Chez l'enfant : Dans le mot imagine il y a les quatre lettres de "engendrer" : GNE, qui engendre le commencement. L'image est le commencement. L'image est le commencement de l'imagination, et ça va être le procédé qui va susciter la réflexion, l'intelligence et le capital de tout l'intellect que va fabriquer un être humain.
Or l'imagination se perd à la mesure ou les êtres humains deviennent adultes.
Il y a quelques années, les savants américains disaient que la science française dégénère parce que les savants français manquent d'imagination. C'est vrai.
Ils en manquent tellement que pour eux, le paranormal, la métaphysique : "boarf". Ça n'entre pas dans les mesures scientifiques.
Mais même dans des quantités de procédés, dans des quantités d'affaires, de produits manufacturés, eh bien nous voyons que les japonais ont de l'imagination, les allemands ont de l'imagination. Or les français ont de l'imagination quand ce sont des amateurs. On peut dire qu'en médecine, qu'en mécanique, qu'en découvertes, ce sont pratiquement des amateurs qui ont trouvés les fondements si vous voulez de nouvelles lois, ou des sciences. Donc ce sont ceux qui ont de l'imagination qui laissent le rêve s'exploiter.
Or aux enfants on les sclérose tout de suite de leurs facultés de créativité divine ; car l'ange on lui a donné des éléments tout fait pour créer. Il faut qu'il réapprenne sa propre découverte. Or l'enfant, tout de suite, a une imagination qui déborde. De n'importe quoi il va créer des fantasmes qui pour lui vont être des réalités, il va jouer avec presque rien. Et ce qu'on enlève actuellement aux enfants, c'est cette ribambelle de jouets qui sont formels. Tout est fait. Ils n'ont plus rien à faire qu'à manipuler ce qui est manipulé à l'avance.
De moins en moins, on voit des éléments à fabriquer (exemple : mécano). Il y a des choses à concevoir pour l'enfant. Alors si on lui donne n'importe quoi, matériel, n'importe quoi, des boites de [?], il va créer avec ça, il va faire des tas de trucs, il va copier, il va imaginer. Donc il faut lui donner les moyens d'imaginer et provoquer cette créativité en lui. Et surtout ne pas la supprimer à mesure qu'il grandit. Il faut que l'homme reste un grand enfant toute sa vie. Einstein en était un. C'était un farceur, c'était un joueur de musique. Jules Verne. J'ai connu un parent de Jules Verne, qui me racontait que c'était un... Qu'il était inénarrable, tellement il faisait des blagues, des tas de trucs pour faire rire. C'était un gai luron, il inventait toute sa vie des tas de trucs. Il faut rester un grand enfant.
Jésus dit : "Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous ne connaitrez pas le Royaume de Dieu". Eh bien c'est cette fraicheur d'esprit, c'est cette faculté, cette liberté de rêve, qui fait que l'homme est un génie divin. Il ne peut pas être un génie s'il n'a pas une ouverture fantastique. Parce que créer, c'est toujours du fantastique, c'est toujours du nouveau. Créer ou concevoir. Et on conçoit justement quelque chose qui est inédit. Et ça l'enfant le possède d'emblée lorsqu'il nait. Alors il faut maintenir justement cette faculté ou au contraire la développer.
Et c'est en ce sens que, il utilise son cerveau droit, qui lui, a la faculté de voyance, à la faculté de captations, d'intuitions, de voir à travers les apparences, de deviner. Et c'est en ce sens que les êtres primitifs étaient des radiesthésistes sans le savoir. Ils pouvaient déceler les émanations telluriques, simplement par leur propre nature, comme les oiseaux, les animaux qui savent où sont les sources, comme les anguilles, si vous voulez, qui vont en mer des Sargasses et reviennent à leur source, etc. Eh bien, ce sont des facultés de nature qui sont perdues parce qu'on a empêché le développement de l'hémisphère droit du cerveau, qui lui réfléchit sur les distances dans des volumes, qui voit à distance et qui capte l'irrationnel. Et l'irrationnel c'est le divin et c'est l'Esprit.
Alors si on matérialise l'enfant pour le rendre doué dans la mathématique, mesurable, concrète, correspondante a, etc., tout ce qui est tangible et tout ce qui est le raisonnable, bien sûr il va devenir un savant génial dans le sens de la matière et il verra parce que la matière c'est une [ampleur ?] fantastique de dimensions diverses. Il ne peut pas voir [?]. Alors là le petit ange retrouve peu à peu cette mémoire interdimensionnelle. Et son instinct d'humain passe en instinct ionique, qui retrouve sa répercussion spatiale, sa répercussion céleste, et il sait qu'il est d'ailleurs, il sait qu'il est dans le ciel.