Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Grands traits de l'initiation pythagoricienne - Edouard Schuré

A l'initiation de l'intelligence devait succéder celle de la volonté, la plus difficile de toutes. Car il s'agissait maintenant pour le disciple de faire descendre la vérité dans les profondeurs de son être, de la mettre en œuvre dans la pratique de sa vie.

Pour atteindre cet idéal, il fallait pour Pythagore réunir trois perfections : réaliser la vérité dans l'intelligence, la vertu dans l'âme, et la pureté dans le corps. Elle était requise non comme but mais comme moyen. Tout excès corporel laisse une trace et comme une souillure dans le corps astral, organisme vivant de l'âme et par suite de l'esprit.

Car le corps astral concourt à tous les actes du corps matériel ; il faut donc que le corps soit pur pour que l'âme sans cesse éclairée par l'intelligence acquière le courage, l'abnégation, le dévouement et la foi, en un mot la vertu. Il faut enfin que l'intellect atteigne la sagesse par la science, de telle sorte qu'il sache distinguer en tout le bien et le mal et voir Dieu dans le plus petit des êtres comme dans l'ineffable des mondes.

A cette hauteur, l'homme devient adepte, et s'il possède une énergie suffisante, il entre en possession de facultés et de pouvoirs nouveaux : Guérisons instantanées par imposition des mains, visions de ce qui se passe, décorporisation, action à distance par la concentration de la pensée et de la volonté sur des personnes auxquelles il leur est attaché ; il peut aussi se montrer à elle.