Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Gestion animalière des frontières - Jacques Graven

C'est ainsi, par exemple, que le renard ne voit, en général, pas d'inconvénient à la présence d'un blaireau dans son voisinage, tandis qu'il chasserait à coups de dents un autre renard mâle. L'aigle supporte de petits oiseaux chanteurs à proximité immédiate de son aire, il admet même qu'ils y nichent, mais un autre aigle serait inexorablement chassé. Le cygne, dont le territoire mesure environ la superficie d'un kilomètre carré, y supporte des foulques, des canards, des plongeons et des mouettes, mais en aucune façon un autre cygne mâle. Un écureuil admet que des lièvres, des mulots et des chevreuils, par exemple, s'approchent de l'arbre où il habite, mais il pourchasse férocement tout mâle de son espèce qui se hasarde dans le territoire qu'il occupe.

Les territoires d'animaux d'espèces différentes peuvent donc empiéter largement les uns sur les autres, même se recouvrir, mais des animaux de même race n'y sont pas tolérés. Les territoires d'animaux de même espèce, de renards, par exemple, de merles ou de lions, si nous pouvions les voir à vol d'oiseau, ressembleraient à des pierres de mosaïques, ayant toutes la même couleur et presque la même grandeur. Sur chaque mosaïque de cette sorte se superposent plusieurs autres, les habitats d'autres espèces, dont les pierres de mosaïque sont de couleur et de dimensions différentes. Sur le territoire d'un chamois mâle vivent également des marmottes, des geais, des chouettes rouges, des salamandres. Des couleurs différentes peuvent se superposer, jamais des pierres de même couleur. Cela aboutirait à un combat, parfois à une lutte sans merci à la vie et à la mort.