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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Courrier de gARgANtUA : Arnaud Mussy, réponse d'André et analyse - Xeon

Date : 1995-01-03

"Il a passé de l'eau sous les ponts des Pontifes, mais depuis un temps, le "Pont d'Avignon" est rompu et la "Cité des Papes", avec ou sans ponts ou Pontifes, est désormais isolée de DIEUX, à plus forte raison du PERE. Ces cités ne sont plus que "des scènes de théâtre" leurrant malheureusement les âmes de bonne volonté. "SOUVERAIN-PONTIFE" ! souverain en quoi ? ... Pontifiant, est devenu péjoratif, vous avez laissez couler l'Eau des inspirés, vous l'avez même polluée pour la rendre méconnaissable, et comme votre Haute Autorité majestueusement affublée est impressionnante, comme le "charme" de l'onction réjouit les âmes simples, vous dominez encore pour un petit Temps sur ces fidèles de Dieu qui n'ont aucune Science du divin."

"Rejeter les parasites et destructeurs, parce qu'on se fait des idées sur l'amour du prochain et on se fait grignoter sur l'amour du prochain. Parce qu'on ne comprend pas qu'on nous veut du mal. Nombreux exemples dans les Evangiles. Marchands du Temple."

"A partir du moment qu'on donne le nom à quelqu'un qui nait, eh bien cette personne prend sa personnalité". Le 10 juin 1995

André Bouguénec


 

***

 

 

Analyse d'une lettre d'Arnaud Mussy, envoyée le 03 janvier 1995 (cassette réunion 93A), où il annonce, trois semaines après son entrée au Phare-ouest, entre autre, sa "filiation éternelle", avec André : "Reçois pour 1995 tous mes voeux et l'infinie tendresse d'un Fils ému".

A quoi suit la réponse apportée par André Bouguénec.

 

 

***

 

 

Lettre d'Arnaud Mussy

  

Paris, le 03 Janvier 1995

 

Mon TRI cher André,

Ne t'étonnes pas de me voir prendre la "plume" sans Ana Maria, mais par pudeur à son égard, je me garderai bien, par le biais des mots, de m'approprier ses émotions. Je la sais "Boule-versée" par votre rencontre. chuttt... je n'en dis pas plus, elle te dira....

Bouleversés nous l'avons également été, par l'accueil chaleureux des uns et des autres, dont l'humour et l'auto dérision, n'est pas la dernière des qualités.

Et puis, BOULEVERSE...
Comment ne pas l'être, par ce que j'ai appris, et que tu confirmes dans la première phrase de L'HOMME LA LETTRE ET LES NOMBRES ??
Alors que je les questionnais sur la Parousie dans le chapitre "La fin d'une ère et le retour du christ", la réponse (ou plutôt le silence) est tombée nette, tel un fruit mûr, du visage empourpré d'Estelle B. et du regard fraternel d'Oscar B. Oh, ne t'en fais pas, je n'ai guère besoin d'efforts pour te reconnaître dans LE PARACLET ; mon coeur l'a déjà ad-mis.
Depuis, je te reli(e ! !), te cherche, tente de mieux te com-prendre, afin que la tête atteigne un jour les hauteurs que le coeur "a l'intelligence" de deviner d'instinct.
Ce n'est ni toi, cher André, ni ceux du Phare Ouest, que je vais surprendre en évoquant le déboussolement d'un jeune homme dont les défauts et les qualités ne prédisposaient pas (à priori) au privilège de te rencontrer. Et que dire en pensant aux nombreux "violents" dans leur amour du prochain, qui méritaient, plus que moi, de te recevoir (toi et ta parole) et ne pourront que murmurer un jour.



"...mort (cf: de chagrin) de n'avoir pas pu le rencontrer....".



Oh je sais, tu vas me dire que ta personne importe peu et que nous sommes tous des Dieux en sommeil, et qu'il ne sera pas nécessaire, tout comme Saint Paul, de t'avoir vu (sinon d'avoir lu et compris tes clefs) pour se réaliser.

Vois-tu, il n'y aurait que ma présence de "p'tit mec" dans ton entourage, pour me faire douter de ta divinité.

Heureusement, ton regard pétri d'humour et de tendresse me soulage et me permet de "cueillir" ton affection avec simplicité (à défaut de comprendre pourquoi je la mérite).

