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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Science-fiction pour comprendre d'autres dimensions de la vie - André Bouguénec

Allocution à Memphis-Misraïm

Science-Fiction : Il est évident que la science-fiction est quelque chose qui marque le public ; surtout lorsque des films à grande mise en scène impressionnent par des appareils, des décors, des trucages extraordinaires. En réalité, cette science-fiction, c'est une anticipation, c'est le rêve d'un futur, c'est le rêve aussi de vie dans un ailleurs, dans d'autres planètes, c'est le rêve de rencontrer des extra-terrestres, des humanités plus évoluées que nous. Et toutes ces légendes, toutes ces fictions dont l'homme fait des bande-dessinées au cinéma en quelque sorte. Et en tant que spectateur il redevient enfant. Eh bien tout cela fait rêver l'homme par rapport à un fantastique qu'au fond de lui il désire. Car l'homme sait bien que, malgré ses machines volantes, malgré sa science qui ne fait pourtant que balbutier, il sait bien qu'en lui il rêve d'un superman, d'un super homme, d'un surnaturel, et qui n'est pas de ce monde malheureusement.

Il n'est pas de ce monde, mais c'est une démarche, c'est un pas en avant vers des possibilités. A tel point que ce n'est pas par hasard que cette fiction s'appelle science. Car de bons auteurs, de bons metteurs en scène allient à leurs romans, des éléments scientifiques qui sont maintenant découverts. Par exemple l'inversion du temps. Par exemple le phénomène du tachyon, particule étrange qui arrive avant de partir. Ça, cela fait partie de la science.

Les auteurs de Science-fiction, connaissent bien, pour suivre les évolutions scientifiques, les éléments de cette physique fantastique qui devient métaphysique, et ils incluent tout cela dans leurs œuvres.

Mais les pontifes religieux, tout comme les philosophes, les initiés, ne tirent jamais parti de cela. Ces jalons d'avenir que la science nous offre. C'est à nous, philosophes de l'esprit, de dresser des ponts entre la matière et l'Esprit, de comprendre que ce que la science découvre aujourd'hui sont des clés d'un fantastique devenir.

Cette science-fiction commence à imprégner les jeunes générations. Exemple : bandes-dessinées présentant indéniablement un talent de créativité dans le fantastique. J'ai confiance en cette jeune génération, car ce qui fait la créativité de l'esprit c'est cette imagination que rien n'arrête par les murs d'un rationalisme scientifique qui veut se butter contre ce qui est entériné par les lois présentes.

Alors que nos jeunes savent très bien que d'autres lois attendent l'homme. Ils les inventent, ils les rêvent et ils les mettent en page.

Il y a le côté négatif de la science-fiction : le fantastique monstrueux, les films d'horreur. Car faire peur peu plaire aux uns ou déplaire à d'autres. Mais cela n'édifie rien. Cela montre seulement que l'homme provoque des égrégores, des antagonismes de lui-même et qui sont ses propres ennemis.

On peut dire que l'apprenti peut prendre conscience qu'avant d'avoir rédigé son Testament, [il] n'était qu'une fiction. Dès l'instant où l'homme ne sait pas d'où il vient, ce qu'il est, ce qu'il à a faire, pour aller où, il est une fiction. Et je peux dire en allusion au phénomène OVNI : l'homme est un objet volant non identifié. Volant sur un vaisseau terrestre volant, il tourne, il fait sa ronde, et il ne sait pas où il va aboutir ; il ne sait pas d'où il vient.

Et la première prise de conscience de l'initié est de savoir qu'il est une fiction, qu'il est un projet, mais que ce projet peut redevenir une réalité s'il prend les éléments qui veulent le nourrir vers cette réalité. Et ces éléments sont les outils, les symboles, les conseils, les chemins qui sont présents par la maçonnerie et qui malheureusement, dans la généralité des obédiences se perdent peu à peu pour des passions, politiques ou profanes qui n'ont plus lieu d'être dans des obédiences, dans des sociétés qu'on appelle secrètes et qui ne savent plus secréter les quintessences de la vie.

C'est pourquoi je voudrais que Memphis, qui reste l'obédience la plus déiste, spiritualiste, veuille se réveiller à l'époque où la société se dégrade, où ce monde devient dangereux de plus en plus, ou plus de morale, plus d'équilibre, font que l'homme de bonne volonté ne sait plus où il va.

Il ne trouve plus dans sa religion, la foi de nos pères, une foi comme on disait "du charbonnier" qui ne cherchait pas à comprendre alors que maintenant les hommes ont un peu plus de bon sens, tout au moins ceux qui veulent réfléchir. Et ceux-là posent des questions, et les prêtres ne peuvent plus répondre, et les philosophes, les "nouveaux philosophes", font de la logorrhée sans savoir donner d'explication véritable aux mystères de la vie.

Le rôle du maçon est de montrer au profane que tout ce que cette "civilisation" apporte de prétendue réalité n'est que de la fiction, de l'artifice, que tout cela peut devenir du solide dès l'instant où il y a harmonisation entre cette matière et un esprit cosmique, un esprit d'amour social, un esprit humaniste. Autrement notre terre n'est qu'une bulle de savon qui peut crever d'un instant à l'autre et ce ne sera pas une grande perte au regard des milliards de galaxies dont des quantités sont habitées par des créatures divines.

