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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Histoire de l'idolâtrie - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

Avant qu'il n'y eut des prêtres, le patriarche était lui-même Roi et pontife. Il offrait un culte au nom de la famille et du clan, au Très-haut. L'idée et le sentiment de Dieu était immédiat et sans problème. C'était la religion primitive.

Mais les enfants de la race maudite de Cham, qui perpétua la race mauvaise et anté-diluvienne de Caïn, troublèrent l'harmonie qui régnait parmi les descendants de Sem et Japhet. Ils abandonnèrent la voie de leur père et substituèrent au culte du vrai Dieu les honneurs rendus aux êtres secondaires de la création. Ils oublièrent Dieu mais en gardèrent l'instinct.

Incertains et flottants, ils levèrent les yeux au ciel. Ils y virent le Soleil (feu réchauffant, vivifiant, fécondant), soit l'âme de l'Univers, et lui donnèrent le nom de Dieu. Les étoiles et la Lune en étant les ministres. Ils lurent ensuite dans ceux-ci des messages divins. De là le sabéisme qui pris naissance dans les plaines de Chaldée.

Les yeux ne pouvant d'autre part soutenir l'éclat solaire, ils lui substituèrent son image terrestre la plus proche : le feu. Ils le vénérèrent comme une émanation et une représentation de l'astre qu'ils adoraient, mais peu à peu ils en vinrent à adorer le feu lui-même. De là la pyrolâtrie, professée particulièrement par les Perses et les Chaldéens ; peut-être même ce nouveau culte prit-il naissance dans une ville de cette dernière contrée, qui prit le nom de Ur, c'est-à-dire la "ville du feu".

Les lettres de l'alphabet hébreu sont des flammes.

Autre procédé de l'idolâtrie : L'apothéose des grands hommes fut aussi une des causes principales d'erreur. Ceux qui pendant la vie s'étaient distingués par des exploits extraordinaires, par des grandes conquêtes, par quelque invention utile à l'humanité, furent regardés comme des hommes divins, animés d'un esprit supérieur, et envoyés sur la terre par le Dieu suprême pour le bonheur des mortel ; lorsqu'ils mouraient, on cultivait leur mémoire, on établissait en leur honneur des fêtes commémoratives, on leur érigeait des statues. Les rhapsodies rappelaient leurs actions mémorables dans des récits et des chants ornés de tout l'attrait que pouvait y ajouter la pompe de l'imagination orientale. Leurs actions véritables se trouvaient ainsi dénaturées, à une époque où il n'y avait d'autres historiens que des poètes ; d'année en année, leur biographie s'entourait d'une nouvelle auréole de merveilleux ; on attribuât à ces héros tout ce qui s'était fait de grand, de beau, d'extraordinaire ; on y ajoutât tout ce que l'esprit pouvait concevoir de prodigieux ; enfin on leur bâtit des temples, on leur consacrât des autels, on les invoquât, on leur offrit des sacrifices. De là les fables inextricables de la mythologie grecque, car la plupart des personnages adorés par les grecs n'étaient point des êtres absolument chimériques ; c'étaient des hommes déifiés, dont l'histoire altérée par la superstition, par l'ignorance et par l'amour du merveilleux est devenue telle que nous la connaissons, un amas d'impertinences et d'absurdités.

On les a peint, sculptés, on en a créé des symboles, dont des symboles animaliers. De là le peuple grossier et charnel, ne comprit point ces symboles, et finit par les adorer. C'est là l'idolâtrie proprement dite.

Le Livre de la sagesse explique ainsi l'origine de l'idolâtrie : "A la mort de son fils, un père produit une image pour charmer sa douleur, il l'adore, en fait un dieu."

Puis l'erreur devient loi, les idoles étant adorées par le commandement des princes.

La beauté des objets contribuèrent aussi à les diviniser, leur donner le nom de Dieu : Quand ce sont les objets en tant que tel qui sont adorés, on parle de fétichisme.

Les babyloniens paraissent être les premiers à s'être livrés à l'idolâtrie proprement dite. Le sabéisme ayant été la première hérésie en laquelle ils sont tombés. "On connait leur temple fameux, élevé sur les ruines de Babel, ou peut-être la Tour de Babel elle-même, dans lequel on adorait Belus (Baal), le fondateur de leur empire, lequel Baal personnifiait le soleil. Au sommet de l'édifice était la statue du dieu, en or.

D'autres dieux suivent : Myhitta, déesse de la nature, Nabo, médiateur entre le bien et le mal.

Les grecs en ont porté témoignage, mas par ouï-dire. Seuls les prophètes les ont constatées, ayant eux-mêmes vécus à Babylonie. Tel fut le cas d'Isaïe.