partie de la substance divine. On projette pas le Verbe comme cela."

Ce prologue dit bien : le Verbe s'est fait chair, et est constructif, pour cette raison même.

 

Mais sur un objet abstrait il est facile de se tromper et d'être dirigé sur le chemin de l'erreur, de nommer une chose, en profitant de cette confiance naturelle, humaine, pour préparer un autre chemin, à partir de cette confiance même.

La question devenant cruciale, dès lors qu'on prétend nous former sur le sujet en question, ici à la "parole". Car la parole forme l'homme. Elle est aussi le seul vecteur possible de sa relation à Dieu, s'incarnant en lui, par Elle.

 

Les définitions sont souvent fournies par les académies, les élites ou un pouvoir, qui par ce moyen fixent LEUR langage, après en avoir progressivement détourné le sens. A commencer par le mot "langage", ou le mot "parole", dont les limites fixeront les limites des autres mots, qui "construisent" l'homme.

Qu'est-ce alors que la "parole", pour quelqu'un qui ne croit pas en l'incarnation du Verbe ?

Si le mot "parole" ne renvoie qu'à l'expression sonore d'un signe, l'intériorité communicative de l'homme aura vécu. Nous parlons bien de son âme.

 

 

Un seul sens à l'arrivée

Si la morale est généralisée et mathématisée pour "aller plus vite" à vaincre l'autre dans le discours, donc à prendre le pouvoir sur lui, alors les mots qui nous "meuvent", doivent l'être aussi. Or la morale elle-même constitue les principes de l'action humaine, amenant de devoir de proche en proche, tout faire tomber sous sa forme, son modèle.

Pourquoi avoir besoin de définir le mot "parole" ?

C'est que ce mot peut recevoir plusieurs définitions, temporaires, mais n'en posséder qu'une, fondamentalement. 

De sorte à ce que le plus abstrait de tous, le plus calculateur en termes de morale, devienne le maitre de notre pensée. Comment en serait-il autrement, puisque nous avons admis que la "vitesse" en était le critère pour "décider" ? 

Voilà comment par des mots innocents, non dé-finis, ouvrant tout droit à l'art de l'équivoque (parler en ne définissant pas ses belles paroles d'amour), permet de se faire entendre de tous, tout en préparant un chemin, étape après étape, d'une domination des autres par les mots, très précis (seulement pour celui qui en est le maitre) de la morale.

 

André avait appelé cet "Atelier de paroles", entamé sans que nous ayons même défini ce que signifiait le mot "paroles", des "leçons de paroles". S'il y a "leçon" il y a : maitre, pédagogie. Et toute pédagogie est progressive.

 

 

 

De "l'Atelier de paroles" comme "corvée", à "L'Atelier 153"

Que trouve-t-on dans un atelier ? Des travailleurs, rassemblés en l'occurrence en vue d'une fabrication, autour de machines. Dans un atelier 3.0, on ne trouve plus que des machines.

Celle-ci peut être manufacturière, ou industrielle, relativement à son échelle d' "organisation", d'efficacité.

"Usine" en ancien français se disait "atelier", lieu de travail.

Devinez qui a inspiré le nom "Atelier 153", auteur collectif de l'ouvrage Satornet, dont Arnaud Mussy a, selon ses propres "mots", "écrit la colonne vertébrale" ? Axe de tout moteur pour faire agir l'homme, le mettre en mouvement.

Suggestion d'un nom, décrit comme un prolongement d'un autre "atelier", toujours "inspiré" par le même : "Atelier de paroles".

Atelier destiné à nous apprendre à "parler pour : faire agir". Par de petits chefs, notamment.

On nous dira qu'Arnaud Mussy ne s'y présentait lui-même qu'en tant qu'élève. Mais tout "scénariste" doit savoir "incarner" tous les rôles de son texte.

 

La loi du plus fort devenant la finalité de ce type de discours, ceux qui parleront "lent", auront toutes les raisons d'avoir peur de "perdre" leur "place" dans le "salut". Ils seront exclus du camp des "vainqueurs", selon la loi du "temps", devenue une norme mathématique indépassable.

 

Plus tard, après le départ d'André, Arnaud Mussy apprendra l'art de la "conférence" (on monte en productivité...), et incitera les Phare-ouestiens à être des "acteurs". 

C'est durant et parmi les participants à ce projet, que commencera à naitre autre chose : le projet de la secte "Néo-Phare".

