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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Spiritualité apophatique de St Jean de la Croix - Wikipedia

St Jean de la Croix est un réformateur du Carmel. Thérèse d'Avilla, autre réformatrice, est en lien spirituel avec lui. Il a développé une théorie du "chemin spirituel vers Dieu" (autrement dit : une initiation). Il fut condamné par ses pairs à l'époque. Il sera béatifié après sa mort. Thérèse de Lisieux, également carmélite, reprend ses idées sur le détâchement.

Il est contre le mysticisme, qui conduit à l'illuminisme (= on voit Dieu de l'intérieur). Il se mortifie, porte le silice (pour rétablir l'ordre détruit par le péché). Il ne faut lire que la Bible, sans quoi les sens sont excités par les choses du monde. Il faut vivre dans le silence pour accéder à Dieu, lentement, en commençant par "la nuit de l'âme".

Thérèse écrit dans ce sens : "La nuit intérieure". Il fut combattu par les carmélites ne voulant pas de réforme, fut déclaré rebelle et exclu de l'ordre. Idem pour Thérèse d'Avilla. Il fut mis en prison, battu, interdit de lecture. Il connait alors la "nuit de la foi", mais y trouve une seconde force. Il s'évade et se réfugie chez des soeurs carmélites. Il est excommunié. Il dessine alors le croquis de la montée au Carmel, en lequel il montre le chemin pour parvenir à l'Union à Dieu.

Différents itinéraires : imagination, intelligence, volonté. Mais l'ultime moyen est de vouloir n'être rien (afin de parvenir à tout). Il écrit La nuit obscure, qui avec La montée au Carmel, explique ses poèmes ("inspirés par l'Esprit Saint") et la montée de l 'âme vers Dieu par un chemin intellectuel pour parvenir à la contemplation.

Il est réhabilité, puis remarginalisé.

Il meurre dans d'atroces souffrances et la calomnie. A la fin, il demande qu'on lui lise Le cantique des cantiques.

"La foi est un escalier secret par lequel l'âme monte vers Dieu". Mais il écrivait surement en latin, donc secret devait être écrit musterium. "La connaissance du monde extérieur est un pré-requis à la connaissance de Dieu."

Après l'exercice de la connaissance de soi, la considération des créatures est le premier pas à faire dans le chemin spirituel, pour arriver à la connaissance de Dieu. L'âme doit passer par des purifications progressives pour arriver à la connaissance de Dieu. Il développe une doctrine pour y parvenir. Il faut purifier les facultés sensibles (mémoire, imagination, volonté et entendement) pour accéder à Dieu.

Il disserte sur les aspects de la personne et de l'âme. Quoi qu'on fasse, il faut penser à Dieu (prière).

Fait une analogie entre le mariage "homme-femme" et "âme-Dieu".

Trois étapes :

Purification → Contemplation → Union

Etude → Admiration → Vie

On a critiqué ensuite ses thèses, comme engeandrant l'illuminisme.

Thérèse de Lisieux, a 17 18 ans, dira de lui "Je n'avais pas d'autre nourriture spirituelle".