La fiction doit devenir réalité bien que cette fiction est bien agencée, c'est-à-dire faite d'un dessein et d'un projet.

Et nous pouvons constater que nos rituels, nos symboles sont de pures fictions. Ce ne sont que des dessins, des formes, des gestes, voire des couleurs. Quelques sons dans des locutions, de passage à une autre compréhension ; mais tout cela c'est de la fiction, si l'initié ne sait pas y mettre de la vie, "sa" vie, l'impliquer dans la lumière et la rendre rayonnante.

On voit très bien dans la société des êtres qui gesticulent et qui au fond, sont des falots, qui n'ont pas de densité de qualité ni de vertu, et le bon sens les apperçoit tout de suite.

Que ce soit en politique, que ce soit parmi des auteurs, des romanciers, des écrivains, où ils se servent d'artifices, et ne se laissent prendre que ceux qui n'ont pas de pesanteur en leur âme.

On a habitué les masses à ingurgiter des slogans, des lieux communs - et la politique en est un exemple, et voyez où on entraîne les mentalités qui ne savent entendre que les mêmes choses, sans avoir un autre conditionnement, plus fondamental de la vie.

Aucune politique ne gère véritablement l'homme, ne sachant pas ce qu'ils font. Comment voulez-vous qu'ils guident les autres. Jésus appelant cela des "guides aveugles". Qu'ont apporté tous nos philosophes anciens, tous les messies, les prophètes, les inspirés ? Sinon justement la différence qu'il y a entre la fiction et la réalité ? Ce que l'homme n'est pas et ce que l'homme doit être, et ce que l'homme doit devenir. C'est une science de la fiction en effet. Rien d'autre. Et l'initiation, c'est cette conversion.

Il ne s'agit pas, dans la vie, d'avoir un métier qui nous plait, de gagner de l'argent, de croire vivre. Cela c'est "exister". Ce n'est pas "vivre". "Exister" : le verbe l'explicite, de ex sistere : se tenir en dehors. L'animal existe, un objet existe. Mais ça ne vit pas. Ne vit que ce qui pense, que celui qui sait se servir de l'esprit et celui qui s'allie aux mystères de la vie.

Vivre c'est avoir la certitude en soi de l'immortalité, et cette immortalité n'est pas seulement une certitude intellectuelle. Ce doit être une sensation tangible. C'est une conviction qui dépasse le mot "foi". La certitude est vécue parce qu'on a mis dans notre Graal le sang de la vie, celui qui anoblit l'homme par rapport à sa source divine qui est la source de vie qui est tout ce qui existe.

Si l'homme est inconscient qu'il est une parcelle de tout ce qui existe et qu'il ne s'y intègre pas, il peut être rejeté bien qu'il soit immortel pendant des millénaires dans des chemins de réalisation, dans des "karmas" comme disent nos frères orientaux qui n'en finissent pas parce que l'homme ne veut pas s'adapter à la Science de la vie.

Tout est donc dualité, comme fiction-réalité. Il y a deux sortes de dualité : celles qui sont antagonistes bien-mal (à écarter ou métamorphoser), l'inconscience à rendre conscience. Mais il y a des dualités qui sont complémentaires. A nous de les découvrir. Elles sont séparées mais indivisibles comme matière-esprit, et surtout comme l'homme et la femme, dont la destinée est d'être androgyne. Tout doit se comparer, se coupler pour voir si les fruits sont bons ou mauvais.

Que fait la science, sinon des rapprochements, que fait l'étude, sinon des comparaisons ? Et c'est le rapprochement des éléments qui donne des solutions, des conclusions, des éliminations, ou provoque d'autres recherches.

A mon avis, la plus grande découverte importante de la science est cette perception nouvelle de la globalité. De l'interaction des particules à son ensemble. Et à partir de là, c'est l'universalité de la matière et de l'esprit qui va paraitre de plus en plus dans l'esprit des pionniers de la science.

Et c'est là que les éléments épars vont se comparer, vont se coupler pour voir les réactions. C'est une recherche. Et les recherches sont toujours la plupart du temps hasardeuses. Et quelquefois le hasard fait bien les choses.

De toutes façons dans tous les éléments qui s'offrent à l'homme dans la nature et dans les découvertes du savoir, il y en a qui sont matrices et d'autres qui sont des éléments fécondateurs.

Déjà dans plusieurs disciplines on le sait fort bien, ce qu'est le greffage, la fécondation, les transmutations même. Donc ce sont des rapprochements, des clés de rapprochements que nous trouvons dans la science et qui [?]

Le couple donne la clé de la production. Il faut un couple pour qu'il y ait une fécondation. Produire et conduire sont impliqués. On ne produit rien si cela ne conduit pas à quelque chose d'utile, d'harmonieux, de nourrissant et non pas de destructeur.

Les outils de la Franc-Maçonnerie sont utiles à mesurer l'unité du Tout. Toute mesure a pour étalon le "un" tout simplement. 1+1+1+ ... On démesure l'infini. Or le Tout est l'unité qui contient toutes les parties possibles.

La plupart du temps dans les obédiences il y a 5 outils : Equerre, compas, règle, maillet, ciseau. Avec cela l'homme va sculpter son être, équarrir sa pierre, c'est-à-dire fabriquer ses vertus et qualités. "En vos grades et qualités".

Ces outils sont pour l'homme en général ses cinq sens. C'est avec eux qu'il va sculpter son être, son âme, son esprit, son intellect.