Etre un "acteur" c'est aussi prendre un masque, celui de la morale la plus élevée, pour mieux faire agir les autres. 

 

Soumettre un discours moral et le contraindre au "temps" et son accélération, c'est automatiquement réduire, et devoir tordre cette parole, puis l'homme qui le parle. C'est le censurer.

Là il faut bien comprendre à quoi nous arrivons : la parole, c'est la censure, et l'esclavage à la parole toujours supérieure d'une élite qui comprend "mieux" le code que vous. Derrière tout cela, il faut obligatoirement un chef : la colonne vertébrale, l'axe du système.

 

André aura dit à Arnaud Mussy que notre mission n'était pas une "corvée", mot qui en tchèque signifie : robot. Etymologie qu'André connaissait car il la donne dans Couple et alchimie.

D'où la thématique de l' "urgence", lancée par Arnaud Mussy pour nous faire "agir.  

André lui disant par exemple qu'il ne fallait pas être "esclave des chiffres" (du temps). A quoi il avait répondu : "Ah ça ça risque pas". Dans ces Cours de vente, André Bouguénec écrit : "Le travail n'est pas une corvée dont le seul intérêt est le gain, dont la seule loi est « d'en faire le moins possible » en gagnant le plus possible."

 

 

Un recoupement

Lors d'une réunion, Arnaud Mussy impose le même raisonnement judiciaire, d'une autre façon :

Il pose en effet la question de la séparation (mot qui en langage juridique peut-être traduit par "divorce") des androgynes durant leur incarnation, et dans le cas de figure où ils seraient en mission, et plus particulièrement sur le "retard" de l'un ou de l'autre.

André : C'est le symbole de la balance. Les deux ne se rencontrent pas. La punition est de les séparer. C'était un être d'amour. Bon ils sont coupables : Coupés en deux. Mais coupable d'avoir désobéi à l'amour.

Voilà certainement le critère qui fut présenté pour reformer les couples au sein de Néo-Phare : la vitesse, la capacité à participer du code permettant de vaincre dans les débats, d'être le plus rapide à conclure, devenant l'argument des "séparations" imposées. Au nom de "l'amour".

Si cette séparation arrive en "conclusion" du débat, elle est alors définitive et passe pour une loi, voulue par... "Le Ciel". 

Tartuffe se réservant alors l'élue de son... "coeur", par ce moyen cachant son seul et unique pouvoir.

 

Nous lisons ces deux notes sur le compte-rendu du procès, l'une à la suite de l'autre :

Samedi 16 Février : Reformation  des âmes-soeurs et transformation des couples.

Plein d'annonces de prophéties qui ne s'accomplissent pas

Ne s'accomplissent pas... (n'arrivent pas comme décision) puis : argument pour l'accélération afin que que vienne le "'temps". 

 

Ici il sera bon de répété ces calculs soumis à notre réflexion :

"Le Noël 97 = 160 = Les temps de la fin = La vie renversée = Le Diable devenu Dieu = Un temps accéléré"

 

Comment se débarrasser de Dieu ? Temporairement on use du nom de Dieu, mais le but est de le faire disparaitre.

De même, durant la Révolution française, "Dieu" devint "L'Etre Suprême", avant de devenir "nation" puis "Etat", et soumettre le peuple à la terreur au nom de l'amour, de sa propre "régénération".

 


Pourquoi "comprendre que nous sommes le Verbe incarné" nous sauve de la peur

De quelle peur l'accélération est-elle fondamentalement le nom ? De la mort.

Voilà l'argument poussé à son ultime extrémité rationnelle.

Qui accélère, le fait sous le coup de la pression d'une vie qui va finir par s'arrêter. Pour subir cette peur, il faut être matérialiste, ne pas croire en la survie de l'âme.

Or, n'est-ce pas la croyance logique d'un matérialiste, de toute personne dont le langage ne se réduit qu'à calculer ?

Que faire d'autre, quand il n'y a rien au bout, pas même l'amour, qui n'est plus que le mot d'une réaction cérébrale ? Laquelle va se couper définitivement, bientôt.

Alors il faut "survivre" maintenant. Et pour cela il faut de l'énergie. L'énergie des mots et de l'âme des autres étant la plus forte.

 

Dans ces ateliers, la mort sociale est celle de celui qui ne peut parler, ne sais pas parler, ne connait pas les codes. Il devient un "perdant".

