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Accueil > L'imposteur Arnaud Mussy / Néo-Phare > Sa mécanisation des âmes

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

"Des questions pour savoir" ... "ceci ou cela" = Du détail à la caricature pédagogique - Xeon

Date : 13 déc. 2025

Aranud Mussy : Mais attention ! Dans tout ce que j'entends depuis tout à l'heure, je le sais ! Il y a des tas de trucs que je sais. Je pose des questions de candide, pour aller au-delà. Pour cueillir un détail que j'ai peut-être pas lu et qui sera donné oralement. Effectivement, tout ce que vous m'avez dit je l'ai lu, je l'ai rerelu, etc. Autrement je serai le roi des imbéciles, à poser des questions pareilles ! (silence). Et puis surtout je me fais un peu le porte-parole des gens de façon très soft ! Quand une personne fait une certaine recherche ou démarche, disant "tiens, c'est rigolo, en français, y'a ci, y'a ça".

"Tu vois, le drame aujourd'hui, j'ai fait 46 ans de maçonnerie, c'est-à-dire initiatique, dans une obédience symboliste, spiritualiste et divine. J'ai reçu encore hier, Trinquet, qui est venu me voir pour lancer du Martinisme, me demander des documents. Voilà des gens qui ne pensent qu'à être des initiés, qu'à savoir. Et "initié", c'est pas grand-chose. Mais jamais ils ne pensent à s'accomplir. On pose des questions pour savoir, mais non pas pour être ! Et là c'est foutu d'avance". Source

 

Arnaud Mussy s'inquiète de savoir si ceux qui n'ont pas d'âme arrivent à se fondre dans la société en imitant artificiellement ou mécaniquement les autres individus. C'est-à-dire, dit-il, ceux qui ne sont pas révoltés.

André : Oh, alors là mon vieux, c'est l'expérience de l'individu lui-même. S'il ne commence pas, par se poser la question qu'est-ce qu'il fout sur Terre, pourquoi la vie, pourquoi la mort, alors il est pas question d'âme ou de pas d'âme, tu comprends bien. Les questions doivent se poser de façon à avoir une ligne de conduite qu'on a choisie. Si ces questions ne se posent pas, et que c'est un individu qui par, comment dire, l'exemple de la famille par exemple, hein, eh bien est devenu charitable, qui s'occupe des autres, qui a déjà pris une conscience, il fabrique son âme, on sait pas dans quelle mesure elle a, quel poids elle pèse, ça tient pas debout.

Arnaud Mussy : Oui, mais ceux qui aujourd'hui ne sont pas d'anciens anges rebellés, chutés, ils n'ont pas de germe d'âme, et pourtant ils sont mêlés dans la population, on ne les voit pas, particulièrement.

André : Bin non.

Arnaud Mussy : Donc leur attitude sociale, cela veut dire qu'ils reproduisent par mimétisme ? Par copie, dans les sentiments, dans les relations.

André : Encore une fois, le savoir et la curiosité sont indispensables pour pouvoir s'accomplir avec l'idée de cultiver son âme. Autrement c'est une évolution dans le hasard. A ce moment-là, si l'individu, quand même, a une cellule animique, bon bin, à son décès il va aller dans l'astral du milieu et il va continuer à s'accomplir de cette façon-là, mais d'une façon empirique.

Ça n'a pas d'importance. J'ai dit dans mes écrits, et dans mes causeries, il s'agit pas de croire en Dieu, en une religion. Dès l'instant où vous croyez en l'homme, dès l'instant où vous croyez en la bonté, dès l'instant où vous croyez que vous pouvez être utile à votre prochain, c'est ça qui compte. C'est pas d'savoir ceci, d'savoir cela.

Source

 

 

Savoir = une des trois concupiscences, s'opposant au Bien universel, qui ne divise pas.

Ceci, cela = ce qui est plus ou moins éloigné de quelque chose, mais pointé du doigt comme détail ("je voudrais savoir... un détail"...)

 Ce détail, à quoi va-t-il servir ? 

A accumuler des preuves ("on pose des questions pour savoir"), jusqu'à les enfler (par le travail de l'imagination), en créant un classement selon cette caracéristique, et donc le grossir, en faire une caricature.

 

Comme un classement est un ensemble, ces détails vont permettre de créer une liaison et une force visuelle de comparaison.

Ceci / cela / ça, en et y, par exemple, ne servent qu'aux inanimés. Ce sont des articles neutres, qui situent des objets.

 

C'est au moment où Arnaud Mussy pose une question sur l'âme et l'imitation de l'âme, qu'André parle de cela. 

  

G 47 B : A propos des opinions et des bruits de couloirs sans arguments, des rumeurs. 

André parle de répandre : "ceci ou cela".

 

"Ceci, cela" Sont des sujets et des éléments situés ici et là, immédiatement visibles.

Ce ici : proche

Ce là : éloignés

Logique de situation donc, de perspective.

"Distinction entre ceci et cela : "Les pronoms démonstratifs ceci et cela s’opposent dans leur signification et dans leur emploi. Bien que cela tende à supplanter ceci, ces deux pronoms ne sont pas interchangeables : ceci désigne notamment ce qui est proche de la personne qui parle, alors que cela désigne entre autres ce qui en est éloigné." 

Indique une différence d'éloignement, de perspective : ceci : est près ; cela, est éloigné.

 

Ici et là, ceci et cela, sont des termes définis.

 

G66

Pascal M. : tu as dit tout à l'heure que le vrai langage c'était la vue. Mais il y a des gens qui ne voient pas comme les autres.

André : Mais pour eux ils voient, et ils trouvent forcément des gens qui voient comme eux, et d'autres qui voient pas comme eux. Bon et bien ça ça provoque quoi ? Des échanges et des discussions, des compréhensions diverses, la recherche d'une conclusion, d'une unité. Pourquoi ceci, pourquoi cela ?

 

 

On peut faire une expérience de pensée. On prend une image et on la classe selon telle ou telle caractéristique. Il n'y a rien de plus facile que de classer les choses sur ce qu'on "voit" ou qu'on croit "voire". Tel ou tel détail, "ceci ou cela".

Ce ici, Ce là = pointer du doigt un détail.

On classe selon ses préférences, puisque c'est aller au facile. On va donc aider les gens à classer sur ce qui sera reconnu par le plus grand nombre, le groupe.
Ceux qui cherchent le difficile en seront exclus.

Rien n'est plus facile que de classer sur le critère que l'on veut. C'est rapide.
La vitesse de classement, sur un détail.
C'est le détail qui était insignifiant, qui sera caricaturé.

L'habitude de classer les choses amènera une habitude de classer les hommes, avec facilité. De les étiqueter.

André dit que le plus con de la classe trouvait tout de suite. Ou encore : "pof c'est classé".

Le plus con est d'ailleurs le singe "savant", qui répond à "savoir ceci ou cela" (un détail).

Classer c'est mettre des éléments ensemble et les regrouper en des classements. Mais ce sont des classements qui ne sont pas réalistes, mais seulement conçus par celui qui classe.

Comme c'est la facilité, il y a toutes les chances que ce soit l'opinion majoritaire qui accepte ce mode même de "penser" : le classement.


Dans le cadre d'un groupe d'écolier. Le professeur fait pointer plusieurs fois ces détails, puis questionne les élèves. Le plus con, qui voudra se faire valoir, va ressortir ce que veut le professeur, le représentant de la force, et le "groupe" acceptera la caricature.