Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les runes et la magie nordique - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

On donne ce nom aux caractères de l'ancienne écriture des Scandinaves ; on le fait dériver de runa, signe mystérieux ; d'autres, du finnois runo, vers, poème; d'autres de l'hébreu rana, ranam, rendre un son mélodieux. Mais comme, dans ces temps antiques, très peu de personnes étaient capables de lire les caractères runiques, on s'accoutuma insensiblement à les considérer comme des figures mystérieuses et très propres aux enchantements, d'autant plus que la plupart de ces caractères portaient le nom d'une divinité. La tradition en rapportait l'invention à Odin ; il y a même une partie de l'Edda qui porte le nom de Runa-Kapitule, qui renferme le récit des enchantements opérés par Odin à l'aide de ces figures magiques. Ailleurs on met dans la bouche du dieu ces paroles : « Le feu chasse les maladies, le chêne la strangurie, la paille conjure les enchantements, les Runes détruisent les imprécations, la terre absorbe les inondations, et la mort éteint les haines. »

Maintenant encore cette superstition n'a pas perdu tout son empire parmi ces peuples devenus chrétiens.
On distinguait plusieurs espèces de Runes : il y en avait de nuisibles, qu'on employait lorsqu'on voulait faire du mal ; on les appelait runes amères. Les runes secourables détournaient les accidents; les runes victorieuses procuraient la victoire ; les runes médicinales guérissaient les maladies. Il y avait des runes pour éviter les naufrages pour soulager les femmes en couches, pour préserver des empoisonnements, pour se rendre favorable le coeur d'une jeune fille, mais dans ce dernier cas surtout, une faute d'orthographe était de la plus grave conséquence; c'était exposer sa maîtresse à une maladie dangereuse, à laquelle on ne pouvait remédier que par d'autres Runes écrites avec la plus grande exactitude.

Ces runes différaient par les cérémonies qu'on observait en les écrivant, par la matière sur laquelle on les traçait, par l'endroit où on les exposait, par la manière dont on disposait les lignes, soit en cercle, soit en spirale, soit en serpentant, soit en triangle, etc.