Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > Classement thématique > Philosophie > Question(s) / Questionner

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Arnaud Mussy, "grand inquisiteur" "pose des questions pour savoir" - Xeon

Ce n'est sans doute pas pour rien si un jour, André Bouguénec dit à Arnaud Mussy : "On pose questions pour savoir, mais non pas pour être, et là c'est foutu d'avance".

Plus tard, il nous dira personnellement, mais devant lui, voyant arriver Arnaud Mussy dans son bureau : "Lui, je l'appelle mon Grand inquisiteur, parce qu'il me pose des questions".

Celui qui questionne, c'est celui qui test, ce mot signifiant "témoin", "arbitre".

Arnaud Mussy le sait, qui écrit : "Malgré le "barrage" de la langue, Annie M. [A l'époque, compagne d'Arnaud Mussy] poursuit ses lectures avec ténacité, et chacune de ses questions est pour moi un test impitoyable." Source

D'où : "grand inquisiteur" : questionneur, justicier... et : de justicier il devient juge : impitoyable.

 

Suite à une première rencontre entre Arnaud Mussy, André et quelques membres du Phare-Ouest, Maud M., présente à ce rendez-vous, nous en livrera un compte-rendu, nous éclairant sur les "recherches" d'Arnaud Mussy, témoignant que : "Jamais, [il] ne s'était posé autant de questions sur Dieu et le Verbe".

 

 

Dans Les Provinciales (la 5ème notammant), Pascal décrit les pères jésuites comme passant, en tant qu'étudiants de toutes les questions religieuses, des "docteurs graves", c'est-à-dire qu'ils ont du crédit.

C'est ce prétendu crédit, cette "robe de docteur" (Pensées), qui amène le peuple à "croire" ces "frondeurs" sur parole : ceux qui utilisent la force du peuple, des semi-habiles, pour établir leur "justice" visible, forte, contre la vraie justice spirituelles, si facile à tordre, qu'ils auront, pour cette raison même, rendue "injuste" grace au mensonge.

Arnaud Mussy pose des questions sur le temps, le verbe (la parole), de sorte qu'il aura lui aussi du crédit. il pose des questions pour se doter d'un crédit sur des sujets à propos desquels il sera, en tant que "témoin" privilégié, crédité... de son doute sur ces sujets.

Il amène ce doute en traitant ces sujets sous deux angles de compréhension possibles.

Pourquoi les "questions" de sa compagne" sont-elles "impitoyables", et le "forcent" à "répondre", en posant déjà la "langue" d'André comme un "problème" ? 

Ce "test" devra amener Arnaud Mussy à trancher... impitoyablement. Non pas à son sujet, mais au sujet d'André, de sa langue con-testable !

Alors que la langue du justicier, de l'humaniste matérialitse, du géomètre, prouvant que la langue de la "majorité" est celle qui "calcule", sera, elle : incontestable.

D'où la suite du courrier :

"Comment ne pas être lucide sur le chemin qu'il me reste à parcourir ? [une distance, une quantité programmée, claire, "lucide"]
Trop souvent, il m'arrive de bégayer des bribes mémorisées dans tes livres, faute d'articuler les fruits de mon assimilation. ["trop souvent" = problème de répétition stérile, qui appellera le système, "articulé", d'une langue "assimilée" totalement, pour pouvoir répondre de tout à tout moment, et ainsi contrôler, être le "savant" incontesté d'un enseignement maitrisé et sans vie, dont chaque terme est défini comme "force", qui ne fait plus "bégayer", mais au contraire, "commander", juger, trancher, sans "perte de temps", elle-même réprésentée par un chiffre dans notre mental, qu'on le veuille ou non - une autre façon de dire : incontestablement].

Or tout résultat chiffré est définitif, ne peux plus être remis en question. Il consiste alors en une épuration.

 

"Poser des questions pour savoir", c'est-à-dire passer plus tard pour celui qui est en mesure d'informer... sur la parole, Dieu et le temps. "Mais pas pour être" : puisque tout système doit tordre la vie et l'être pour se maintenir.


Cette idée fera son chemin car c'est l'idée facile, celle du plus grand nombre, (d'où "GRAND" = majorité "INQUISITEUR" = épurateur et justicier masquant le juge suprême, mais aussi "religieux" !) puisque sa justice "divine" est "prouvée" par le chiffre, la rationalisation et le résultat prouvant son "grade" de justicier ; une accélération, qui "confirme" qu'aller vite dans la "réponse", ne plus "bégayer" dans sa parole est la preuve, aux yeux de la masse, d'une puissance.

Autrement dit sa justice n'est qu'une force manipulant le mot "justice".

D'où : il pose des "questions pour savoir" (rationalisme...), et comme inquisiteur, pour censurer (par pour être, c'est-à-dire pour ôter, détruire la substance vivante du Verbe en le rationalisant).

Cela signifie qu'en toute logique, toutes ces questions servent à
- le poser comme savant
- amener un doute sur la parole d'André (en passant par le critère du manque de vitesse).

 

 

Recoupement :

"De la contradiction à la convergence

L'apocalypse "Révèle" bien la Maladie et son Remède à la fois. C'est le moment où "GANY-MEDE" déverse ses Eaux d'épuration et ses Ondes d'inspiration saine. Ganymède, ou GYN-AMEDE : qui engendre des mesures, soins et ordres, pour remédier au mal et retrouver la Lumière et l'origine adamique." Arnaud Mussy, Satornet

Le système encercle ET l'origine Et la fin (la Maladie - de la chute - et son Remède à la fois), en les ponctuant sur un système sans temps, appelé "moment". Tout y est inscrit par des "mesures", "soins" (celui qui épure, retranche la "maladie" - comme un "bagaiement" par exemple) et "ordres" (pour que le justicier tombe le maque et devienne juge). Inscrit : donc sans vie, sans Etre, pour un "jugement" définitif.

Le "retour" à la "pureté" est l'exacte traduction du mot "révolution", ou "régénération", elle aussi, permise par la censure (et en coupant des têtes) des mal-pensants, épurés de leur langue non "inspirée".