Avant, mon désir était de te LIRE !! Vir Renversement des hommes et des lettres ; à présent, il est de me LIER (=44) à celui qui EST (=44) de NANTES (cf. 44); aussi permets moi aujourd'hui, de te FAIRE Papy et de te RE-SE-VOIR dans mon coeur et ce, pour l'Eternité.
 

[Ici le propos est manuscrit]

Reçois pour cette année 95, tous mes voeux et l'infinie Tendresse d'un Fils ému, et plus que jamais, heureux de VIVRE !

Arnaud

 


Pour démarrer l'année en chanson, je ne résiste pas à l'envie de te "piaffer" une des chansons d'Edith : "Mon manège à moi" :

Tu me fais tourner la tête (oui, car boule-versée)
mon manège (n'est-ce pas le tour des mots à "cheval" ?) à moi c'est Toi
je suis toujours à la fête (pour chercher et comprendre la création)
quand tu me tiens dans tes bras (on y gagne de la hauteur, et de là où on est, la main du fils de LORIENT A SOIN de nous montrer, L'ORIENT A SION lumineuse)
Je ferai le tour du monde (c'est fait), que ça ne tournerait pas plus qu'ça (alors autant rentrer ! ! )
la terre n'est pas assez "ronde" (et pourtant déjà si ivre) pour M'étourdir autant que toi ("hip !! moi c'est différent, ch'ui saoul' l' charme")
on pourrait changer "d'planète" (celle d'où tu es Vénus ?)
tant qu'j'ai mon coeur près du tient (si tu savais!!)
j'entends les flonflons de la fête (serait-ce le verseau ?)
et la terre n'y est pour rien (sans commentaires)
Ah oui parlons en de la terre (tu le fais si bien!)
pour qui elle s'prend la terre (sans commentaires)
ma parole y'a qu'elle sur terre (sans commentaires)
y`a qu'elle pour faire tant de mystères (et l'église à son image !!)
et pour nous y'a pas de "problèmes" (puisque tu proposes les clefs...)
car c'est pour la Vie qu'on s'M (oui, maintenant tu le sais, toi aussi, tu es vivant en mon coeur)
.......

PS: Peux-tu me préparer pour vendredi un Couple et Alchimie, un Entretien..., un Inconnu... et une Vie des symboles pour mon frère jumeaux OLIVIER et sa femme NATACHA ? Je te remercie.

 

 

***

 

 

Originaux

 

 

 

 

 

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Réponse d'André Bouguénec

 

"Cher ARRRRnaud,

Ta lettre du 03 Janvier m'est un précieux témoignage d' "affection" et de "reconnaissance".

André apporte une incise : il met ces termes : Entre guillemets quoi, parce qu'il y a les deux termes.

"Tu es rentré, mon fiston, dans le domaine des dieux, et dans mon ab-domaine, afin de t'enfanter. Mais attends-toi à des irrationalismes dépassant vos logiques humaines.

Tes phara-ouestiens ont finis par piger et sont en admiration devant la divine comédie qui dut concevoir pour un but immaculé des scènes de thé-âtre (foyer divin) pour agencer une pureté finale de dieux fils à l'image de leurs deux concepteurs : la mère et le rejeton.

Bref : tous sont en admiration, déjà : devant ton assimilation avancée de mon enseignement, et tu n'as pas fini cher Gargantua, de dévorer ma chair.

Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne.

Tu es un "ange" tombé du ciel avec ton Annie qui n'avait offensé Dieu parmi les révoltés, donc venue de cette engeance avec un gentil karma. Voilà votre mérite, évidemment invisible au commun des mortels. Mais tout de même, si je ne voyait pas vos chances, je serais un piètre Papy.

Merci d'avoir si bien "piaffer" la môme pour honorer celui qui met des ailes d'aigle aux plumes des moineaux, pour danser une immense ronde de fête. "Au clair de la Lune, Mon ami Pierrot, Prête moi ta plume, Pour écrire un mot"... Et ce mot est, mon Arnaud bien aimé, est "amour".

 

 

 ***

 

 

Notre analyse des deux courriers

 

Notre analyse partira de la fin du courrier d'Arnaud Mussy, c'est-à-dire du moment "impersonnel" de ce Courrier, posé après sa signature, puisque c'est sur cet élément qu'André le remercie pour le spectacle : "Merci d'avoir si bien piaffer".

