Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les phylactères - Encyclopédie théologique de l'abbé Migne

PHYLACTÈRES, bandes de peau que portent les Juifs sur le front et sur le bras. En voici la description : On écrit sur deux morceaux de parchemin, avec de l'encre faite exprès, en lettres carrées, avec une grande exactitude, ces quatre passages de l'Exode, chapitre XIII : "Ecoute, Israël, etc. - Et il arrivera que si tu obéis exactement, etc. - Sanctifie-moi tout premier-né, etc. - Et il arrivera quand le Seigneur te fera entrer, etc."

Ces deux parchemins sont roulés ensemble en forme de petit rouleau pointu, qu'on enferme dans de la peau de veau noire ; puis on met celle-ci sur un morceau carré et dur de la même peau, d'où pend une courroie large d'un doigt et longue d'une coudée et demie à peu près. Les Juifs posent ce phylactère au pliant du bras gauche, et la courroie, après avoir fait un petit nœud en forme de la lettre yod, se tourne en spirale autour du bras, et vient aboutir au bout du doigt du milieu, ce qu'ils nomment le phylactère de la main. Pour le phylactère de la tête, ils écrivent les mêmes passages sur quatre morceaux de vélin séparés, dont ils forment un carré en les attachant ensemble, sur lequel ils écrivent la lettre schin ; puis ils mettent par-dessus un petit carré de peau de veau, dure comme l'autre, d'où il sort deux courroies semblables à la première. Ce carré se place au milieu du front ; et les courroies, après avoir ceint la tête, font un nœud par derrière, en forme de daleth, puis viennent se rendre devant l'estomac. Ils mettent ce dernier avec le taleth, le matin seulement, pour la prière.

Les Juifs portent ces phylactères, parce qu'ils prennent à la lettre le passage où Dieu recommande aux Israélites d'avoir toujours les préceptes de la loi devant les yeux, comme un frontal, et de les lier en signe à leurs mains.

Les phylactères étaient déjà en usage du temps de Jésus-Christ, puisque le Sauveur reprochait aux pharisiens de les porter plus larges que le commun du peuple, par une vaine ostentation de vertu. Les juifs modernes donnent à ces phylactères les noms de Téphilin et de Totaphoth.