Ce "faible" va être écarté des "forts", tout de suite, puisque classé par la vertu mathématique de la mesure de sa "vitesse", de sa capacité à prendre cette énergie, pour surv. 

 

 

 

Contre-épreuve par l'absurde : imaginons un sujet comme celui-ci : "traitez de l'infini et de l'éternité..." en 2 minutes.

Infini et éternité ne pouvant paraitre dans les mesures de la matière, ne peuvent être qu'incarnées, directement, immédiatement en notre coeur, par notre créateur. Ayant cela en nous, et le sachant, on n'a pas peur de la mort.

A l'inverse, ne croyant en rien, il faut accepter cette révolution du langage DES-INCARNE, inversant le sens du langage INCARNE, qui finira par devenir le langage qui fait "perdre du temps", et dont il faut "avoir peur", car il ne sert à rien pour "avoir raison" devant les assemblées, prendre le pouvoir et en jouir avant de crever.

 

Comme Tartuffe le sociopathe, brandissant le nom de Dieu pour arriver à ses fins parfaitement légalistes : faire signer un contrat de donation à sa victime sidérée par des mots qui ne sont que les signes de sa propre force à vaincre en tout débat. 

La motivation de Tartuffe est sociale et de protection, prendre possession très concrète d'une maison par la ruse. 

 

 

"A moins d'être un despote, nous savons tous que les relations entre un Père et sa progéniture ne peuvent indéfiniment s'inscrire dans la stricte observance des lois. Alors, Dieu, par l'intermédiaire de Jésus, fit naturellement évoluer cet échange par des principes qui privilégiaient non plus le simple respect, mais l'Amour de l'autre... Le précepte « Tu ne tueras point » s'est transformé en « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le processus est exactement le même au sein d'une famille : dans UN PREMIER TEMPS on incite un jeune enfant à partager... puis, dans UN SECOND TEMPS on l'enjoint d'aimer ses frères." Arnaud Mussy, Satornet

Enjoindre : "ordonner ex-pressément"

C'est-à-dire sous la "pression".

Ou encore : injungere « infliger, imposer ».

Mais le latin "jung" signifie lien légal : jonction, union dans le temps. Ce qui est la caractère de la régularité impérative, de la loi.

 

 

Les "Ateliers de parole" non définis comme "Lumière"

André évoque la réunion précédente, où il voit : "la lumière (qui) commence à poindre", "parce qu'il n'était pas là". Du fait de son handicap, de sa faiblesse pour raison... d'incarnation.

Et la lumière est dans la parole. Réduire le "temps" de parole, donc la venue de la lumière, par peur de la mort.

 

Absence d'André qui a mené Arnaud Mussy à proposer un projet commun, imposant "d'accélérer" et pour cela, éliminer nos propres projets, prenant, eux, du "temps".

Ce qui amenat notre propre réaction franche et directe, devant tous, pour nous opposer à ce projet, qui au nom d'André Bouguénec, nous demandait d'aller contre les demandes d'André Bouguénec : Etudier, se former individuellement POUR les autres, et pour cela prendre le temps qu'il faut. Quand Arnaud Mussy proposait tout au contraire de nous faire cesser toute formation. 

 

La réunion suivante, André nous dit donc :"la lumière commence à poindre". "Poindre" siginfie devenir un "point". Or la "Lumière, c'est tout ou rien", disait-il ailleurs. Donc ce "point" était aussi un "tout", comme potentiel. 

 

La lumière, c'est l'unité du concret et de l'abstrait : de ce qu'on voit et de ce qu'on peut seulement entendre. 

D'où le Verbe de la Révélation est "Lumière" (prologue de l'Evangile de Jean), puisqu'elle nait d'une source s'originant dans le métaphysique, pour dire et faire entendre une vérité qui se développera, donc sera reconnue.

La parole, si elle est lumière, est ressentie dès que son porteur l'exprime. Parce qu'incarnée, pour que tous ceux qui auront le coeur et l'esprit ouvert à Elle, puissent l'entendre en eux, naturellement. Simplement parce qu'elle parle les mots de tous, sans besoin de définition technique pour cela, sans besoin de devoir la comprendre comme un "code" arrêté, verrouillé tel un chiffre. Elle n'appartient pas à "un seul", imposant sa propre vue à toute une assemblée, qui ne comprend pas le sens réel des mots "signes et sons" qui la manoeuvrent, utilisés pour présenter un projet "d'amour", partant dans le vague.. et "décidée" en "vitesse", par "peur" du rejet de la "bonne société", classant comme "égoïstes", ceux qui n'ont pas peur de la mort, croient en l'infini, et ne sont donc pas arrêtés par la "fin" de leur "temps".

