Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'athéisme comme métaphysique inconséquente - Claude Tresmontant

L'athée conséquent professe un absolu : la matière : il fait de la métaphysique. II fait de la cosmologie ; il doit admettre l'éternité du monde, puisque c'est l'être.

Les athées modernes rejettent tous ces questionnements (grâce à la fausse solution kantienne). Ils se mettent alors à chercher comment l'homme crée ses dieux, faute de chercher comment Dieu a créé le monde.

Si on ne veut pas faire cette métaphysique, c'est qu'on n'est pas athée. N'étant pas déiste, il faut suspendre son jugement.

Autrement dit, les seules positions rationnelles sont :
- Dieu est éternel (déisme, rendant possible une métaphysique et une ontologie)
- Le monde est éternel (athéisme rendant possible une métaphysique et une ontologie)
- Je ne sais pas et ne décide pas (adogmatisme)

Les "rationalistes" anti-métaphysiciens se contredisent s'ils sont athées. Il y a une faute dans leur raisonnement qui conduit de la matière à l'inexistence de Dieu. Il y a une pétition de principe. Ils partent de l'athéisme pour conclure à l'athéisme.
Car : l'athéisme implique le hasard, l'inexistence de but, etc. Donc si l'athéisme est vrai, ce sera le hasard, etc.

La thèse devient la suivante :
"Observation" qu'il n'y a pas de but... donc l'athéisme ( = il n'y a pas de but) est vrai.
Mais cette observation n'est sous-tendue que par une obligatoire présupposition : l'athéisme. Il n'est pas énoncé, mais il est là (car si on cherchait un sens, on pourrait le trouver également). Il y a donc pétition de principe. C'est là l'erreur du raisonnement. Seul ce présupposé plus ou moins clair en l'esprit du "raisonneur" pouvait lui faire dire qu'il n'y a pas de but : conclusion qui était justement à démontrer.

Résumé :
- L'athéisme est vrai (inconscient)
(Ainsi inconscient) j'observe un apparent hasard
Donc l'athéisme est vrai.

Contre épreuve :
Cette "observation" est spécieuse dans la mesure où justement, on peut facilement constater que l'univers se dirige bien vers quelque chose, qu'il Est et qu'il devient. Voyant cela on fait déjà de la métaphysique.

L'athéisme ne peut être radical (c'est-à-dire anti-métaphysique) qu'en se contredisant grâce à un faux raisonnement. Avec un vrai raisonnement il serait au moins amené à postuler un but (donc une cause métaphysique, cette cause dusse-t-elle être la matière). On est obligé de constater une évolution de l'information.

Si l'athée ne veut pas admettre ce raisonnement, il doit se taire.