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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Impuretés légales de la religion juive - Encyclopédie théologique de l'abbé Migne

Dans la lui des Juifs il y avait une multitude de choses qui pouvaient rendre les hommes impurs. Les premières regardaient les animaux dont il était défendu de manger la chair. Parmi les quadrupèdes, les seuls qu'il leur fut permis de manger, étaient ceux qui ruminaient et qui en même temps ont l'ongle du pied entièrement fendu en deux ou séparé, comme le bœuf, la brebis, la chèvre. Tous les autres étaient prohibés ; ainsi ils ne pouvaient manger du chameau ni du lièvre, parce que ces animaux, bien qu'appartenant à l'ordre des ruminants, n'ont pas le sabot fendu en deux ; ni du porc qui, ayant l'ongle divisé, ne rumine pas ; ni du cheval, ni de l'âne, qui ruminent pas, et qui n'ont pas le sabot divisé. Parmi les poissons, il n'était permis de manger que de ceux qui ont des nageoires et des écailles. Tous les oiseaux de proie étaient prohibés, ainsi que tous les insectes, à l'exception de quelques espèces de sauterelles. Non seulement il était sévèrement défendu de manger de la chair de ces animaux, mais celui qui aurait porté ou touché leur cadavre demeurait impur jusqu'au soir ; tout objet sur lequel reposait ou tombait une partie seulement de leur cadavre devenait également impur ; cet objet devait être brisé ou détruit, s'il était destiné à contenir quelque aliment, sinon, il fallait le purifier par l'eau.

Celui qui aurait touché au cadavre d'un animal pur, mais mort de maladie, ou qui aurait mangé de sa chair, était également impur jusqu'au soir, il devait se baigner et laver ses vêtements avant de rentrer dans la société et de communiquer avec les autres hommes.

Une femme qui était accouchée d'un enfant mâle était impure durant sept jours ; et elle devait encore s'abstenir pendant 33 autres jours d'entrer dans le temple et de toucher aux choses saintes ; ces deux périodes étaient d'une durée double, lorsqu'elle avait mis au monde une fille. Elle devait ensuite se présenter au prêtre et faire un sacrifice de purification.

Toute personne affectée de lèpre était absolument impure pendant le temps que durait son infirmité ; elle ne pouvait communiquer avec les personnes saines ; lorsqu'elle croyait sa lèpre passée, elle devait faire constater sa guérison par les prêtres. Il en était de même des meubles, des vêtements ou des murs sur lesquels il naissait une sorte de chancre assez semblable à la lèpre.

L'homme affecté de la gonorrhée et la femme qui souffrait de son infirmité périodique, étaient également impurs pendant plusieurs jours et rendaient impurs les personnes et les objets qu'ils touchaient ; et quiconque aurait touché à ces objets rendus impurs par ce contact devenait impur lui-même.

Les devoirs rendus aux morts, bien que recommandés comme une œuvre de religion et de charité, ne laissaient pas de rendre impurs tous ceux qui avaient touché, enseveli, porté ou inhumé le cadavre ; cette impureté durait jusqu'au soir.