 

 

A propos de la "lettre" d'Arnaud Mussy

"Cher ARRRRnaud,

Ta lettre du 03 Janvier m'est un précieux témoignage d' "affection" et de "reconnaissance".

...

Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne."

Une marque, c'est un signe qui ici, sert à être re-marqué. Ceci afin qu'on puisse classer Arnaud Mussy, "quoi qu'il dise". C'est-à-dire que toutes ses paroles n'ont d'autre fonction que d'être des signes le représentant, ou représentant sa pensée, ses "valeurs".

Ses "lettres" ou "signes", ou marques, mettent donc Arnaud Mussy au centre d'un système, quoi qu'il dise, avec "humilité".

Or les signes d'une situation ne peuvent être rien d'autre que des signes géométriques, des "tailles", des "distances", des encerclements, des assises... autrement dit encore : des abstractions tirées de son mental, et puisque ces abstractions sont le tout ("quoi qu'il dise") de ses propos, c'est que nous pouvons parler d'un pur système, parfaitement déconnecté du monde réel.

 

 

Le "témoignage"

"Témoignage" = elle est un "test" d'affection et de reconnaissance. Est-ce alors de ce "témoignage", qu'André tire la conclusion : "Celui que j'ai très tôt appelé "Mon Fils" ; qui a en lui toute ma Joie et ma Reconnaissance".

"C'est important la virgule, c'est une petite vierge, hein ! une petite verge, pardon. Alors évidemment ça féconde la phrase." G66

 

André disant le premier jour de la lecture officielle du premier courrier d'Arnaud Mussy : "Moi, les champions, je les méprise". Amenant la question du "Très tôt", valorisant la vitesse, pour un "Fils" qui devient aussi vite créé qu'une pierre du chemin.

Or voici le résultat d'un autre test, déterminant une position précise, témoignant cette fois de la "reconnaissance" ("Merci") d'André, pour une "affection" portée par un "fiston", plus humble, mais sans guillemets !

Et envoyée... plus tard. 

 

 

Cette réponse d'André dénonce une contrefaçon, une comédie, un théâtre, dont gARgANtUA est le personnage contrefait, du Christ.

"C'est important, la virgule"

Dont la contrefaçon de ce que nous pourrions appeler le "test du temps". Ces deux tests du temps amenant deux résultats opposés, l'un rapide, l'autre lent.

 

Mais chez Arnaud Mussy les mots Eternité et infini  "l'éternité", extension du temps long, lui-même contenant d'un travail d'André Bouguénec, vont être déformés, pour que l'éternité devienne un point sans temps, commençant "après" un "avant", donc dans le temps, comme simple "vision" d'une "lettre", synthétisant ce qui peut être "lu" d'André, son "passé" se trouvant alors réduit à un point précédent un commencement : "Avant, mon désir était de te LIRE !! Vir Renversement des hommes et des lettres ; à présent, il est de me LIER (=44) à celui qui EST (=44) de NANTES (cf. 44); aussi permets moi aujourd'hui, de te FAIRE Papy et de te RE-SE-VOIR dans mon coeur et ce, pour l'Eternité."

"Celui qui est"... n'est alors pas André Bouguénec, mais celui qui est "né" de ce "commencement" : Arnaud Mussy. Pour faire d'André un vieillard retardataire, prêt à mourir : "de te FAIRE Papy et de te RE-SE-VOIR dans mon coeur et ce, pour l'Eternité."

Ensuite le temps long, appelé "éternité", va se géométriser, prendre une forme extensible ou réductible à volonté, pour pouvoir changer de définition à volonté : il devient un point calculable ("plus" que jamais), pour commencer un autre temps, celui, court, d'une "émotion" de "fin d'année (une conclusion) et d'une rupture, ouvrant sur un simple contenu mental, appelé "infini" : "Reçois pour cette année 95, tous mes voeux et l'infinie Tendresse d'un Fils ému, et plus que jamais, heureux de VIVRE !" C'est-à-dire que "l'amour" pourra signifier ce qu'on voudra d'arbitraire, issu d'une "émotion" de pouvoir, parce qu'on s'est doté d'un "futur" (survie), après avoir éliminé le vieux "papy" ("moins" que jamais).

