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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Rapprochement de Numen (Sacré) et Nomen (Nom) - Jacques d'Arès

Jacques d'Arès fait un rapprochement entre nomen et numen, dont il fait dériver l'origine commune dans la langue celtique.

La traduction de némètes dans le sens de sacré est recoupée par des données dans Wikipedia. 

On a trouvé également un rapprochement sémantique dans un propos d'André Bouguénec, que nous mettons à la suite.

 

C'est évidemment dommage, mais il n'en reste pas moins qu'elle est le reflet de traditions ancestrales transmises de bouche à oreille est la seule trace que nous ayons.

Cette mythologie comporte deux sortes de récits : la tradition des « lieux remarquables », et l'on peut dire à ce propos que l'idée des lieux où souffle l'Esprit est bel et bien une idée celtique, et le "Livre des conquêtes" est une idée celtique, retraçant toute épopée des peuples celtes entre eux, ou avec ceux qui vivaient dans les pays où ils arrivaient.

Dans ces deux livres qui forment l'essentiel de la mythologie celtique, il se passe des choses absolument extraordinaires. Levy Bruhl, dans son livre sur la mentalité primitive écrit « Dans les temps les plus reculés de la période celtique, nous avons une période où vivaient des êtres, où se produisaient des événements comme on n'en voit plus de nos jours. »

C'est la caractéristique essentielle de la mythologie celtique d'être entièrement surnaturelle. Continuellement, à propos, du moindre détail, non seulement les dieux, mais les hommes eux-mêmes, sont plongés dans le surnaturel.

Au début, pour les Celtes comme pour d'autres civilisations, avant les plus lointaines origines connues de l'humanité, existait un Age d'Or. Cette idée est très précise il s'agit d'une civilisation différente de celle existante, dans laquelle les connaissances essentiellement intuitives étaient beaucoup plus importantes et assorties de pouvoirs que l'on ne connaît plus maintenant. C'est le propre de tous les pouvoirs religieux quels qu'ils soient.

Différentes races sont en présence et notamment la race des Némèdes, qui veut dire sacré. Le mot Némède donnera en gaulois le mot néméton qui désigne un lieu sacré : le « temple » des Gaulois. Ce nom comporte une racine que l'on retrouve bien plus tard chez les latins avec le nom de nomen, le nom. Or le nom est caractéristique de la langue sacrée. Il est capital pour l'Homme de nommer les choses (exemple des premiers chapitres de la Genèse). Elles n'existaient pas avant qu'Il ne les ait nommées. Les tribus primitives ont senti l'importance du baptême, cérémonie du nom donné. Il est curieux de voir que la même racine chez les Celtes veut dire sacré. C'est une confirmation de la notion de logos, caractéristique de la tradition celte. Dans ce sens on pourrait faire des rapprochements absolument extraordinaires entre la civilisation celtique et la tradition du Logos de saint Jean.
 

Jacques d'Arès, Encyclopédie de l'ésotérisme, Mythologies

 

 

 

Némètes

Les Némètes sont un peuple celte1 qui traversa le Rhin sous la conduite d'Arioviste, après leur traversée ils établirent Noviomagus Nemetum (Spire). Leur divinité tutélaire est Nemetona.



Étymologie

Némètes vient de nemeto- qui signifie sanctuaire en gaulois. Le nom de leur capitale, Noviomagus, est aussi d'origine celte et vient de noviios (nouveau) et magos (plaine), soit : Nouvelle-plaine3. [style à revoir]


Notes et références

Ernest Leroux, Revue archéologique, 1962, "Il ne faut pas oublier qu'une tribu celtique (Némètes) habitait d'abord les terres de l'Allemagne du Sud (Rhénanie)", page 161
Olmsted, Garrett S., The gods of the Celts and the Indo-Europeans, Vlg des Instituts für Sprachwissenschaft, 1er janvier 1994 (ISBN 9783851241730, OCLC 924591218, lire en ligne [archive])
 (en) T.W. Rolleston, Myths and Legends: The Celtic race, 1911, 358 p. (ISBN 978-1420935073), The study of European place-names £ the basis of the argument. Take the Celtic name Noviomagus, composed of two Celtic words, the adjective meaning new, and magos (Irish magh) a field or plain.", page 27


