Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Thèses sur des êtres ayant existé avant Adam - Encyclopédie théologique de l'abbé Migne

PREADAMITES. Ce nom pourrait s'entendre des hommes que l'on supposerait avoir vécu sur la terre avant Adam, mais ici nous le prenons comme désignant les personnes qui ont soutenu ce système contraire à l'Ecriture sainte.

[...]

[Il] rappelle une secte obscure et ancienne dont la Peyrère aurait ressassé le système, et qui admettait des hommes créés avant Adam. Le rabbin Ménassé ben Israël cite d'autres rêveurs qui prétendaient que le monde était détruit tous les sept mille ans, et remplacé par un monde nouveau. La Peyrère étant à Rome en 1656, abjura le protestantisme et le préadamisme entre les mains d'Alexandre Vll.

Les paradoxes de la Peyrère furent renouvelés en Angleterre sur la fin du XVIIIè siècle, par Edward King, dans ses Fragments littéraires ; et en 1820 par le docteur Grolpker, professeur d'astronomie et de mathématiques à Brunswick.

2° Cette opinion n'est pas inconnue aux Orientaux. Les Musulmans disent que Djafar, surnommé Sadic ou Le Juste, l'un des douze imams, interrogé s'il n'y avait point eu d'autre Adam en ce monde avant celui dont parle Moïse, répondit qu'il y en avait eu trois, et qu'il y en aurait encore dix-sept, dans autant de grandes révolutions d'années. Et comme on lui demanda si Dieu créerait d'autres hommes après la fin du monde actuel, « Voulez-vous, répondit-il, que le royaume de Dieu demeure vide, et sa puissance oisive ? Dieu est créateur dans toute son éternité. »

C'est le sentiment presque général des Musulmans que les pyramides d'Egypte ont été élevées avant Adam, Par Djan ben Djan, monarque universel du monde, dans les siècles qui ont précédé, selon eux, la création de ce premier père du genre humain, il est vrai que ceux qui vivaient sous la domination de Djan ben Djan sont donnés comme une race de génies, ou du moins comme des créatures d'une nature différente de la nôtre.


3° Les livres persans assurent qu'il y a eu quarante Solimans, ou monarques universels de la terre, qui ont régné successivement pendant le cours d'un grand nombre de siècles avant la création d'Adam ; quelques auteurs en portent même le nombre jusqu'à soixante et douze. Tous ces monarques préadamites commandaient chacun à des créatures de leur espèce, qui étaient différentes de celles de la postérité d'Adam, quoiqu'elles fussent raisonnables comme les hommes. Les unes avaient plusieurs têtes, les autres plusieurs bras, et quelques-unes paraissaient composées de plusieurs corps. Leurs têtes étaient aussi fort extraordinaires ; car les unes ressemblaient à celles des éléphants, des buffles, des sangliers ; les autres avaient encore quelque chose de plus monstrueux.