En résumé : le long travail d'André, est dévoré par le mental d'Arnaud Mussy, au nom même d'André Bouguénec, ce qui constitue une contrefaçon.

 

 

 

 

L'insert "impersonnel"

C'est bizarrement sous sa signature manuscrite, qu'Arnaud Mussy intègre un petit poème rédigé à la machine, pastiche des paroles d'une chanson d'Edith Piaf, imageant sur "un air de fête", et comme à des enfants, sous la forme d'une analogie festive (méthode classique des révolutionnaires pour faire basculer les cultes métaphysiques en cultes rationalistes), créant ainsi l'idée d'une possible mécanisation de la kabbale, où chaque "cheval" signe, devient le signe d'un "temps", une planète temporelle encerclée par le temps global, motorisé, par ce petit "manège".

La kabbale jouant sur les mots, il est facile de s'en servir comme "modèle" pour faire dériver le sens des mots sous des prétextes "kabbalistiques".

Le mot "manège" par exemple, donna le mot "management", synonyme bien connu du pouvoir moderne dans l'entreprise, pour mener les employés à accomplir leur tâche dans le temps imparti. Cette allusion sociale est recoupée par le fait que le management n'est que l'enfant historique de l'Organisation scientifique du Travail, ou "Taylorisme", développé dans les usines, pour adapter l'homme au "temps" des machines. 

A quoi André Bouguénec répond en jouant, lui aussi kabbalistiquement, en reliant l'action d'un tel cheval de spectacle, à la chanson d'Edith "Piaf" : "Merci (reconnaissance, donc, évoquée au départ !) d'avoir si bien piaffer". Ce dernier terme évoquant le fruit d'un... dressage.

D'avoir fait le spectacle, donc, comme au théâtre, où gARgANtUA, contrefait l'enseignement d'André Bouguénec : "dévore l'ab-domaine d'André", afin de "s'enfanter". C'est-à-dire se faire naitre par le langage d'André, mais sans André, car ce qui est dévoré doit aussi : disparaitre, sortir du "cercle" d'un manège, qui dévore le vivant ("maintenant tu le sais, tu es vivant en mon coeur"), pour ne conserver après la "fêtes, que la loi de la machine, acceptée par des cerveaux "séduits".

"Bref : tous sont en admiration, déjà : devant ton assimilation avancée de mon enseignement, et tu n'as pas fini cher Gargantua, de dévorer ma chair." La vitesse :"déjà" de cette cannibalisation ("assimilation") n'ayant pas échappée à André. Cannibalisation infinie ("tu n'as pas fini"), s'appuyant sur le mot "amour", jamais défini, passant en permanence du sens spiritualiste au sens matérialiste, et réciproquement, de façon à pouvoir "justifier" ce qu'on voudra auprès de qui on voudra. L'arbitraire de sa définition permettant à Arnaud Mussy d'être "à jamais" de rendre André Bouguénec "vivant" en (son) "coeur".

 

Tout cela n'est rien d'autre qu'une tentative de nous faire rentrer de façon "amusante", sans méfiance, et même en toute confiance, et peu à peu, dans la langue de la mécanique, de la géométrie aux conclusions irréversibles. Et conclure c'est trancher, c'est avoir le pouvoir, grâce aux mots des autres, dévorés. 

D'où André Bouguénec répond : "ta lettre te situes, quoi que tu dises avec humilité"... La pression exercée par le sens mécanique du "temps" permettant alors d'y "gagner de la hauteur", c'est-à-dire de se positionner en termes de taille, dans ce système temporel, enfermant notre kabbale dans une mécanique de laquelle plus rien ne sortira, sinon les "décisions" finales de l'arbitre Arnaud Mussy, le "témoin" de ce "jeu", de cette "fête", se positionnant entre le sens spirituel et le sens mécanique de son propre discours, pour mettre tout le monde d'accord.

"Déjà, tous t'admirent, devant ton assimilation avancée"... Pourquoi "avancée" ? Parce que cette cette habileté consiste en une parfaite maitrise de notre vocabulaire et de notre langate, de sorte à lui otroyer constamment cette capacité de "rebondir" à ce que nous disons, et ainsi pouvoir faire avancer son projet, au moindre de nos mots, de nos réactions, contenus dans son système enfermant tout "l'ab-domaine" d'André.

