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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Considérations sur la France, Joseph de Maistre - Xeon

Propos intelligent, offrant diverses pistes de réflexion sur la réalité de la liberté en France après 1789. D'une part il présente la contradiction d'une prétendue liberté politique et le fait qu'un système divin la conduise à notre insu vers une liberté spirituelle.

Sur un plan purement factuel, l'auteur met l'accent sur le caractère surprenant d'une liberté qui pourrait sortir de ce déluge de lois qui suivit la Révolution. Une gazette étrangère énumérait 15479 nouvelles lois à la date du 26 Octobre 1795. Ces lois n'étant évidemment pas connues, ce qui pose un problème : comment peuvent-elles être acceptées "librement" ?

En outre, leur édiction est artificielle au regard des décrets royaux, émis uniquement par la nécessité, face aux cas de fautes réelles..

Ceci marque la nouveauté révolutionnaire et un tel forçage et de telle contraintes, sont les caractères de l'esclavage.

La première Révolution, et Louis XVI, étaient à l'origine favorables à une modification du système politique vers un parlementarisme à l'anglaise. Les loups se sont fourvoyés dans cette brèche. L'échec constant de la Contre-révolution, malgré de lamentables tentatives montre que celle-ci est désormais dépassée et inutile, ce qui est admis jusque parmi ses partisans.

 

Puis De Maistre dépasse le problème historique car la Révolution française, croyant tromper le peuple, est elle-même le jouet d'un projet du Ciel, visant à rénover le christianisme en renversant la Révolution elle-même, qui en tant que moment, était cependant nécessaire.

C'est particulièrement l'observation du caractère inéluctable de cet événement, qui incite de Maistre à émettre cette hypothèse. Ce ne sont pas les hommes qui l'ont conduite. Elle semble suivre un chemin plus fort qu'elle.

 


Autre résumé

Deux idées maitresses en ce livre : la première est contre-révolutionnaire et anti-républicaine. C'est alors un pamphlet où sont dénoncés les méthodes mensongère ou destructrices du corps social, de mise en place des nouvelles institutions. Joseph de Maistre note que la pluie de lois consécutives de ces événements, marquent par trop que jamais l'idéal de la liberté ne pouvait avoir fondé un tel projet.

L'autre idée, géniale et originale, est que cette Révolution en France préparait une contre-Révolution non pas à venir des hommes, mais directement du ciel. Ceci étant décelable par le fait que la Révolution semble avancer en se jouant des volontés humaines et politiques elles-mêmes. Tous en effet sont submergés par elle, de sorte qu'elle parait être l'objet d'une providence, qui "efface" pour "écrire" autre chose.

Pour conclure, l'auteur traite de la Révolution anglaise de Cromwell, et montre ainsi l'origine intellectuelle et religieuse de l'événement français.