Voilà comment cette "lumière" renvoie directement à notre propos envoyé dans les dents d'Arnaud Mussy lorsqu'il invita, à la REUNION PRECEDENTE, de nous engager dans un projet commun destiné à produire des prosélytes. Ceci impliquant, par sacrifice, l'arrêt de nos études personnelles... jugées (classées !) alors comme "égoïstes", donc minoritaires, susceptibles de rejet rationnellement justifié.

A quoi nous avons répondu que selon l'enseignement d'André, l'âme se développait individuellement et à son propre rythme, et qu'il n'était pas question pour nous de rentrer dans ce projet demandant un arrêt de notre évolution personnelle, POUR faire du chiffre. Qu'en outre, c'était seulement à cette condition que le salut collectif pouvait advenir, sinon concrètement (puisqu'il ne fait pas rêver), du moins selon le principe.

 

  

Ajoutons un fait important : notre réaction fit taire Arnaud Mussy. Nous ne disons pas cela pour nous présenter comme plus fort, mais pour montrer au contraire, comme un prétendu porteur du verbe, non préparé à une réaction surprise, peut se la boucler devant une réaction spontanée et lucide, qu'il n'a pas prévue.

Notre intervention concluant... le débat.

Alors, cette "lumière" qui commençait à poindre, c'était soit la sienne, soit la nôtre, mais ce qui était nouveau, c'était :
- la demande d'un lancement de quelque chose
- notre réaction claire et plutôt musclée, puisque nous avons - fait exceptionnel - mouché Arnaud Mussy.

 

La lumière étant forcément, aux yeux d'André Bouguénec, le "point de départ" d'une capacité de réfutation des ténèbres. 

 

"Année 96 = 135

Nonante six = 135

96 = La Lumière

1996 = Année lumière 

96, c'est l'année lumière. Pourquoi "Année lumière" ? Après l'année 95, qui était Notre-Dame, n'est-ce pas, la révélation de la Mère Suprême. La lumière = 96, donc cette lumière elle commence tardivement mais enfin elle commence par l'Atelier de parole, par l'organisation de causeries que vous ferez sans doute de plus en plus, donc la lumière commence à paraitre à l'horizon."

 

La lumière dont parle André dans l'Autre Mystère de Marie, est bien un "travail solitaire" (en référence au de labore solis), que je venais de défendre.

C'est de cette Lumière dont parle André dans une dédicace qu'il me fit, pour me dire que je portais sa "croix". Or porter sa croix, fait précisément là encore, allusion à cette solitude, mais aussi au travail.

Le travail n'est pas une... jouissance, avant de crever, puisque ses fruits peuvent même venir après notre décès physique.

 
Dédicace d'André sur l'ouvrage L'inconnu se révèle :

 

Qui a peur ? 

André parle d'une peur de parler... Ce jour-là, nous n'avons pas eu peur de nous opposer au maitre du débat.

"Qui" a peur, c'est aussi poser la question : "qui n'a pas peur". Or qui connaissait cette peur parmi nous ? Question inverse : qui ne la connaissait pas ?

A coup sûr notre grande gueule de service, parfaitement à l'aise à l'expression orale, et le revendiquant d'ailleurs "HAUT ET FORT", déclarant dès son arrivée : "Contrairement à certains pédants édentés qui zézayent « je pense... donc je fuis », je clame, aujourd'hui, haut et fort « je pense donc je SUIS», avec Toi, en Toi et grâce à Toi mon André." Arnaud Mussy

On notera le jugement en termes de capacité de parole, d'élocution... tiens donc, sur la parole, jugée minoritaire (de "certains"), rationnellement ("contrairement"), avec handicap physique ("édentés"), comme André (car incarné) au début de ce propos.

La "fuite" évoquant alors le rejet, l'éloignement solitaire, la non-survie (qui elle est "partcipation" à la parole et son groupe, présence, etc.).

Description qui nous visait directement, via la parole défectueuse ("zézayant"), pour défaut dentaire ("édentés") comme philosophe ("je pense donc..."), fuyant (la société humaine), destiné à l'enseignement ("pédant"), la fuite décrivant par la géométrie (perspectiviste) d'un "contraire" rationnel, l'inverse du HAUT et FORT, abstrayant par sa propre tête ("JE clame") le nom d'André Bouguénec. Donc les mots de notre énergie, pour sa propre "hauteur et force", en évinçant les gêneurs.

