Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'homme redéfinit l'homme, pour son seul pouvoir - Xeon

André, en référence à la Genèse, confirme que le langage ne vient pas de l'homme : on donne les mots à l'homme, qui en fera ce qu'il veut .

C'est l'homme qui en tirera les définitions, de sorte à pouvoir communiquer. Y compris sa propre définition.

Dieu dit : "faisons l'homme à notre image, etc". 

Selon la définition qu'il tire de lui-même, "l'homme" sera ou pas, à l'image de Dieu, infini. Il se limitera lui-même ou au contraire cherchera Dieu dans l'invisible (puisqu'il est infini il va au-delà de nos sens), et ainsi se formera lui-même. 

Si l'homme confond les mots, il confondra les choses. 

A la fin des temps, le Diable est devenu Dieu. C'est le mystère d'iniquité qui séduira "même les élus", pour empêcher l'homme de remonter à Dieu, par l'écoute des mots en lui. 

Les mots lui seront imposés par la science seulement humaine des chiffres, de la matière, nous faisant perdre le sens du pourquoi pour réduire la Science, au comment des choses, et non plus à leur pourquoi. 

Donc à du visible, empruntant les mots de l'invisible comme seul prétexte à ce projet totalement matérialiste. C'est aussi la grande parodie, dont parle René Guénon, où le Diable singe Dieu.

Ou : ce qui supprime Dieu prend le nom de Dieu. Ce sont les prétextes abstraits (tirés de l'invisible en nous : "homme", "amour", "fraternité", "sacré", "justice"...), mais servant le mal (abstraits donc irréfutables, facilement manipulables), ramenant les mots du divin à la seule matière.

Ainsi c'est l'homme lui-même qui en reprenant les mots donnés à l'origine, se fait "Dieu", recrée le monde avec ses propres concepts.

Ce qui amène à la question de la Babel, où l'homme, par sa science (matérialiste), trompe l'homme, veut se faire aussi haut que Dieu.

Lequel crée alors les langues, qui le rendront confus. Cette discorde ayant alors son sens même dans le projet divin, se servant même de ceux qui veulent prendre sa place, pour provoquer de saines révoltes chez quelques uns. 

 

André dit encore, que la fin des temps répète, mais en sens inverse, les événements de la Genèse. C'est donc le temps où l'homme veut se faire Dieu par la possession illusoire du langage.

Ex : Atlantide : domination de l'homme par la manipulation des esprits. S'en suit un déluge.

 

Arnaud Mussy se sert de nos mots spiritualistes, en leur donnant une forme si incompréhensible, si abstraite, si illogique (ex : "je reviens du non temps"), qu'il bloque le sens naturel du cerveau et empêche toute réponse, tout en les régulant dans une grammaire chiffrée, un "procès" dont "l'homme" sera le premier terme. Provoquant ainsi un engagement sur la définition fixée des mots qu'il emploie (le chiffre rendant ce sens irréversible), non contredite, et issue de sa seule TETE, puisque ce n'est plus "l'homme" formé par son écoute du Verbe en lui, qui est ainsi défini, mais l'homme comme seule entité abstraite mais seulement décrite. 

Ex : "Je reviens du non temps" est un délire si la définition de "non temps" est éternité, car cela créerait un temps (ayant ses limites, dont on peut "revenir") hors de "tous les temps". Cette mythologie, tirant parti des termes les plus difficiles à définir qui soient, et en les manipulant dans une formulation ne faisant que décrire mais n'expliquant rien de ce qu'est le non temps.

La "compréhension" divine peut alors passer vers la seule description matérielle, autrement dit le "pourquoi", le sens réel du "non temps" n'es plus qu'un "comment". 

Etant matérialisé, il peut alors se fixer selon son rang dans l'ordre de la vitesse, et plus est rapide ce "retour du non temps", plus les "intelligents" comprenant son nouveau sens comme seul "progrès" et donc renversement de l'ancien non temps métaphysique, le temps long du divin donnant son sens à la recherche, à la valeur et au mérite, voulu par Dieu pour qu'une âme se forge par elle-même.

Le nom est ainsi conservé, mais redéfini pour permettre un passage progressif, d'un sens spiritualiste à un sens totalement matérialiste.

 

"L'homme" matérialisé, ayant perdu toute destinée divine ou spiritualiste, ayant perdu tout contact avec le Verbe divin (à l'origine créé par Dieu), devient le prétexte invisible, fixé et engageant, défini par pour se faire passer pour un "humaniste", "libérant" l'homme du "non temps" éternel, faisant perdre du temps, bloquant le "progrès", etc.

 

Pour le pouvoir moderne, nominaliste, c'est l'homme de loi, le légiste, qui définit les termes du Droit, au nom de l'homme et des "Droits de l'homme", mais qui conclue ce beau texte par l'article qui bloque la liberté, la fixe sur ses propres ordres matérialistes. 

