Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

De l'homme pacifique - Imitation de Jésus-Christ

Livre deuxième - Instruction pour avancer dans la vie intérieure

3. De l'homme pacifique

Conservez-vous premièrement dans la paix: et alors vous pourrez la donner aux autres.
Le pacifique est plus utile que le savant.
Un homme passionné change le bien en mal, et croit le mal aisément. L'homme paisible et bon ramène tout au bien.
Celui qui est affermi dans la paix ne pense mal de personne; mais l'homme inquiet et mécontent est agité de divers soupçons: il n'a jamais de repos, et n'en laisse point aux autres.
Il dit souvent ce qu'il ne faudrait pas dire, et ne fait pas ce qu'il faudrait faire.
Attentif aux devoirs des autres, il néglige ses propres devoirs.
Ayez donc premièrement du zèle pour vous-même, et vous pourrez ensuite avec justice l'étendre sur le prochain.

Vous savez bien colorer et excuser vos fautes, et vous ne voulez pas recevoir les excuses des autres.
Il serait plus juste de vous accuser vous-même et d'excuser votre frère.
Si vous voulez qu'on vous supporte, supportez aussi les autres.
Voyez combien vous êtes loin encore de la vraie charité et de l'humilité, qui jamais ne s'irrite et ne s'indigne que contre elle-même.
Ce n'est pas une grande chose de bien vivre avec les hommes doux et bons, car cela plaît naturellement à tous; chacun aime son repos, et s'affectionne à ceux qui partagent ses sentiments.
Mais vivre en paix avec des hommes durs, pervers, sans règle, ou qui nous contrarient, c'est une grande grâce, une vertu courageuse digne d'être louée.

Il y en a qui sont en paix avec eux-mêmes et avec les autres.
Et il y en a qui n'ont point la paix, et qui troublent celle d'autrui: ils sont à charge aux autres, et plus à charge à eux-mêmes.
Il y en a, enfin, qui se maintiennent dans la paix et qui s'efforcent de la rendre aux autres.
Au reste toute notre paix dans cette misérable vie, consiste plus dans une souffrance humble que dans l'exemption de la souffrance.
Qui sait le mieux souffrir possédera la plus grande paix. Celui-là est vainqueur de soi et maître du monde, ami de Jésus-Christ et héritier du ciel.