 

Son manège, n'est qu'un système analogue à une révolution scientifique, copernicienne, faisant de la terre un simple point dans l'univers, tournant autour de son moteur solaire - un système, que seule un basculement dans l'ordre de la perception ("tu me fais tourner la tête") permet de maitriser. Ce n'est plus la "vue" du monde naturel qui fonde l'intelligence, mais au contraire la raison, le calcul, ce qui sort de sa TETE, et ses mots ne sont que les mots d'un mathématicien, d'un géomètre, "rationaliste", calculant tout selon les places définies dans son "manège" mental. 

De sorte que la société entière, encerclée, puisse désormais être calquée sur ce modèle mécanique, où l'homme, qui se construit par son langage, sera tellement mécanisé, qu'il deviendra lui-même plus "rond" que la Terre elle-même. C'est-à-dire, pour que l'homme rentre lui-même dans ses propres mesures, méprisant le message de la terre visible, du bon sens. 

Encercler l'homme et la Terre, c'est créer une politique. "Je ferais le tour du monde que ça ne tournerait pas plus qu'ça" : c'est l'esprit mathématicien qui contrôle la Terre et non le contraire.

Désormais le paradigme de la nouvelle pensée issue de cette révolution sera : l'homme doit imposer son regard sur les choses et sur l'homme, et donc à l'homme lui-même, devenu un "loup pour l'homme.

Le "tour" critiqué, à l'image d'un "tour du monde" inutile, est celui de la répétition mécanique, suggérée ici comme une critique, car non contrôlé par le chiffre, le temps mettant la pression pour nous presser, afin que tout ce système soit présenté comme une fonction nous offrant le "salut". Qui ne veut pas être sauvé sera alors non seulement exclu de ce "cercle" politique, mais paiera de plus en plus cher, à mesure qu'il perdra du temps et fera perdre du temps à l'ensemble du "manège".

 

André Bouguénec devenant le tri-cher, frein de ce mouvement, le rendant stérile, au point "d'étourdir", de "saouler" : empêcher la pensée "rationnelle" de s'exercer. "S'étourdir" c'est sortir du "tour", du "cercle", et c'est aussi un problème mental, le début d'une allusion à la folie, exlcuant du cercle social, de la "bonne société".

La "vie" engendrée par cette mécanique, amenant en conclusion "maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur" = Encerclé selon mon bon plaisir.

"Tant qu'j'ai mon coeur près du tient", avec une faute au mot "tient", amenant l'idée qu'un coeur est donné, comme un "cadeau". D'où l'image de la "fête" et des flons flons de la Révolution.

 "On pourrait changer d'planète", "tant qu'j'ai mon coeur près du tient" (si tu savais), "j'entends les flons-flons de la fête" "et la terre n'y est pour rien", "ma parole pour qui elle se prend la terre". Le monde de la politique se situe où il veut, car sa logique n'est qu'un système adaptable en tous lieux. 'La Terre n'y est pour rien".

Alors la parole de l'homme peut changer elle aussi et devenir double, en conservant les noms de la spiritualité mais en les redéfinissant pour en tirer une religion totalement matérialiste. 

 

Nous parlions de disparition du ("coeur") dévoré. D'où "Maintenant tu le sais, tu es vivant en mon coeur". Ce qu'on dirait à un mort, si on devait lui adresser une ultime prière, le jour de son enterrement, mais aussi pour dire : "que dans mon coeur", car un croyant saurait que la personne est vivante ailleurs. Or quand Arnaud Mussy écrit ce texte, André Bouguénec est encore bien vivant. Aussi cette prière est adressée à un vivant, pour que la mort, précisément, soit maintenant redéfinie, comme rejet social, dès lors que le "ciel" n'existe pas, dès lors que tout est perçu sous l'angle du savoir ("mathéma") et un angle scientifique. 

 

 

 

Le mot "amour"

"Bref : tous sont en admiration, déjà : devant ton assimilation avancée de mon enseignement". 

L'admiration, c'est le début de l'amour, et pourrait même être une définition de l'amour. Amour pour celui qui a su "dévorer" si vite, l'enseignement d'André Bouguénec, en l'intégrant dans des schémas assimilateurs, des "ensembles" grossiers (dignes de la "pensée" rapide de gARgANTUA), d'une pensée totalement intégrée au temps (puisque rapide), telle une pensée mécanique, irréversible, bête et.... méchante.