"L'homme" devient prétexte à imposer la loi de l'homme, sur un terme abstrait, donc définissable à l'envi. Qui ne suit pas le mouvement, sera "hors humanité". Ce qui permet l'exclusoion de l'homme au nom de l'homme. Autrement dit la peur la plus fondamentale de l'homme : le rejet.

 

Tous ces trucs ont en commun de se faire passer pour un savant (parlant de "l'homme"), qu'on ne peut contredire. Pour que l'homme subjugue l'homme au nom de l'homme, afin qu'une minorité de petits malins, prenne pouvoir, et s'en fassent "juges", "témoins".

 

 

André Bouguénec :

"On peut donner à des enfants, par exemple, des éléments de puzzle ou des pions, les mêmes. Chaque groupe d'enfant va agencer d'une façon différente pour obtenir des choses différentes, avec les mêmes éléments de base.

Prenons un artiste peintre. Tu lui donnes 16 tubes de peinture, et puis tu dis : "bin vous allez tous faire le même paysage, quelque chose comme ça". Tu vois la différence, les différences de couleur pour les arbres, pour le ciel, pour des tas de choses. Donc il y a une diversité qui va se produire à partir de la liberté.

Il fallait que dès le départ, la liberté soit donnée au verbe, c'est-à-dire au langage, à la pensée. C'est indispensable. Je sait pas si vous saisissez bien.

Déjà, voyez-vous en France, dans un colloque, dans une association, dans une tribune, un parti politique, les gens ont les même mots. Ils attribuent à leurs mots des idées pas tout-à-fait pareilles. Vous savez très bien. Déjà l'Eglise a donné à l'Eglise à des mots latins des significations religieuses qui n'existent pas dans le Dictionnaire, c'est quelque chose. Et beaucoup de dictionnaires disent : "traduction ecclésiastique". Il faut faire la nuance par rapport à la véritable traduction classique. Donc cette diversité représente une diversité de conscience... qui joue avec l'intelligence, qui se développe plus ou moins bien, qui se cloisonne ou qui au contraire va s'élargir ou s'amplifier. Et en même temps les caractères jouent, avec les formes de pensée, et les formes d'expression.

Alors vous allez me dire comme vous avez dit tout à l'heure : ça va créer des incompréhensions, des conflits, etc.

Eh bien c'est un enrichissement, parce que y'a pas que des bornés, qui vont discuter et se borner sur des significations. Il y a des observateurs qui vont considérer les caractères d'une façon psychologique, les différences de pensée entre les deux êtres, qui pensent différemment sur un même objet.

Pourquoi ? Bin ça ça mène loin. Ça amène à des recherches de conclusions, à des recherches de raison, de source de ces pensées-là : pourquoi ?

Si bien que dans notre propre langue française y'a un racisme fantastique ! Et encore une fois les partis politiques sont vraiment l'image absolue, hein ! de ce racisme, de ce refus de se comprendre. Parce que chacun, évidemment, a ses vues, et qui contre les autres vues, même si logiquement c'est faux.

Alors au même titre, dans la nature, c'est la même chose, vous avez une Babel dans toute la nature. C'est-à-dire la différence, toutes les choses sont étrangères les unes aux autres : les poissons, les animaux, les quadrupèdes, les oiseaux, enfin bon sang y'en a qui volent, y'en a qui rampent, y'en a qui sont dans la flotte, d'autres qui sont dans l'air, hein ! Tout ça c'est différent. Alors les humains en plus, les végétaux aussi. Eh bien, c'est une dispersion, alors qu'il y a une unité fantastique. Qui est laquelle ? La vie.

Et si on veut préciser l'observation sur chaque règne, on s'aperçoit qu'il y a une unité fantastique. Ce qui a suscité l'évolutionnisme. Mais ils l'ont cherché surtout dans les formes. Alors que d'emblée on pouvait trouver n'est-ce pas, une unité dans le phénomène de l'absorption et de la digestion, de la respiration, en ce qui concerne les êtres qui vivent dans l'air et ceux qui vivent dans l'eau.

Mais cette dispersion dans la nature est identique à la dispersion dans la Babel originelle.

Alors qu'est-ce que font les chercheurs et scientifiques honnêtes aujourd'hui ? C'est de regrouper tout ça, et ils trouvent une unité. Comme de bons linguistes trouvent une unité.

Moi j'étais en relation plusieurs années avec Michel Honnorat. Eh bien lui il a écrit plusieurs ouvrages justement où il essayait de démontrer l'unité de racines dispersées ou de mots dispersés, qui se regroupaient n'est-ce pas dans des significations qui devenaient enrichissantes."

Propos de réunion, postérieurs à déc. 1994