Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Unité des Provinciales : probabilisme de la cause/grâce - Xeon

L'unité des Provinciales tient dans la question des probabilités, déjà posée dès la première lettre.

En effet la question touche à la grâce et à ce qui manque. 

On a reproché à Arnauld d'avoir dit que St Pierre a "manqué" de grâce.

A quoi les Jésuites répondent par un problème de "pouvoir prochain", ce mot signifiant : avoir ce qu'il faut pour... donc avoir "assez", en quantité "suffisante", ce qui relie à la question posée dans la lettre suivante sur la "grâce suffisante" (qui ne suffit pas).

C'est parce que les jésuites quantifient la "grâce" dont a parlé Arnauld, qu'ils peuvent l'accuser.

Ils redéfinissent la "grâce" qualitative, en grâce quantitative. Dès lors elle peut devenir un problème traité par les probabilités (ce à quoi on peut toujours ajouter et jamais retrancher), dont la conclusion tient à la raison (au calcul humain), et non plus à la révélation.

 

La suite est plus nette : Pascal dénonce bien le fait que la "grâce" des jésuites soit une grâce calculée, rationaliste.

 

La grâce suffisante est un système de causalité rendant la "vérité" de la loi, issue du calcul humain.

La loi du plus fort se substitue alors à la loi divine.

 

Ce qui amènera inévitablement la guerre et les débats dans l'Eglise, qui en  dernier recours seront tranchés par la loi du plus fort, de la plus forte probabilité de "raison", détenue par les plus nombreux : Rome.

C'est d'ailleurs ce qui est dit dans la première lettre : ils ne savent pas à quoi renvoie le "pouvoir prochain", mais tous le défendent, pour pouovoir faire tomber Arnauld.

 

Le scepticisme, la foi dans le hasard, sont tranchés par les statistiques.