Concluant son courrier d'ailleurs par :

car c'est pour la Vie qu'on s'M (oui, maintenant tu le sais, toi aussi, tu es vivant en mon coeur)

C'est-à-dire l'enfermement, l'encerclement de la vie et d'André, dans un "coeur" dont le centre est M, la lettre d'un système appelé "M", enfermant cette vie, ce temps, dans le "non temps" d'un système tordant la vie, l'encerclant. 

Tout système devant tordre le réel pour pouvoir l'intégrer à lui.

D'où : cette lettre LE situe lui, au centre de ce système. 

Dans son Courrier de 2006, la lettre "M" sera également au centre du "cube", assise de son pouvoir : "M A LA TETE DES APOTRES PAR ORA", après nous en avoir donné la clé de compréhension : détourner la vie, la tordre, puis encercler le temps réel dans ce cube-coeur.

 

 

 

"Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne."

"Tout est MéMoiRe dans le MOI-ME divin, les hommes et les dieux y baignent et c'est un matériau utile pour qui peut y lire. Mais je reviens sur le RE de mémoiRE. Pour tous c'est RE ME MOI, tâche à chacun de faire le sien avec le Moi des autres et celui de Dieu. "RE en préfixe latin dit le Dictionnaire Larousse en 17 volumes du XIX ème siècle, marque la réitération, et de plus la réciprocité; il représente l'action de parcourir un trajet de nouveau et, par suite, de le parcourir dans une direction opposée à une direction première, en sens inverse." Couple et alchimie, tome 2, p. 266

 

André remplace ce "M", par la lettre "R", signifiant : retournement, révolution.

Comme le fait son "manège" (à lui !) : une comédie, une caricature (spécifiée par le titre "gARgANtUA"), une parodie et une contrefaçon de l'amour, qui n'est ici : "qu'un mot", "prêté".

Le "lettre" (de ce mot) est une telle pensée. Et plus Arnaud Mussy se fera "humble" par se "'lettre" ("M", lettre du mot "Amour"), plus on l'aimera. Jusqu'au culte de la personnalité... de plus en plus humble et cachée derrière sa "lettre", ses "mots" purs, pour être de plus en plus "aimé". Placé au centre de tout. Tel l'axe égo-centrique, du "manège" (mécanique des idées induites) qu'il met en place dans le cerveau de ses auditeurs, dans son habile lettre.

 

Sa "lettre" remarquable, c'est une raison tirée d'une induction. Alors on à la lettre répétée (l'induction est toujours issue d'une induction). Cette lettre c'est le "RRRR", signifiant "retour", et par-là : "révolution".

Mais cachant une situation, puisque le "quoi qu'il dise" prouve que ce discours est d'abord un discours de forme, applicable à n'importe quoi, n'importe quel fond nouveau. Seule sa forme compte, celle-ci étant alors double : elle met en image une situation, tout en affichant un fond "humble", humain, une "valeur".

 

Marque : Marque distinctive. Pavillon hissé en tête d'un mât, indiquant le grade et la fonction de l'officier général ou supérieur exerçant le commandement d'un groupe de navires ou d'une haute autorité présente à bord.

Situer : Établir la place que tient une personne dans un ensemble hiérarchique, social, politique, etc.

Dans un "domaine ", mot signifiant « pouvoir, autorité ». Du bas latin dominium « pouvoir, autorité », « propriété, droit de propriété », dérivé de dominus ou de dominari « dominer », soit demaine « qui appartient en propre », empr. au lat. dominicus « relatif au maître »

Maitre : Être maître : Avoir la liberté, la possibilité de faire quelque chose. C'est donc un "droit", une justice et la revendication d'une proportionnalité.

 

Ce n'est alors pas pour rien qu'André Bouguénec insiste tant, en sa réponse, sur les mots "finis" et "infinis". C'est que chaque retournement opéré, permet à Arnaud Mussy de prendre le contrôle de la dé-finition des termes (de la "lettre"), utilisés au sein de l'argument.

Ces lois naturelles étant bien cachées dans ce "manège" (qui retourne tout le langage - mécanisant la kabbale - pour le redéfinir au sein de la FETE, et mieux cacher le mouvement de la machine et des mécaniques - lesquelles - humaines qui s'y trouvent en "balancement".

