Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La tendresse gratuite entre l'homme et l'animal, réfute Freud - Paul Le Cour

La caresse de l'animal domestique prouve une manifestation très pure de l'aisthésis, qui peut mettre dans nos manifestations les plus simples ce qui caractérise essentiellement le divin : la pureté, l'amour et le désintéressement. Cela montre que la tendresse peut se détacher des seules passions matérielles et grossières de la génitalité.

"La volupté n'est pas seulement plaisir physique, mais aussi plaisir de l'âme, c'est par elle que se glisse dans les rapports sexuels ce qui caractérise les formes élevées du beau : l'action désintéressée et en apparence inutile. Si cela n'apparaît pas au premier coup d'œil, il n'est que de réfléchir aux sentiments que nous éprouvons quand nous caressons un animal familier. Nos caresses ne sont accompagnées d'aucun désir sensuel et le plaisir que nous éprouvons, plaisir partagé par l'animal, consiste dans une augmentation de nos sentiments affectifs pour lui. C'est là une manifestation très pure de l'Aisthésis qui, étant le divin dans l'être, peut mettre dans ses manifestations les plus simples ce qui caractérise essentiellement le divin : la pureté, l'amour et le désintéressement. Il nous rattache par suite aux plus nobles aspirations capables de nous élever au-dessus de la misérable condition des êtres voués à leurs seules passions matérielles et grossières."