Nemeton

Le mot gaulois nemeton désigne le sanctuaire, le lieu spécifique dans lequel les Celtes pratiquaient leur culte, sous la direction des druides. L'équivalent gaélique est nemed qui signifie « sacré ». En brittonique, on trouve nyfed en gallois et neved en breton au sens de « sanctuaire ». Strabon nous apprend, entre autres, que le nom du sanctuaire des Galates d'Anatolie est Drunemeton (Livre XII, I).

Étymologie

Le terme nemeton est bien attesté dans les inscriptions anciennes rédigées en langue gauloise, utilisant soit l'alphabet grec, soit l'alphabet latin. Il signifie certainement à l'origine « bois sacré » avant de glisser vers le sens de « sanctuaire ». Le terme est expliqué tardivement dans une glose de Fortunat : « loco nomine Vernemetis… quod quasi fanum ingens Gallica lingua refert. » et sous une forme latinisée issue de la forme romane « de sacris silvarum quae nimidas vocant. »

Localisations

Ces lieux sacrés se retrouvent dans tout le monde celtique aussi bien en Grande-Bretagne qu'en Hongrie, en Allemagne, en Suisse, en République tchèque, etc., et bien évidemment en Gaule où l'archéologie a démontré la richesse et l'abondance de ces sites. À titre d’exemple, on peut citer l’important nemeton de la forêt du Névet (mot qui provient du breton neved, pluriel nevedoù « sanctuaire », issu du celtique nemeton), à Locronan (département du Finistère) en Bretagne, dont le souvenir des rituels druidiques se perpétue de nos jours sous la forme chrétienne de la Grande Troménie.

Les enclos rituels celtiques apparaissent à la fin du Hallstatt (VIe siècle av. J.-C.), comme en attestent notamment les fouilles de celui des « Herbues » au Mont-Lassois, où l'élite locale est héroïsée.

Certains nemetons sont fréquentés jusqu’à la christianisation, après avoir été transformés en fana. Outre celui précité, on peut citer à titre d'exemple : Gournay-sur-Aronde dans le département de l’Oise et Mirebeau-sur-Bèze dans celui de la Côte-d'Or en France, Navan Fort en Irlande du Nord, (capitale mythique du royaume d'Ulster, connue dans la littérature épique sous le nom d'Emain Macha, résidence du tout aussi mythique roi Conchobar Mac Nessa), Holzgerlingen ou Felbach-Schmieden en Allemagne, Mšecké Žehrovice et Oppidum Závist en Bohême, Ludéřov en Moravie.

Le sanctuaire carnute dont Jules César fait mention dans la Guerre des Gaules n'a pas été localisé. Certains ont proposé qu'il se situe en Sologne : vaste forêt parsemée d'étangs, la Sologne fut à l'époque gauloise une forêt-frontière d'une grande importance : elle séparait deux importantes nations celtes, les Carnutes au Nord, les Bituriges Cubes au sud, et correspondrait à ce vaste massif appelé par les auteurs anciens « Forêt des Carnutes », dans laquelle se trouvait le principal Nemeton de la Gaule, considéré comme particulièrement important puisque commun à toutes les tribus de la Gaule (omphalos), et témoignant d'un sentiment d'appartenance gaulois au-delà des différences tribales. En Péninsule Ibérique, ce type de structure a été identifié pour la première fois à Matabodes (commune de Beja, Portugal).

Wikipedia

 

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Question sur les bébés éprouvettes : peuvent-ils recevoir un germe d'âme ?

Le bébé éprouvette est un artefact. Il ne suit pas le courant normal de la vie. Il n'est rien du tout. Exactement comme les clones, pareil. Où est-ce que le bébé éprouvette va prendre son germe d'âme ? Qu'est quelque chose d'individuel, de sacré. Je pourrais dire de nominatif.

André Bouguénec