Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > Classement thématique > Société, social > Involutions > Massification / Nivellement

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Terme : plus ancien dieu romain et protecteur des frontières - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

TERME, dieu romain, protecteur des bornes que l'on met dans les champs, et vengeur des usurpations. C'était un des dieux les plus anciens, comme on peut le voir par les lois faites du temps des rois, dans lesquelles on ne trouve le culte d'aucun dieu établi avant celui du dieu Terme. Numa passe pour avoir inventé cette divinité, comme un frein plus capable que les lois d'arrêter la cupidité.

Après avoir fait au peuple la distribution des terres, il bâtit au dieu Terme un petit temple sur la roche Tarpéienne. Dans la suite, Tarquin le Superbe ayant voulu élever un temple à Jupiter, sur le Capitole, il fallut déranger les statues et même les chapelles qui y étaient déjà. Tous les dieux cédèrent sans résistance la place qu'ils occupaient ; mais le dieu Terme tint bon contre tous les efforts qu'on fit pour l'enlever, et il fallut forcément le laisser en place. Il se trouva ainsi dans le temple même qu'on construisit en cet endroit. Cette fable se débitait parmi le peuple, pour lui faire entendre qu'il n'y avait rien de plus sacré que les limites des champs ; c'est pourquoi ceux qui avaient l'audace de les déranger étaient dévoués aux Furies, et il était permis de les tuer.

Le dieu Terme fut d'abord représenté sous la forme d'une borne, d'un pieu, ou d'une grosse pierre carrée ; plus tard, on lui donna une tête humaine placée sur une borne pyramidale ; il a quelquefois le buste et le torse, mais jamais de bras ni de jambes, afin qu'il ne pût changer de place. Le bas du corps se termine en gaine.

On honorait ce dieu, non seulement dans les temples qui lui étaient consacrés, mais encore sur les bornes des champs, qu'on ornait de guirlandes, et même sur les grands chemins. Les sacrifices qu'on lui offrait ne furent, pendant longtemps, que des libations de lait et de vin, avec des oblations de fruits, et quelques gâteaux de farine nouvelle. Dans la suite, on lui immola des agneaux et des truies, dont on faisait ensuite un festin auprès de la borne.

[Le curieux est l'histoire de ce... terme, qui évolue pour désigner non plus une frontière spatiale, mais une frontière temporelle, et enfin une frontière conceptuelle : 1370 « mot, unité de vocabulaire porteuse d'une signification »]