Précisons que c'est bien une forme goéométrique, une abstraction, qui classe la valeur de la parole : un isolé classé sur une ligne horizontale fuyant, face à celui qui HAUT et FORT (en majuscule et verticale), "clame", et donc RECLAME (quoi ?) au nom d'André Bouguénec.

Le pluriel des "philosophes", permettant encore de sidérer l'esprit, le rendant incapable de trancher sur l'identité de la personne visée, comme singulier ou pluriel.

Pour ajouter à ce procédé de confusion des esprits, le mot "parler" commence à prendre sa double dé-finition : appliquée à la personne de l'ennemi à abattre : c'est mal ("pédant", "zézayant" etc.), mais "parler", pour le pouvoir "HAUT et FORT" (abstrait), le langage de la survie, appelée, le "futur", c'est bien.

 

Note supplémentaire : le "pédant" (faute morale... de vouloir apprendre aux autres) tire ses références du passé, périmé (Descartes...), quand le "clameur" les tire du présent : "avec Toi, en Toi et grâce à Toi mon André.", et d'un "André" qu'il s'accapare : "Mon".

Après un tel schéma géométrique, plus personne n'osera publiquement prendre notre parti pour nous, même pas nos propres amis.

 

Il est à noter que le jour où nous défendions la lumière (prenant le temps), personne dans le groupe n'a confirmé ou appuyé notre propre voix. Personne sauf André, lors de la réunion suivante. 

La lumière est bien un travail solitaire.

 

 

André Bouguénec ajoute : dans le cas de l'expression, chrétienne, il n'y a pas à avoir peur, car "ça passe", terme qu'il employait justement à propos de censure, disant dans tel ou tel cas, critiqué bien entendu : "faut pas que ça passe".

Car : "Nous sommes le Verbe incarné". Autrement dit pas besoin de code, Dieu se fait entendre en tout homme, dès qu'il parle "vrai".

Or quelle parole est "passée", la semaine précédente ? La nôtre, à laquelle Arnaud Mussy ne sut ni ne put répondre.

Parole chrétienne, contre parole de calcul, voire...

"Alors ça passe". C'est donc qu'une réalité commune existe, et qu'elle passe par ce moyen : parler avec son coeur, porteur de lumière.

Sa parole sera alors "comprise" par toute personne non conditionnée.

 

  

 

Annexe :

Quelques extraits de polycopiés, retrouvés sur le tard, dans nos documents personnels, et que nous recevions pour nous préparer aux Ateliers de Paroles...montrant comment nous nous préparions en réalité à devenir de bons orateurs de tribune politique. Tous ces thèmes pouvant en être tirés.

 

 

Ici on voit le progrès par une demande d'accélération : 120 secondes pour cette intervention (la seconde étant l'unité minimale de temps, le contrôle sur la mesure est entier)

 

Dernière et 12ème séance : il s'agit de présenter et de défendre un "renouvellement" en 60 secondes.

 

   

 

Conclusion

Nous vous laissons méditer sur un extrait du propos d'André Bouguénec, à propos du Verbe chrétien, qui convainct, parce que ce ne sont pas seulement des "signes"... premier facteur de torsion des réalités, au profit des intérêts personnels.

"On sent très bien lorsque quelqu'un connait fort bien son sujet, il y a une sorte de vibration qui passe, et c'est ça qui arrive à convaincre. Donc parler ce n'est pas exprimer une pensée, un sujet. C'est apporter quelque chose de plus. Avec les mots, les idées, il faut ajouter votre propre personnalité. Comme elle est vivante en tant que chrétien, ne vous faites pas d'illusion, ça passe. Et vous pouvez facilement, je dis bien facilement - pas à un tordu, pas à quelqu'un qui est en béton armé, mais à une personne qui est assez ouverte à entendre quand même des choses que vous voulez dire, bon. Mais qui n'est pas très convaincue de quoi que ce soit, vous pouvez appuyer justement sur cette sorte de silence qui ne veut pas se développer en concomitance avec ce que vous dites. Eh bien justement c'est là qu'il faut donner à vos sons, aux signes, je parle pour les écritures, une émotion, qui doit être reçue, qui doit être sentie comme vivante en vous. Et à ce moment-là ça vibre également dans votre interlocuteur, dans votre auditoire."