Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le socialisme constructif, moral et libéral d'Eliphas Lévi - Eliphas Lévis

LE MAITRE ET LES OUVRIERS, d'Eliphas Lévi

Cette fable est imitée d'une parabole de l'Evangile.

Il n'est pas question ici de la solidarité entre les travailleurs ni de l'égalité de salaire, mais du droit de donner qui est la plus précieuse de toutes les prérogatives de la richesse.

Celui qui fait ce qu'il peut, mais qui ne gagne pas assez a besoin de secours. Ce secours on ne le met pas à la charge de celui qui gagne davantage ; mais si le maître prend sur lui d'assister celui qui gagne moins, le travailleur qui se suffit serait injuste de le trouver mauvais.

Il y a deux moyens d'abolir la misère :

Premièrement supprimer les vices par la religion, l'instruction et la répression ;

Secondement combler par la charité les vides que laisse l'insuffisance du travail.

Prendre un fusil pour combattre la misère, c'est comme si on prenait de l'alcool pour combattre la fièvre. Les révolutions n'ont jamais eu pour effet que d'augmenter la détresse du peuple.

Les conseiller à ceux qui souffrent, c'est comme si on conseillait à ceux qui se trouvent mal logés de brûler leur maison et à ceux qui sont mal vêtus de jeter au feu leurs haillons.

Ils avaient des galetas, ils seront dans la rue ; ils avaient des lambeaux pour se couvrir, ils seront nus.

Croit-on par de semblables excès faire violence à la charité ou à la justice ?

Mais la justice punit les désordres au lieu de les récompenser, et la charité s'enfuit devant la violence.

Bonne conduite, travail et assistance mutuelle, voilà l'espérance des pauvres.

[Nous avons eu un livre entre les mains un ouvrage, édité par une association d'amateurs d'Eliphas Lévi, dont la présidente s'avançait sur les idées révolutionnaires de l'auteur. Il n'est pas certain qu'elle ait eu connaissance de cet ouvrage : Fables et symboles, duquel est tiré cette morale, et bien d'autres encore, qui font plus que mettre à mal cette "observation".]