Tout balancement préparant, au sens physique, un passage, un basculement ou dé-tour-nement vers... une nouvelle vision de la force, représentée par l'axe, qui meut ce bel ensemble si "festif".

Cet axe nouveau, c'est le changement de représentation voulu par la "révolution" (retournement de la représentation), pour que l'individu soit décentré de lui-même, qu'il ne soit plus la source de sa propre force, mais qu'elle soit déterminée par un autre.

"On y gagne de la hauteur", mais qui est "on", terme si abstrait qu'il peut en un clin d'oeil remplacer un individu seul par une "majorité" de nom. Or cette "hauteur" ne peut être représentée que par l'axe, puisque tous les individus "à cheval", sont eux, sur le plateau, à l'horizontale.

 

Les répétitions et "retournements" successifs de tout terme spiritualiste en terme mécanisé, amenant l'âme à se vider peu à peu de ses propres définitions de mots, pour finalement ne plus laisser place qu'à une compréhension logique, chiffrée, mécanique de TOUTE situation, mais au profit de celui qui a RETOURNE sa situation minoritaire (de matérialiste au phare-ouest !, en situation majoritaire. 

Sous couvert du mot "amour", retourné, et ne signifiant alors plus rien.

 

André, qui avait déjà tout compris, nous met donc dès le départ sur la voie, ne serait-ce qu'en sollicitant notre intuition, car même en ne comprenant pas l'analyse et en détail son propos, des termes devaient nous choquer, et particulièrement celui de gARgANtUA, dévoreur de chair, d'incarnation, de mots incarnés, pour les retourner en mots mécanisés. 

 

 

Cette dernière activité permettant de situer les choses doit alors se servir de la géométrie, de la science des proportions, des tailles, pour inverser la situation. D'où le gARgANtUA, le situant évidemment au regard de notre propre "petitesse", "maigreur", "griserie" (éloignement), car dans son "manège à lui", "on (y) gagne de la hauteur".

"Pour se faire naitre" au futur, derrière l'apparent discours présent, si impressionnant d'humilité, c'est-à-dire se donner plus de vie, par ce cannibalisme verbal, consistant à grossir en faisant maigrir les autres, en leur retirant leur langage lui-même et en se l'accaparant pour en devenir le maitre, l'axe et le moteur de ce petit manège dénué de tout scrupule.

A noter ce point capital : dès que l'homme, ou un homme, ne se représente plus lui-même que comme chiffre, il est exclu qu'il envisage un progrès intérieur personnel, moral. La morale n'étant plus pour lui qu'un élément utile, pour qu'en sa "scène de théâtre", il puisse se faire admettre par ses victimes.

 

De ce retournement de situation, le mot "infini" devra se retourner contre l'infini réel, en plaçant cet infini dans la matière, comme moyen de conserver le pouvoir indéfiniment, par l'usage retourné du mot "amour" : "tu n'as pas fini, cher gARgANtUA, de dévorer ma chair".

Et la "chair d'André", c'est aussi la famille, l'hérédité, nommée, donc le langage ancien, dévoré et devant en même temps disparaitre, pour que redéfini, il puisse être en fin de parcours, remplacé par son équivalent matériel, plus "simple".

Pour une "pureté finale", puisqu'André rejeté et avec lui son langage, et donc ceux qui parlent avec lui le langage périmé des spiritualistes (les anciens devenus "dépressifs") sera "épuré" par cette inversion mettant les mathématiciens au pouvoir (se prenant pour des élites, le "groupe" participant de la "fête"), comme en toute révolution politique (imitant la révolution copernicienne) qui se respecte. 

 

 

 

Toute idée prouvée par sa géométrie s'implante dans le cerveau et va faire son chemin, scientifiquement, sans coup férir. Et cela va aller vite, puisque c'est notre propre langage qui est géométrisé par cette révolution dans le langage, sur lequel va se greffer les lois scientifiques, simples, de la matière : "Déjà, tous sont en admiration". Le "déjà" indique un point, un commencement géométrique, de répétition et de vitesse amenée par l'implantation rapide des idées mathématiques.

"Admirer" c'est se voir comme dans un miroir, répéter soi-même cette simplicité, en devenir un clone. Ce qui est normal, puisque la personne n'a plus de langage propre, qu'il a été "dépouillé" de ses mots.

Mais ce n'est bien qu'un mot. "Prêtes-moi ta plume pour écrire un mot", "le mot Amour".

