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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'Eglise censure et culpabilise les témoins de manifestations divines - ?

A partir du seizième siècle (Concile de Trente), il faut que toutes les apparitions soient référées à l'Evêque du lieu ou au Pape, qui seuls peuvent décider du caractère authentique ou non, des apparitions.

Lorsqu'il y a une apparition, si c'est lui qui est prévenu, le prêtre du lieu doit alors prévenir l'évêque, qui décide de créer une commission diocésaine pour l'enquête, ou de ne rien faire pour que 'les faits sans consistance tombent peu à peu dans l'oubli'.

Au vingtième siècle, 5 apparitions sur 362 furent déclarées authentiques. Il faut dire qu'elles ne doivent pas contredire la doctrine de l'Eglise.

Or c'est un péché de contrevenir aux lois ecclésiastiques. Ces lois sont en fait souvent les décrets des évêques.

Dans le même ordre d'idée, il y eut 6000 déclarations de guérison à Lourdes, 2000 cas furent reconnus extraordinaires, et 66 ont été accordés comme miracles par le Vatican.

A Grietzwalde, l'Eglise a reconnu les apparitions 107 ans plus tard (ou... trop tard).

A chaque fois qu'une apparition se produit, la hiérarchie catholique pèse de tout son poids pour s'emparer du phénomène, et décider si oui ou non il est authentique.

Les fidèles, les habitants du pays, et même le clergé local, n'a son mot à dire que si la hiérarchie l'interroge.

Si les interrogatoires ne sont pas diligentés par Rome, on les dit 'sauvages'.

Les fruits spirituels que l'Eglise attribue aux apparitions mariales, sont les conversions au catholicisme. Mais ce n'est pas de ceux-là dont parle St Paul.

Le 4 février 1951, Mgr Ottavioni, assesseur du Saint-Office, publie dans l'Osservatore Romano, un article intitulé : "Chrétiens, ne vous excitez pas si vite."

Il y est dit : "Nous assistons depuis des années à une recrudescence de passion populaire pour le merveilleux, même en fait de religion. Des foules de fidèles se rendent aux endroits d'apparitions présumées ou de prétendus miracles, et en même temps désertent l'église, les sacrements, les sermons [...].

Il peut y avoir, il y a en effet, des déviations du sentiment religieux comme il y en a des autres sentiments.

Le sentiment religieux doit être guidé par la raison, alimenté par la grâce, gouverné par l'Eglise, comme toute notre vie, et plus sévèrement."

La hiérarchie, a rappelé Vatican II, a toutes les grâces nécessaires, pour éprouver ce qui est bon, et le retenir.