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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Grandes étapes de l'histoire du mythe de l'Androgyne - Jean Libis

En Occident, le mythe de l'Androgyne a deux sources : Le banquet de Platon et l'interprétation kabbalistique de la Genèse. C'est Léon l'hébreux, un juif chassé d'Espagne, qui fera le rapprochement entre les deux (en 1492), en interprétant notre chute comme le résultat d'une dichotomie de l'homme double primordial.

Au IXème siècle, J. Scot Erigene avait montré la voie, et les écrits patristiques ne manquent pas d'allusions sur le mythe de l'Androgyne.

Mais c'est chez les théosophes des temps modernes, à partir de Jacob Boëhme, que ce mythe fera l'objet de spéculations extrêmement riches et nombreuses.