Quoi qu'il (gARgANtUA) parle avec humilité. Le paradoxe mis en lumière est... énorme, indiquant le contraste entre ce qui est dit : l'humilité, et le personnage grotesque, laid, caricature d'humain : gARgANTUA.

 

Pour nous dégouter de "notre" métaphysique, c'est aussi nous conduire à nous dégouter de nous-même, si nous suivons toujours André Bouguénec et sa mystérieuse "kabbale", ne permettant pas d'aller "vite", après ce travail de redéfinition globale de nos mots héréditaires, de notre vie dévorée : "maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur".

 

Après la disparition d'André, viendra une hiérarchie, où gArgANtUA se dira le plus sûr arbitre pour nous lancer sur cette nouvelle religion matérialiste, où l'amour infini sera juste remplacé par l'amour fini, mortel et donc : demandé au nom de cette peur de mourir, de disparaitre de cette société nouvelle, si on "ne suit pas l'amour" (cf. courrier de 2006). 

D'où Arnaud Mussy dit : "on y gagne de la hauteur". 

 

15 jours après la lecture de ce courrier, André Bouguénec nous dira "le cannibalisme c'est détruire la personnalité des autres."

Personne ne fit le rapprochement.

 

  

Le "fiston" gArgANtUA

 

"Les champions, moi je les méprise", cassette G67 A, André Bouguénec, parlant au moment où Arnaud Mussy commence son petit travail en concluant son premier courrier : "La France ne peut plus attendre".

Plus tard donc, en ce courrier, André Bouguénec appellera Arnaud Mussy son "fiston", avant de le renommer "gARgANtUA". Mais notre enseigneur aimait aussi à répéter que "des pierres du chemin, Dieu peut susciter des enfants à Abraham". Une pierre, c'est lourd. Comme le grotesque évoqué par la figure de théâtre.

 

 
  

Les images animalières

D'où André fini son courrier par l'allusion luciférienne, décrit comme "manager de Dieu" dans son article Lucifer, celui qui trompe en "mettant des plumes d'aigles aux moineaux", et fait "danser" sur un volcan, une immense ronde de fête, comme une grande porte menant à la perdition.

Cette "ronde", c'est le cheval "harnaché" (du mot "Arnaquer" pour "piaffer", de "plumes d'aigles" alors qu'il n'est qu'un "'moineau".

 

 

Comment mieux identifier gARgANtUA qu'en le qualifiant de "double chair" ? Ce qui signifie alors aussi : usurpateur, acteur de théâtre.

Le mot "aile" vient de "axe". Et un "moineau", c'est aussi un... "piaf" !

Ce "moineau" qui fait le "piaf", qui piaffe, amenant une seconde image : celle du dressage de chevaux, des kabbalistes se croyant maitres dans le "domaine des dieux", mais maitrisés par plus kabbaliste qu'eux.

 

 

 

Conclusion

Deux mois plus tard, soit le 17 Février 1995, André répond à diverses questions sur les êtres sans âme et évoque en cette circonstance, ces monstres de Carnaval (tels "Gargantua" !), portant des masques pour cacher leur laideur intérieure, et ce après avoir parlé de cannibalisme qui détruit la personnalité des autres (dévore l'homme : Anthropo-phagie). Il y dit également que "le nombre abêtit la qualité humaine", ou qu'actuellement, des naïfs, même chez les "spiritualistes" (car conditionnés par cette ambiance globale) "admirent" comme des prodiges, ces êtres sans âme, qu'on peut entre autre reconnaitre par leur propension au "savoir" (du grec mathesis, mesure de la matière) et de multiples autres signes qui permettent de déceler tous ces "porteurs de masque" sur-le-champ.

 

Bientôt, celui qui en ce courrier écrit : "mon manège (n'est-ce pas le tour des mots à "cheval" ?) à moi c'est Toi", se dira aussi "Fils et témoin" d'André. Autrement dit cette identification cannibale, ne pourra avoir qu'un seul sens : réécrire un "témoignage", qui sera forcément un "Testament", quand André sera décédé. Testament (même racine que "témoignage") se fondant sur le SATOR, clé de la kabbale ("cheval") mécanisée, pour se faire naitre ("fils"), au nom d'André Bouguénec, évincé par ce même "acte".

 

24 Mai 2025